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Crise et Mutation - Page 86

  • Apocalypse Now

     

     

    En 1969, alors que la guerre du Vietnam faisait rage, l’économiste monétaire Milton Friedman a inventé pour la première fois le terme « monnaie hélicoptère », en référence à ce qui pourrait être fait pour stimuler la demande dans une économie. Cette parabole du simple fait de jeter de l’argent hors des hélicoptères a été relancée par Ben Bernanke en 2002. La plupart des gens pensaient que c’était une blague, même si l’assouplissement quantitatif a commencé en 2008. Mais personne ne rit maintenant.

    Le gouvernement américain ou la Réserve fédérale ne l’ont pas appelé monnaie hélicoptère, mais les chèques de relance, le koikilencoute, les prets garantis par l'Etat, chaque pays y est allé de sa sauce...En période de crise même les billets font la planche...

    La théorie quantitative de la monnaie émet l’hypothèse que plus il y a d’argent dans une économie, plus il y a de chances que les prix à la consommation s’accélèrent. En effet, le point que la plupart des gens oublient est que le terme inflation fait essentiellement référence à la croissance de la monnaie et du crédit dans une économie. Ce que font les prix est secondaire mais, comme le dit la théorie, ils ont de bonnes chances de suivre l’inflation monétaire.

    Faut-il donc s’étonner que nous en soyons là où nous en sommes aujourd’hui? Il y a, pour être juste, un certain nombre de « raisons » pour lesquelles les prix à la consommation se sont nettement accélérés au cours de la dernière année. Les problèmes de chaîne d’approvisionnement sont souvent cités, mais cela nous ramène à l’inflation monétaire. Si la masse monétaire n’avait pas explosé plus haut en 2020, peut-être que la demande aurait été freinée et que la pression sur l’offre n’aurait pas été aussi grande.’inflation des prix à la consommation était endémique bien avant le début de la guerre en Ukraine. Cela n’a à peu près rien à voir avec la guerre. C’est la masse monétaire. Et après la plus grande inflation monétaire de l’histoire, qu’est-ce qui nous attend ?

     

    La Déflation...le chatîment des neufs orifices....



  • Guerre sans guerre

    Vous le constatez la bourse se porte bien. Ni l'inflation ni la menace nucléaire, ne peuvent assombrir le ciel bleu des Marchés actions. Pourtant les banquiers centraux sont confrontés au dilemme de la stagflation en Europe et à l'inflation aux USA.

    D'un côté, il faudrait que les banques centrales augmentent les taux d'intérêts pour éliminer l'inflation, de l'autre, il faudrait qu'elle les diminuent pour stabiliser la conjoncture qui sombre.

    La crise des années 70 s'est terminée sans trop de casse parce que le dollar malgré la fin de la convertibilité or a pu conserver sa fonction de monnaie mondiale. Cela a été possible car le Dollar-Or s'est transformé en Dollar Armement. Ce que le Président Eisenhower appelait le complexe militaro-financier a continué de se développer et même bien après l'effondrement de l'URSS. En développant des nouvelles armes, les USA ont poussé le reste du monde à l'armement. Pourtant dés les années 80 l'endettement astronomique américain de cette militarisation ne parvenait plus à se financer à partir de ses propres capitaux.Mais, la puissance économique des USA en tant que gendarme du monde semblait pouvoir accueillir le refuge de tous les Marchés financiers globaux. Les guerres dans les années 90 et après la fin du siècle, au Proche orient, dans les Balkans, en Afghanistan, ont eu pour objectifs stratégiques de préserver en démontrant la capacité d'intervention le mythe du refuge et donc du Dollar comme monnaie mondiale. Ainsi l'argent s'est dirigé de plus en plus vers les USA et a indirectement financé l'armement et l'appareil militaire.

    C'est donc par le biais de la vente des bons du trésor américain que le boom de l'armement fondé sur l'endettement a pu être financé.

    La situation que nous vivons aujourd'hui avec la guerre sans guerre est une forme de guerre 2.0. Les USA n'ont plus les moyens d'intervenir militairement mais ils ont encore la possibilité de drainer l'épargne du monde.

    La guerre est historiquement le moteur de la croissance, le multiplicateur miraculeux à mettre en place pour contrer non seulement chaque récession mais aussi toute déflation de la bulle en service, au risque d’une tendance incontrôlée.

    Et compte tenu des crédits records de l’Allemagne (100 milliards pour les dépenses militaires) et des mouvements dans cette direction des gouvernements Européens même l’UE au seuil de la récession et la BCE sont invités à prendre le train en marche du fordisme à partir de la guerre 2.0. Unique moyen d'éviter la récession mondiale.

     

    Pour résumer, nous prenons note qu’après le QE des subprimes, les dettes souveraines, les récessions du terrorisme mondial et des guerres commerciales et enfin le Covid, le dopage financier sera maintenant sous forme de guerre sans guerre et de dépenses d'armement.

    Donner des comportements alimentaires et énergétiques de guerre aux populations, continuer la planche à billet et l'endettement, tout cela au seul profit des américains, voilà le programme...Poutine a bon dos...



  • EUROPE PAS SI UNIE QUE CELA

     

     

    guerre,guerre sans guerre,armement,charbon,energie,europe,futur criseBloomberg a confirmé qu’au moins quatre opérateurs européens, dont l’allemand Uniper et l’autrichien OMV, ont accepté les conditions fixées par le Kremlin et payé les fournitures en roubles. Plus. L’agence de presse américaine confirme toujours comment dix entreprises européennes ont ouvert des comptes auprès de Gazprombank afin de donner vie au jeu rond sur les paiements, utilisant ainsi des euros ou des dollars et laissant le géant financier convertir en roubles et organiser le transfert à Gazprom Export. Un financement détourné pour sauver la face mais qui, au final, trahit une fracture exaltante au sein de l’Europe. Qui, en fait, à ce jour, n’a pas encore lancé le nouveau paquet de sanctions annoncé après le second tour Français et qui aurait dû inclure immédiatement le pétrole et le charbon russes.