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krack - Page 6

  • Lagarde toujours hagarde

    Lagarde admet une inflation à la hausse et des risques géopolitiques en Europe (msn.com)

    À l’heure actuelle, il semble que les banquiers centraux se livrent au noble art de la procrastination dont mon ami Marcel la feignasse est passé maître. Le conseil d’administration de la Fed se réunira à nouveau prochainement avec pour objectif une réduction progressive (réduction des mesures de relance monétaire) annoncée . Cependant, avec la dégonflement de la bulle Covid, comment les élites vont-elles gérer les taux d’intérêt quasi nuls et le financement direct du déficit ? En termes plus explicites : quel nouvel « événement contingent » ou « intervention divine » les sortira des ennuis ? S’agira-t-il d’extraterrestres ? Une attaque cyber-terroriste contre le système bancaire ? Un tsunami dans l’Atlantique ? Jeux de guerre en Asie du Sud-Est ? Des tensions russo ukrainiennes ? L'effondrement de la Turquie ?Une nouvelle guerre contre le terrorisme ?

    La liste de courses est longue.

  • NEWS DU FRONT

    Le bouton de la hausse des taux seul moyen de combattre l'inflation fait trembler tout le monde. L'avenir du monde dépend de la FED

    Le planché est fissuré et que la FED siffle prématurément la fin de la récré où tout monde s'est gavé ces deux dernieres années terrorise. La fête du slip est terminée et il va falloir vendre l'austérité sous le nom de sobriété heureuse car il ca falloir rembourser un tout petit peu. Auquel cas sur les Marchés actions,cela veut dire moins 15 % au minimum et apres down by the deep vers les moins 30%

    L'immobilier suivra dans un second temps...

    Lourde est donc la responsabilité....et la pression

    Tous les petits jeunes qui se sont lancés comme autoentrepreneur dans le conseil financier pour faire du trading quotiden vont déchanter.

    "La Fed reste la grosse histoire", a expliqué Ross Mayfield, analyste chez Baird. Les investisseurs ont le sentiment qu'elle "semble plus agressive avec chaque nouveau discours, chaque nouvelle information. Et, logiquement, c'est mauvais pour la tech et les valeurs de croissance".

    Certains analystes évoquent désormais une hausse de 50 points de base du taux de la Fed (0,50 point de pourcentage) dès la réunion de mars, alors que l'institution procède généralement par quart de point (0,25 point de pourcentage)

    Ce matin, j' ai été reveille par Marcel la feignasse qu'on ne vous présente plus et qui venait de décrocher sur un kiosque une Une du journal le point sur la Grande Démission ». Tous ces gens qui ne veulent plus travailler pour faire n'importe quoi après le COVID. Mouvement que l'on appelle la Grande Résignation aux USA.

    « Je vais avoir de nouveaux adhérents...».

    Pour rappel, Marcel est Président de l'inaction française. Mouvement aux conditions assez strictes puisqu'il faut pour adhérer justifier d'au moins 20 ans d'inactivité.

    Je lui ai dit qu'avec la transition énergétique et la fin du moteur thermique 2030 il aurait de nouveaux venus. Car il faut bien le dire la fameuse destruction créatrice Schumpétérienne sera surtout de la destruction. Des centaines de milliers d'emplois et pas uniquement chez les constructeurs automobiles. Et quelqu’un qui fait le même boulot depuis vingt ans, il ne suffit pas de l'envoyer en formation pour qu'il devienne opérationnel le demain.

    Alors la mobilité sociale ? Pas évident pour ceux qui sont proprio d'une maison classée énergiquement F ou G donc inachetable sauf à faire des dizaines de milliers d'euros de travaux ? Leur prime de licenciement ne pourra payer tout ça.

    Au chapitre des bonnes nouvelles, la nécronomie menant à tout, on va sortir du ghetto pour aller s'installer non loin dans un quartier populaire mais moins qu'ici depuis le Mur de la Honte et le déversement des crackers.

    Cerise sur le gateau, d'après mes calculs, nous allons économiser 300 euros par mois loyer et énergie. La hausse de l'énergie étant tendancielle, on ne peut refuser cette opportunité nécronomique.

    Et puis on va être au bord du canal de l'Ourcq, en été cela peut être sympa...

    La grande démission - une réalité en France ? (workelo.eu)













     

  • LE KRACK DE LA LIVRE TURQUE

    Vous le savez chers amis nécronomistes, la Turquie où je compte beaucoup d'amis est un pays que je connais bien pour y avoir monté une sociéte dans des sphères proche de IMKB, l'équivalent de l'autorité des Marches Financiers en France. C'est également dans ce pays que j'ai été informé des travaux de Nouriel Roubini connu aujourd'hui sous le peseudonyme de Docteur Doom qui alerta à l'époque sur la crise à venir. Ce qui m'a permis de commencer à écrire sur ce sujet dés 2005.

    Aujourd'hui la crise balaye le pays et les turcs ont perdu confiance dans leur monnaie. Erdogan a viré trois banquiers centraux depuis le début de l'année dernière et le Président à l image des pays occidentaux a considéré que l inflation était le fruit d'un effet « bottleneck » (goulot d'étranglement dans la chaîne d'approvisonnement lié au COVID)

    Il apparaît maintenant que conformément à ce que nous annoncions, l inflation est là pour rester. Problème pour tous comment combattre l'inflation sans remonter les tauxseul moyen de la combattre ? Mission impossible car remonter les taux fortement peut entraîner un double Krack Marchés Actions et Immobilier...La Turquie nous démontre aujourd'hui avec sa crise financière ce qui peut nous arriver et même nous contaminer.

    Le Président Erdogan s'est engagé à réduire l'inflation turque à 4% l'an. Il doit rêver. Elle est officiellement de 21 %, officieusement de plus de 40 % et certains économistes la mesure même à à 137,76 % l'an, plus de 6 fois le faux taux officiel. Dans le monde réel, les taux d'intérêt suivent l'inflation

    Le 25 novembre 2021, le taux de change de la livre turque par rapport au dollar américain était d'environ 12 lires par dollar. À la mi-septembre, le prix était encore aux alentours de 8,50. Ainsi, aujourd'hui, vous obtenez 40 pour cent de lires de plus par dollar qu'il y a deux mois. Il y a cinq ans, en novembre 2016, la lire était d'environ 3,50. Ainsi, aujourd'hui, vous obtenez près de trois fois et demie plus de lires par dollar qu'il y a cinq ans. Selon le Global Debt Monitor, la Turquie avait des dettes totalisant environ 153% de son produit intérieur brut au 2e trimestre 2021. Avec un PIB d'environ 720 milliards de dollars US en 2020, cela correspond à peu près à une dette de 1 100 milliards de dollars. La dette extérieure était de 446 milliards de dollars pour le deuxième trimestre 2021. Cela correspond à 62 % du PIB.

    Selon les calculs de l'Institute of International Finance, la dette en devises de la Turquie s'élevait à 80 % du PIB à la mi-2021. Cela représenterait environ 576 milliards de dollars. La Turquie a donc d'importants passifs en devises. Autrement dit, lorsque la livre s'affaiblit, le service de la dette en devises étrangères devient plus difficile. Une partie importante de cette dette devra être remboursée dans les 12 prochains mois. Fin septembre 2021 c'était, selon la définition, entre 125 et 168 milliards de dollars. Comment ces dettes sont-elles censées être remboursées face au krach de la livre ?

    Les entreprises turques à elles seules ont actuellement 33,8% du PIB ou plus de 240 milliards de dollars de dette en devises étrangères. Si vous convertissez les passifs en livres, cela signifie que ces entreprises doivent désormais payer 40 % de plus du service de la dette en livres turques qu'il y a deux mois, soit 3,4 fois plus qu'il y a 5 ans. Plus précisément : si une entreprise a contracté un prêt de 100 millions de dollars il y a cinq ans, elle a reçu 350 millions de lires pour cela à l'époque.

    Aujourd'hui, l'entreprise doit rembourser 1 200 millions de lires. Cela pourrait mettre certaines entreprises en difficulté de liquidité et entraîner des problèmes de service de la dette. Il en va de même pour le gouvernement turc, qui est endetté avec 23 % du PIB en devises étrangères, et les banques turques, qui ont également une dette en devises étrangères s'élevant à 23 % du PIB .

    En bref : la chute spectaculaire de la lire pourrait et devrait conduire de nombreux débiteurs turcs à avoir des problèmes de remboursement. C'est d'autant plus probable que la confiance des consommateurs turcs a atteint son plus bas niveau depuis le début de la collecte des données en 2004 en novembre 2021. Les prévisions de consommation intérieure et donc de développement économique sont extrêmement mauvaises, malgré la hausse des exportations. Même le taux d'inflation actuel d'un peu moins de 20 % ne contribue pas exactement à renforcer la confiance et l'optimisme des consommateurs quant à l'évolution des devises.

    En outre, les taux d'intérêt à long terme en Turquie ont considérablement augmenté ces derniers mois. Les obligations d'État turques d'une durée de 10 ans ont actuellement un taux d'intérêt supérieur à 20 %, soit environ huit points de pourcentage de plus qu'il y a un an . Le refinancement via le marché domestique est actuellement extrêmement coûteux pour de nombreux débiteurs et n'est pas une solution facile.

    Compte tenu du montant total relativement élevé des dettes en devises étrangères de plus de 570 milliards de dollars américains, même en comparaison internationale, les problèmes de paiement des débiteurs turcs pourraient rapidement s'étendre aux marchés obligataires mondiaux et y entraîner une baisse des prix. Il est donc très possible que les problèmes financiers turcs provoquent un choc sur les marchés obligataires et y déclenchent éventuellement une réaction en chaîne.

    Pour rappel, peu avant sa faillite en 2008, Lehman avait une dette de 613 milliards de dollars. Ce montant était suffisant pour déclencher une crise financière mondiale. Les dettes de la Turquie sont d'une ampleur similaire et pourraient donc bien avoir ce qu'il faut pour déclencher une crise financière mondiale.La Turquie est-elle le premier domino à tomber cette fois, comme Lehman l'a fait en 2008.

    Comment exactement les problèmes de dette turque pourraient-ils affecter les marchés financiers mondiaux ? Si les premiers créanciers turcs ne peuvent plus assurer le service de leur dette, cela devrait entraîner une baisse du prix des obligations turques. De telles turbulences dans un marché émergent majeur peuvent facilement conduire à des craintes des investisseurs et à une fuite générale des obligations risquées par les investisseurs sur les marchés obligataires. Concrètement, les obligations des autres pays émergents devraient subir des pressions dans un premier temps et conduire à des retraits de capitaux des pays industrialisés, notamment des USA, des pays émergents à risque.

    A l'instar de la crise de l'Asie du Sud-Est à la fin des années 1990, cela se traduit rapidement par des turbulences monétaires, plus précisément des krachs monétaires dans les pays émergents. Mais ce ne sont pas seulement les obligations des pays émergents qui sont susceptibles de rencontrer des problèmes, mais aussi les débiteurs avec de mauvaises notations de crédit dans les pays industrialisés, en particulier les obligations à haut rendement et les obligations BBB, des sociétés zombies, pourraient se retrouver sous les roues.

    Si une telle perte de confiance ou peur continue de se propager, comme en 1907 ou 1929 par exemple, et qu'elle se transforme en panique, alors cela peut rapidement entraîner les marchés boursiers vers le bas.

    Les prix de l'immobilier subiraient alors également une forte correction car l'immobilier est financé par des dettes énormes. Fin 2020, les marchés obligataires internationaux avec un volume de marché de 123,5 billions de dollars étaient plus importants que les marchés boursiers mondiaux avec 105,8 billions de dollars. En d'autres termes, il y a plus d'argent investi dans les obligations que dans les actions dans le monde.

    Par conséquent, lorsque les marchés obligataires s'effondrent, ils peuvent facilement entraîner les marchés boursiers avec eux.

    En fin de compte, le fonctionnement de toutes les relations d'endettement, de tous les crédits et surtout des énormes marchés obligataires, repose sur la conviction des donateurs, sur la confiance que l'argent sera remboursé.Le mot crédit vient de credere, croire.Si la croyance des créanciers brise la confiance des investisseurs, cela conduit à un krach général des marchés financiers.Les effets sur l'économie réelle seraient dévastateurs.L'euro pourrait alors aussi être remis en cause, ce qui entraînerait des bouleversements économiques et sociaux imprévisibles en Europe continentale.

    Le potentiel de krach sur les marchés boursiers, obligataires et immobiliers est aujourd'hui nettement plus élevé qu'en 2008. La chute pourrait donc être nettement plus importante que lors de la crise financière de 2007 à 2009. Les dettes de la Turquie pourraient jouer aujourd'hui un rôle similaire à celui des dettes des Lehman en 2007/