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depression - Page 45

  • Y-a t-il encore un raider au Lac Lehman ? ? ?

    Que Lehman Brothers ne trouve pas un repreneur au plan mondial, qu’il leur soit impossible de lever des capitaux à nouveau car lis viennent de le faire encore en juin, devrait éclairer beaucoup de gens sur l’ampleur des dégâts.

    Mais pire encore :

    Une capitalisation d’à peine 11 milliards
    Une valeur nette comptable de 24 milliards
    Dans les années 80, une OPA hostile présentant un tel ratio aurait été bouclée en trois jours.
    Les deux jours suivants auraient servi à désosser la boîte et à vendre les actifs par appartements
    La semaine était finie.
    On passait à autre chose….

    Si l’opération ne se fait pas, cela signifie tout simplement que comme les autres banques d’investissements
    (voir France avec Natixis)
    Lehman Brothers n’a plus de business model et dans ce cas quelle peut être sa valeur??? Que vaut une Banque qui doit réinventer son métier ? ? ?

    Mais ils sont où ??? les Warren Buffet et consorts qui semble être encore les modèles et référents chez les contaminés.
    (Ah oui, j ‘oubliais, Soros, il veut plus entendre que parler de la Chine…)

    Méditons donc sur cette grand phrase de Warren sur la guerre des classes :

    « Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner »

    Il paraît, nous dit-on qu’il ne se trompe jamais
    .

    Nécronomiquement Votre

  • Maman, j’ai épousé un contaminé….(du bobo au gogo)

    Qu' ils étaient beaux et sexy, ces jeunes gens propriétaires d’appartement de plusieurs centaines de milliers d’euro a tout juste trente ans.
    Qui plus est , il avaient confiance en l’avenir et le manifestaient en prenant des crédits de 25 parfois 30 ans.
    A coup sûr ils feraient des bons géniteurs tant ils sécurisaient la sécurité.
    C’était l’âge de pierre qui précédait l’âge sévère, avant que la contamination par le crédit facile apparaisse,
    Et fasse chuter le monde.
    En ce temps, on nous disait que le France serait épargnée à l’inverse des autres pays du monde car nous n’avions pas connu les taux variables et que les besoins de logements étaient immense en France., ce beau pays ou les gens avaient pourtant paradoxalement tant de mal à se loger.

    Un seuil petit détail mais qui changeait tout avait été omis :
    La surévaluation de l’immobilier par rapport aux revenus des ménages qui même en allongeant la durée des crédits de 15 à 25 ans durant la dernière décennie devaient s’engager sur des prix hallucinants.

    Le calcul était pourtant d’une simplicité biblique :

    De 1997 à 2007, le PIB avait progressé de 50 %, dans le même temps, l’immobilier avait augmenté de 147 %,
    Grâce à l’abondance du crédit qui avait créé cette inflation démentielle.
    La roue carrée cessait de tourner avec des prix de 3 fois supérieures à la richesse générée.
    Des centaines de milliers de couples avaient sacrifié leur avenir sur l’autel du saint-crédit et de la propriété.
    Ils étaient désormais contaminés et endettés pour la vie contraints de rembourser une sur-valeur de 30 à 50 % suivant les régions, du prix réel.

    Les Bobos qui avaient acheter des appartements en centre villes à des retraités devenus depuis imposable sur la fortune, allaient se transformer en Gogos.

    Les non contaminés (non endettés) devenaient les sex symbols des banquiers de la prochaine décennie.

    Nécronomiquement votre

  • Plan de relance "à la française"

    "Il faut souvent changer d'opinion pour être toujours de son parti."
    Cardinal de Retz

    Le RSA n'est pas un rêve ou un projet humaniste destiné à extraire de la misère les 3,7 millions de personnes qui sont concernées par sa mise en œuvre

    Le RSA est, en fait, un plan de relance déguisé.

    Qu'attend-on réellement de ces nouveaux esclaves ???

    Réponse : Qu'ils consomment plus...
    Et que cette consommation, ajoutée à un endettement type crédit pour pauvres, de cette armée de réserve génère
    au moins 0,5 du fameux point de croissance qui manque à notre pays et que notre président avait promis d'aller chercher avec les dents.

    Imaginez une seule seconde (hypothèse farfelue) que les "bénéficiaires" du RSA se mettent soudainement à épargner la différence entre le RMI et le RSA, et ne l'injectent pas dans la consommation, imitant ainsi ceux dont les capitaux vont être taxés pour son financement.
    Nul doute alors qu'il serait supprimé immédiatement.

    Nous sommes donc bel et bien devant un plan de relance de la demande.
    L'ampleur de nos déficits interdisant un plan de relance keynesien plus traditionnel à l'image de ce que font les autres pays.

    la main qui dépense est préférable à la main qui se tend qui est elle même préférable au poing sur la gueule.
    Ceux qui ont manifesté leur hostilité à cette nouvelle taxe ferait bien de s'en rappeler.


    Nécronomiquement votre