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  • Ne payez pas...

    energie,dont pay,mouvement anglais,ne payez pas,superprofits,emeuteLa révolution a commencé » : 93 000 Britanniques et le nombre s'accroit tous les jours vont cesser de payer leurs factures d’électricité au milieu de la tempête d’inflation dans un pays quia pourtant déjà taxé les superprofits

    Don’t Pay (dontpay.uk)

    Fait dire qu on annonce 350 euros par mois par menage dés cet automne

    nous ça tient jusqu'a fin décembre avec la levée du bouclier energie...On verra alors si on ne taxe pas les superprofits pour faire taire l'opinion.

    Vidéo - « Don't Pay UK » : le mouvement qui inquiète le go

  • Le pouvoir de non achat (ou Non H.A)

    «Il y a beaucoup d’anarchistes qui n’ont absolument rien contre la technologie. Ils se contentent de vouloir un monde où la technologie serait utile et non nocive. Notre point de vue est qu’il y a là une énorme illusion, et que le problème de l’appauvrissement de la vie des individus comme celui de la société ne sera pas résolu par la technologie. Cela tient aux fondements du caractère si chroniquement néfaste de la structure de notre société. »

    Unabomber

     

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    Le continuum de l’espace-temps commercial est expansible. Ses yeux sont les diodes lumineuses aux aguets qui nous regardent nuit et jour. Témoins optiques rouges ou verts toujours allumés même quand les gadgets qu’ils signalent ne le sont pas. L’espace-temps commercial n’est jamais éteint seulement en pause. En attente prêt à redémarrer et à ouvrir une session et de poursuivre votre vie virtuelle de consommateur. 

    Dans l’espace-temps commercial des démocraties de Marché, nul est besoin d’un clic  de souris pour dire « oui, j’entre », nous sommes dedans tant que nous n’avons pas choisi d’en sortir. Simplement nous sommes en mode consommation passive en mode automatique. Nous sommes devenus des gadgets consommateurs jetables et périssables. Une vie de consommateur est une vie d'obsolescence programmée.

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    La pauvreté est le rempart absolu comme le consumérisme totalisant mais le consumérisme est un cancer des limbes. Le manque de pouvoir d’H.A ronge l’individu et les malades sont épris des maux dont ils vont crever.

    C’est le roulement, et non le volume, des achats qui mesure le succès dans la vie de l’Homo consumens. Nous sommes ce que nous consommons/ Je suis ma voiture, je suis mon ordinateur, je suis mon smartphone…

    Malheur à ceux qui, en raison d’un manque de pouvoir d'H.A sont condamnés à continuer d’utiliser des biens qui ne tiennent plus leur promesse de sensations nouvelles et jamais essayées ; malheur à ceux qui, pour la même raison, se retrouvent coincés avec un seul bien au lieu de pouvoir choisir parmi un assortiment complet et d’apparence inépuisable. Ces gens-là sont les exclus de la société des consommateurs, consommateurs imparfaits car travailleurs inadéquats et incompétents, en un mot, des losers peu formés et insuffisamment flexibles, des zombies au milieu de l’opulence du banquet des winners de la mondialisation.

    Le consumérisme et son étendard du pouvoir d’H.A ne sont rien d’autres qu’un processus qui vise à l’élimination totale de notre « moi » de citoyen. À sa privatisation au profit des Marques et Enseignes. Le citoyen-consommateur ou le consom’acteur n’est qu’une gigantesque arnaque. Un pacte faustien où l’on gagne en tant que consommateur ce que l’on perd en tant que producteur (produits importés, travail exporté). La petite maison du consommateur souverain (achetez français) dans la grande prairie mondialisée n’a aucune crédibilité. Même en Corée du Nord...

    https://www.youtube.com/watch?v=Tm9TvFQmdyo

     

    Changer, cela veut dire que les citoyens réaffirme leur souveraineté démocratique sur l’économie. Un changement radical, une révolution puisque ceux qui ont des besoins authentiques comme les exclus du systèmes et les travailleurs pauvres ne sont pas en mesure de payer pleinement leur satisfaction. D’où la théorie nécronomique d’être payé pour consommer (notre vrai travail) que ceux qui lisent ce blog connaissent.

    Ce changement nous ne pourront l'obtenir que par le pouvoir du non H.A qui seul permet de rompre avec l'enfer

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    -Fantômisation des capitaux vers des paradis fiscaux;

    - Domination du travail mort (ou en voie d'extinction) sur la légion des damnés au chômage ou travailleur pauvre

    - Unique perspective celle de devenir un consommateur zombie dans un centre commercial virtuel ou réel

    Lorsqu'il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre. Nous avons pour nous le nombre.

  • L"économie selon les nécronomistes

     

     

     

    payer pour consommer,captal,effondrement,choc,emeute,gilets jaunes,ecologie,evolution,revolution consumeristeDans la plupart des régions du monde et dans tous les pays industrialisés sauf un la consommation fait du surplace par manque massif de pouvoir d’achat. Les États-Unis sont cette exception. Là-bas c’est l’effet inverse, seule la consommation de masse toujours croissante soutient la conjoncture alors que l’exportation stagne et que l’on accepte des excédents d’importations dantesque. C’est le miracle de cette économie vaudou, expression employée par Georges Bush pendant la campagne de 1980 pour qualifier la politique économique de Ronald Reagan.

    Cette même économie vaudou qui génère les consommateurs zombies tels que je les évoquais en 2008 (en même temps que les taux zéro qui étaient à venir et dont on ne parlait pas encore…). Une situation où les dépenses publiques sont réduites où les transferts sociaux diminuent où les prix augmentent et les salaires n’augmentent pas. Autrement dit une situation où l’économie est financée par des ménages qui s’endettent via des crédits conso.

    Si l’on considère comme moi (et d’autres) que le capitalisme est le régime dans lequel l’activité productrice et les produits ne servent pas à satisfaire des besoins, mais à alimenter le cycle incessant du travail qui valorise le capital et du capital qui emploie du travail, on en arrivera à déduire en poursuivant le raisonnement que ceux qui s’endettent via les crédits conso payent en fait pour travailler et pire encore payent pour valoriser un capital qui n’est pas le leur…vous me suivez ???

    Raison pour laquelle, j’ai toujours soutenu la thèse selon laquelle, nous devrions au minimum être payés pour consommer et au maximum toucher un intéressement sur les profits que l’on génère via cette consommation.

    Vous me suivez toujours ???

    Bref, il faut inverser le processus sinon nous allons vers l'effondrement programmé dont je vous parlerai prochainement.

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