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russie

  • SOUMISSION

    thumbnail.pngPourquoi nos gouvernements n’ont-ils pas négocié ? Tout d’abord, pour une raison culturelle et politique : si vous lisez le changement d’époque comme l’Occident contre le reste, vous vous condamnez à la sujétion. Si, dans cette perspective, vous interprétez la Russie comme une « menace existentielle » et entendez continuer soutenir l’Ukraine « jusqu’à la victoire », vous sanctionnez votre dépendance militaire et énergétique totale vis-à-vis des États-Unis, même pour votre existence.

    Il s’ensuit inévitablement que vous n’avez aucun pouvoir de négociation vis-à-vis de celui dont dépend votre survie économique et politique. Vous ne pouvez que vous incliner devant ses exigences de plus en plus lourdes.

     le comportement des gouvernements européens peut s’expliquer par l’incapacité à historiciser le cadre néolibéral-mercantiliste à la base de l’Union. Les classes dirigeantes de l’UE, en particulier une grande partie de la direction politique progressiste, sont convaincues que la régulation des économies en vigueur depuis 40 ans est l’ordre naturel des choses. C’est-à-dire que, pour l’UE, avoir un excédent commercial de 3 points de PIB est une   condition historique, un droit inaliénable et, par conséquent, un devoir de Washington d’aider à le garantir.

    Ils évitent de reconnaître que les États-Unis ne sont plus la plus grande économie de la planète (avec une parité de pouvoir d’achat dépassée depuis des années par la Chine et bientôt aussi par l’Inde, ni le champion du monde de la recherche et de l’innovation et continuent d’accumuler de la dette intérieure (qui a atteint 125 % du PIB) et de la dette extérieure (qui a atteint 100 % du PIB).

    En substance, nos dirigeants ne se résignent pas à un fait incontestable : les États-Unis ne peuvent plus jouer le rôle de consommateur mondial, bien qu’ils continuent de frapper la monnaie de réserve de la planète. Ils veulent ignorer que le président Biden a évolué dans la continuité et a renforcé, bien qu’avec des incitations pour les entreprises locales plutôt qu’avec le durcissement des droits de douane, la ligne protectionniste de la première administration Trump.

    Ils ne reconnaissent pas que le soi-disant ordre de libre-échange, férocement mis en œuvre par le biais du marché unique européen, a dévalué le travail et mutilé les conditions de la classe moyenne des deux côtés de l’Atlantique.

    La capitulation humiliante des dirigeants européens, nationaux en premier lieu, n’était pas la seule réponse possible ni la réponse la moins coûteuse dans la situation donnée. L’alternative était et est de reconnaître l’épuisement de la phase libérale-mercantiliste du capitalisme post-1989 comme nous le faisons sur Nécronomie. Le châtiment des neuf orifices arrive...

     

  • C pas faux...

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    Le premier mort de l'alliance est Justin Trudeau remplacé par un banquier Ex Goldman Sachs. Rappelez vous mes notes sur l'indice du slip cher à Alan Greenspan alors patron de la fed en 2009 avant le retour du masculinisme....

    Archive Avril 2009 - NECRONOMIE

     

    Nous sommes confrontés à un véritable changement de régime et non à un simple passage de témoin entre deux présidents de couleur politique différente.

     

    Il serait paradoxal qu’un gouvernement qui se proclame fièrement « souverainiste » et composé de « patriotes » accepte une relation de soumission envers la nouvelle administration américaine.

    Vittorio Emanuele Parsi

    Les réactions américaines face au refus de solidarité de la France ne sont d’ailleurs guère allées au-delà du changement temporaire du nom des frites — de French fries à Liberty fries — sur le menu de la cafétéria du Congrès et des repas de la Maison-Blanche. Pour donner la mesure du changement en cours, le président Trump a interdit à l’Associated Press d’assister aux conférences de presse de la Maison-Blanche, l’agence de référence étant considérée « coupable » de s’obstiner à appeler le golfe du Mexique par son vrai nom plutôt que par le nom artificiel de Gulf of America : comment ne pas penser à l’obsession du Mare Nostrum dans les rêveries néo-impérialistes de Mussolini ?

    Les alliés européens sont appelés à être de simples figurants du grand théâtre de la pax trumpiana — pendant que les oligarques du Kremlin et de la Maison-Blanche dépouillent les sols de l’Ukraine.

    Et aujourd'hui en prime de guerre, un clip d'un vieux copain nécronomiste l'inclassable et inclassé Jean-Louis Costes

    https://youtu.be/9Tfi39Y3rR0?si=J_Q3OAV_7A5M9eHh 

     
  • La menace fantôme ? les allemands ont choisi la relance

    Ursula von der Leyen a saisit l’occasion : l’Europe doit recommencer à s’armer jusqu’au bout. Et à la vitesse de la lumière. L’Ukraine nous le demande. Et, peut-être, l’histoire. Certainement, l’Allemagne ...

    En un temps record et grâce à une Grosse Koalition entièrement empreinte par le sens des responsabilités et de l’État et sans hésitation pro-russe, la CDU et le SPD ont inclus dans les pourparlers pour la formation du nouvel exécutif la création de deux fonds spéciaux pour financer la défense et les infrastructures. Le premier fond doté de 400 milliards et la second de 400 à 500 milliards.

    En attendant, l’Allemagne en crise fatale peut mettre en place une opération Covid 2.0 avec un effet de levier 4X sur ses comptes publics. Sans que personne ne dise rien. Il est nécessaire de s’armer avant que l’Armée rouge n’atteigne Lisbonne. Pour tous les autres, des miettes d’euro-obligations. laissant dépenser 4 fois ce qui était déjà mis en place en 2022. Sans contraintes, ni coordination, ni fiscalité commune. L’Allemagne de Friedrich Merz. Ancien Blackrock

    Money Power…