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Krack

  • No Money in my pocket

    Alors que le pouvoir créancier et l'ordre de la dette sont à nos portes, le point crucial à retenir est que toutes les recettes et remèdes que nous appliquions autrefois  seront précédés d'une seule question :

    En avons nous les moyens ?

    Ce que nous vivons n'est pas un hoquet passager, un ralentissement de l'économie qui précède une autre période d'expansion, un moment désagréable et temporaire qui va passer et appartenir à l'histoire, une fois que nous aurons bricolé un peu les impôts, les subventions, les allocations et les incitations destinés à stimuler une autre reprise par la hausse de la consommation. Les racines du mal sont allés beaucoup plus loin que notre possibilité de les atteindre.

    Les recettes traditionnelles ne financent plus l'innovation. J'en veux pour preuve l'Allemagne.

    La communication de Volkswagen sur son intention de fermer certaines usines en Allemagne a fait sensation. Ce serait la première fois que cela se produirait en 87 ans d’histoire. L'Allemagne a toujours été épargnée par la rationalisation des coûts. Pas cette fois. Cette fois, nous en sommes au sacrifice extrême. . Les 80% de responsabilité de ce que VW a communiqué résident dans les sanctions vertes.

     Tout y est. Car coupler un régime d’interdictions commerciales, financières et économiques et de vetos contre le principal fournisseur d’énergie à bas coût – la Russie – avec un agenda européen de destruction totale du secteur automobile au nom de la durabilité, équivaut à vouloir sanctionner l’entrée dans la phase terminale de désindustrialisation. , l’indice de la Bourse de Francfort continue sa course sans relâche. Totalement déconnecté.

    D’un côté, l’économie réelle et de l'autre la finance.

    Pour autant, , Volkswagen annonce pour la première fois son intention de fermer des usines pour faire face à la nécessité de réduire les coûts de production. Une situation qui reflète les difficultés que connaît l’ensemble du secteur au niveau national, notamment après l’effondrement des ventes de véhicules électriques neufs et par conséquent une réduction des bénéfices par rapport aux investissements réalisés. Le PDG du groupe Volkswagen, Oliver Blume, avait déjà récemment anticipé que l’entreprise adopterait un nouveau programme de coupes lors d’une interview exclusive au journal Welt dans laquelle il a confirmé le bilan négatif qui marquait une perte historique, relative au premier trimestre de 2024.
    Après 87 ans, 
    Volkswagen envisage pour la première fois la fermeture d’usines de production en Allemagne, une décision qui confirme la crise actuelle de l’ensemble du secteur automobile et, par conséquent, un ralentissement significatif de l’économie allemande qui, il y a quelques années encore, était tirée par les géants de l’industrie automobile. Le journal Bild a rapporté les déclarations officielles du PDG Oliver Blume, qui a déclaré que l’entreprise a préparé un programme de coupes, nécessaire pour compenser les dépenses engagées pour la conversion verte et l’abandon progressif des systèmes thermiques qui, cependant, n’a pas produit les effets escomptés. Les syndicats sont déjà sur le pied de guerre car la décision pourrait avoir un impact négatif en mettant en danger jusqu’à 110 000 emplois qui devaient être protégés par un accord de sauvegarde attendu jusqu’à la fin de 2029.

    Et nous petits français surendettés, incapables de dégager un excédent budgétaire, en avons nous les moyens ???

  • Siphonage de l'épargne des sud-coréens

    Suite à la panique de Wall street hier que les analystes traditionnels attribuent aux chiffres décevants de l'emploi et risque de récession voire à l'exubérance irrationnelle des Marchés, je me permets de dire qu'il s'agit aussi en fait d'un transfert de risques enième gesticulation de la Money Power. Une crise Immo commence tjrs par l'immobilier de bureaux.

     

    Goldman Sachs a décidé à commencé à sécuriser les fesses tremblantes de quelqu’un, reniflant l’odeur de la peur et la transformant en profit.

    Transfert des risques. Une belle obligation liée à un portefeuille de prêts de 2 milliards en contre-valeur et appartenant essentiellement au capital-investissement et à leurs lignes de souscription, ce qui est vendu comme un non plus ultra de la garantie contractuelle, mais, au final, ce n’est rien d’autre qu’une lettre de change. Mieux vaut se rappeler un nouvel acronyme : Srt. Significant Risk Transfer. Et ce quelque chose commence à grincer est démontré par  le lien qui suit publié seulement 24 heures plus tôt par une source qui ne peut certainement pas être accusée de complot ou de catastrophisme comme Bloomberg. Quelqu’un commence déjà à payer cher le billet pour la descente du manège des tarifs qui ont grimpé trop vite et dans un environnement trop ivre de rhétorique de tout va bien. Les investisseurs sud-coréens qui avaient misé lourdement sur la tranche la plus risquée – et la plus rentable – de prêts à l’immobilier commercial américain – en particulier aux bureaux – sont en fait confrontés à une véritable ponction de pertes, afin de ne pas se retrouver avec le match en main. Parce que le marché des prêts faciles et joyeux présente désormais la facture. Et même si la Fed pourrait commencer à réduire ses taux en septembre.

    Adieu les sud-coréens, la Money Power ne veut pas de vous...

    US Commercial Real Estate Draws in South Korea Investors - Bloomberg

     

  • Les décombres et la Money Power

     

    Un jour à l'époque de Crise et mutation sorti il y a maintenant treize ans, une lectrice aux grands yeux bleus avait défini mon livre comme «  imaginer le pire pour vivre le meilleur ».

    Le pire contrairement à l'économie est une science exacte, vous pouvez le constater maintenant avec le recul. Tout était dans ce modeste blog et mes livres.

    L'unique élément de surprise réside maintenant dans l'accélération foudroyante du processus de décomposition du corps social. Plus personne ne contrôle le monstre. L'implosion est proche. Au profit de quel fossoyeur se fera t-elle ?

    Il est à craindre que le nuage brun qui entoure le pays finisse par l'engloutir.

    Décontamination, dézombification, décivilisation, déconsommation...

    Décombres.

    Pour autant, il ne faut pas avoir peur du nuage brun puisque nous ne sommes plus souverains et que le pouvoir créancier de la Money Power est tel que tous les parlements sont condamnés à l'impuissance.

    C’est un article des Echos intitulé « Dette : la bombe à retardement des traders de l’ombre ».

    Pour le quotidien économique, « l’endettement des hedge funds et des firmes de trading menace la stabilité des marchés, redoute le Conseil pour la stabilité financière. La forte remontée des taux d’intérêt fait craindre des faillites en cascade dans la finance non bancaire. »

    A l'échelon mondial, la dette contractée par les « non-banques », à savoir les fonds d'investissement, hedge funds, assureurs…, est comparable à celle des ménages : 48.000 milliards de dollars contre 56.000 milliards.

    Leur dette, essentiellement contractée à court terme, représente près de 40 % de leurs capitaux. Les hedge funds empruntent notamment auprès de trois grands courtiers spécialisés de banques (Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan), qui s’approprient plus de la moitié des clients.

     

    MONEY POWER

    Pour ceux qui ne l'ont pas vu

    Jean Pierre Crépin GJ constituant. - YouTube