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crise - Page 56

  • Plus près du caniveau

    A Zéphyr,

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    Au moment où les jeux d’argent connaissent un engouement sans précédent, il en est un qui se pratique dans la rue avec un matériel minimum et qui me semble promis à un grand avenir :

    Le plus près du caniveau

    La règle est simple, elle consiste à envoyer une pièce le plus près de la bordure du caniveau sans tomber dedans.

    C’est ce qu’on fait toutes les démocraties de Marché oubliant par delà la règle nécronomique : La dette on peut jouer avec … pas s’y suspendre...

    Dans ce contexte, il était logique que la conversion de la dette privée en dette publique se solde par des dégradations de notes des Etats par les agences de notation.

    Unique solution désormais : Prendre le contrôle des agences de notations ou en crée une, ce vers quoi nous nous orientons. Il est vrai que pouvoir se noter soi-même, c’est l’idéal …et la garantie de pouvoir emprunter aux meilleurs taux ad vitam eternam.

    Notes virtuelles = Emprunts virtuels = Dettes virtuelles

    Ainsi tout serait holistique

    A ce stade la virtualité de l’argent sera tellement apparente qu’ il n’y aura plus de raison d’objective de ne pas garantir un revenu d’existence digne de ce nom à tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas travailler plus pour gagner plus et autres travailleurs délocalisés dans leur propre pays, condamnés à s’appauvrir sur le lieu même de leur richesse.

    D'ici très peu de temps, les plan de relance de la demande (argent sans travail) apparaîtront pour les plus démunis qui désormais exclus du crédit ne peuvent plus faire leur vrai métier : Consommer....

    Le travail n'étant là que pour les occuper et maintenir la cohésion sociale.

    Nous serons alors bien loin du RSA...

     

  • PIPOTI PIPOTA / THE END

     

    Allons nous rester pendant une décennie à observer la Chine au télescope nécronomique ???

    En attendant que ses habitants aient les moyens de consommer ce qu’ils produisent...???

    La fameuse demande intérieure qui réglerait l’équilibre du monde … car cela signifierait que les salariés chinois sont mieux payés et bénéficient des mêmes droits sociaux que nous ???

    La réalité Marketing est encore plus terrifiante que la réalité économique…

    Dans un monde où dés les années 50 est apparu que le capitalisme tirait moins de profit du travail des salariés que de leur propension à acheter n’importe quoi et où le capital qui importait le travail, s’exporte désormais vers lui,  le citoyen des Démocraties de Marché réalise au bout de soixante ans qu’il est bien moins utile en tant que salarié qu’en tant que consommateur…

    60 années durant, nous aurons passé notre temps à acheter n’importe quoi à des prix exorbitants sans même se rendre compte à quel point nous nous faisions arnaquer dans les achats les plus quotidiens quand il ne s’agissait pas d’acheter des produits qui ne nous étaient d’aucune utilité.

    Nous sommes tous contaminés, raison pour laquelle la bulle verte, la seule qui puisse nous sortit de la Très Grande crise, aura du mal à décoller.

    D’ici là, compression des budgets oblige, les uns et les autres contraints de modifier leurs comportements de consommateurs (comme pendant les guerres), la plupart des gens étant à 1000 euros près, beaucoup d’arbitrages (comme à la bourse) dans nos habitudes devrons s'effectuer. Nous entamerons collectivement la phase de décontamination et nous tirerons le bilan de ces Marques qui nous ont tant aimés (France telecom, vous aime, votre banquier vous aime…)

     

    Pendant toute cette période, il sera quasi impossible pour les gouvernements et pour les entreprises de communiquer avec leurs publics…sans l'appui d'un nouveau type d'ONG, agence de notation sociétale contrepoids des agences de notations financières.

    Cela sera la période de l’ Huzun au sens d’Orhan Pamuk : c'est-à-dire un sentiment collectif ressenti par des millions de gens à l’aube d’une mutation…Une sorte de nostalgie, mélancolie collective…l’effet culminant de la crise…Cela sera aussi la période de graves troubles sociaux…

    En pourrait-il être autrement au lendemain d’une cuite qui aura duré soixante ans… ???

    La promesse d’un monde meilleur conditionnant la vente de la bulle verte n’est pas certaine de recueillir l’adhésion du plus grand nombre

    La floraison d’annonces de bonne volonté type taxe carbone, de petits autocollants verts sur des produits rebaptisés green ceci green cela n’y feront rien…

    Zéro crédibilité…

    Ceux qui n’ont de cesse de nous vendre du jetable veulent maintenant, nous vendre du durable.

    Les mêmes…Dont l’unique stratégie marketing aura été l’obsolescence programmés des produits pour générer leur renouvellement.

     

    La perte du bonheur dans les démocraties de Marché engendrera l’épuration des besoins…

    Cela sera alors l’Apocalypse des Marques…

    En route vers le grand Splaashhh…La piscine des ténèbres de l’économie…où mêmes les billets font la planche…

  • En route vers le grand Splaashhh

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    Aux Icebergs qui dérivent, aux sépultures d’entreprises, aux villes fantômes...

     

     

    Pendant que s’affronte l’axiome économique

    « Un nouveau né est un client trouvé dans les démocraties de Marché »

    Et l’axiome nécronomique :

    Un salarie suicidé est un consommateur décédé

    Le monde découvre avec stupéfaction avec l’apparition notamment aux USA de nouvelles villes fantômes comme au temps du far west…que l’entreprise est faite pour créer des richesses pas des emplois…

     

    Et que le salarié n’est qu’un mal nécessaire et l’unique variable d’ajustement entre la Production et la consommation dans un monde qui ne veut que des auto-entrepreneurs de proximité pour mieux optimiser son bilan et mieux rémunérer ses actionnaires.

    Un management qui se s’appuierait pas sur la logique de résultat n’est plus un management mais un ménagement…

    Ainsi fonctionnent les Démocraties de Marché ou un salarié vaut bien moins qu’un consommateur, la consommation étant la clef de notre avenir commun.

    Sauver les banquiers sans réelle contrepartie revenait à tendre les bras vers des gens qui voulaient nous les couper.

    Conséquence de tout cela…La disruption est consommée…et l’incapacité de faire tourner une roue carré au plan mondial apparaître définitivement au plus grand nombre au vu du carnage annoncé…

    Les actifs toxiques de demain sont les défaillances de cartes de crédit d’aujourd’hui…

    Condamnés que nous sommes à nous appauvrir sur le lieu même de notre richesse…

     

    Nécronomiquement votre