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stagflation - Page 10

  • De l'euphorie à la dépression....

    Phase 1 : Création de la bulle ou de l’illusion
    Les riches et les institutionnels, ceux qui disposent de fonds propres ou de cash achètent (immobilier, action, or)
    Phase 2 : Faire monter la mayonnaise
    Dynamique de hausse : investisseurs et spéculateurs (classes moyennes) rejoignent les riches
    Phase 3 : Mise en place opérationnelle de l’illusion
    Crédit peu cher et distribution massive de crédit aux pauvres pour leur faire croire qu’ils peuvent s’enrichir
    Phase 4 : L’euphorie
    Les prix des actifs (immobilier,action) augmentent, tout le monde est dans la bulle (ou croit y être)
    Phase 5 :La chute
    Les riches vendent, ce qui stabilisent les prix en annonçant la fin de la bulle en communiquant progressivement des mauvaises nouvelles)
    Les classes moyennes stressent…
    Phase 6 : La dépression
    Les pauvres qui se sont endettés au delà de toute raison prennent le bouillon (par exemple les blacks et les latinos aux USA)

    C’est trop tard, la consommation des pauvres et des classes moyennes est contaminée
    Le sentiment de s’enrichir sans produire disparaît …C’est la très grande dépression (2008-2012)

    Nécronomiquement votre

  • Krach mondial : Récession ou rééquilibrage ?

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    La crise actuelle marque la fin d'une ère d'expansion de degré de solvabilité basée sur le dollar comme monnaie de réserve internationale (Amérique du sud, Asie, Arabie etc.…).
    Les crises périodiques et la constitution de bulles telles que nous les avons connues (bulle 0r, bulle Actions, bulle Internet, bulle immobilière etc.…) n’en étant que des épiphénomènes.
    La crise actuelle est le point culminant d'une Méga-bulle qui a duré pendant plus de 60 années.
    La globalisation a permis aux USA d’aspirer l'épargne du reste du monde et consommer plus que le pays a produit.
    Forçant même les chinois, à produire toujours plus, à créer de la richesse en totale déconnection de la création de monnaie (le yuan sous-évalué).

    Bien qu'une récession dans le monde développé soit maintenant inévitable, la Chine, l'Inde et certains des pays producteurs de pétrole sont sur des trains de croissance très élevés qui les préservent de la récession.
    Le ralentissement et la récession de leur principal client est pour eux une aubaine sur le plan de la stabilité dans des pays confrontés à l’hyper-croissance (Chine + de 11%°) et sont même contents de souffler car les flux migratoires (paysans vers les villes) vers leurs mégapoles deviennent ingérables et soulèvent de graves problèmes de politique interne.

    On pourrait donc penser fort logiquement que la crise financière actuelle n’est pas à proprement parlé une récession globale mais un rééquilibrage radical de l'économie mondiale, avec un déclin des USA et l’ascension de la Chine, de l’Inde ou de la Russie assise sur son pétrole et son gaz.

    Il n’en est rien, car ni la Chine ni la Russie ne sont des démocraties et les tensions politiques et les tentations protectionnistes comme la TVA sociale (en France) et autres taxes sur les importations que les USA seront contraints de mettre en place pour relancer leur économie vont générer des tensions politiques extrêmes et des mesures de rétorsion.

    Car le défi pour la survie est maintenant pour chaque pays de produire plus en richesse locale qu’il ne consomme en produits importés.


    Dans la zone euro, Le royaume Uni, l’Irlande et l’Espagne, tous les pays dont la croissance n’a été basée que sur la construction et les services financiers sont les premiers impactés et la récession s’avère pour ces pays inévitable.
    Le taux de chômage en Espagne a augmenté en 2007 pour la première fois depuis 2003, se situant à la fin du quatrième trimestre à 8,6% de la population active contre 8,3% fin 2006, a annoncé ce jour l'Institut national de la statistique (INE).
    La France fait cocorico en affirmant partout qu’elle est peu touchée par la crise financière, c’est vrai pour l’instant car nous n’exportons pas et notre faiblesse structurelle est pour l’instant une force.
    Mais le problème de la France est tout autre : déficits budgétaires depuis trente ans et la dette du pays (2000 milliards d’Euro) ainsi que notre incapacité à exporter d’ou le déficit commercial record.
    La vérité est que nous importons de la pauvreté et que nous exportons de la richesse.
    L’Italie sera quant elle, le premier pays occidental à faire faillite et sera contrainte de quitter l’Euro.

    .

    Nécronomiquement votre

  • Pas de pitié pour la croissance

    Faisant suite à ma note d'hier "La charia du marché" et aux hypothèses soumises par Daniel dans ses commentaires :

    a: inflation forte (hausse des actifs + des salaires-hé oui car sans les salaires ça ne marche pas!!!)
    b: déflation (baisse du prix des actifs et monnaie refuge)


    je me permets de signaler en tant que nécronomiste, qu' il existe une hypothèse médiane, celle dans laquelle nous nous trouvons en France bien que cela soit encore caché :
    La stagflation (stagnation + inflation)


    François Fillon a beau faire cocorico avec notre 1,9 % de croissance, qu'en serait-il réellement sans notre deficit budgétaire cette année de 48 milliards
    (idem pour l'an prochain)
    Quel serait notre taux de croissance sans ces 48 milliards de dépenses publiques et sociales qui soutiennent notre économie artificiellement ?
    En vérité, nous serions déjà en récession alors que nous sommes au tout début du krach mondial et que nous n'avons pas encore effectué une seule réforme de fond prisonnier que nous sommes des différents corporatismes.
    Tous pour un...Chacun pour soi...

    Mon cher Daniel, toi qui vis en Allemagne dont le budget 2007 est équilibré (donc une vraie croissance), n'oublies pas que
    Le théorème d'Helmut Schmidt, qui était chancelier social-démocrate d'Allemagne lorsqu'il le formula, est toujours vrai : les marges brutes d'aujourd'hui font les investissements de demain qui, à leur tour, font la croissance, le pouvoir d'achat et la consommation d'après-demain.
    NB marge brute = Différence entre le prix de vente d’un produit et le coût de revient qui ne comporte que le coût de production ou d’acquisition.
    (par extension marge avant paiement des salaires)

    Contrairement, à ceux que disent les media et les hommes politiques de droite et de gauche confondus, la France des entreprises , ce n'est pas le CAC 40, ce sont les indépendants,les artisans et commerçants, et TPE et les PME, or depuis trente ans bien qu'étant la vache à lait du pays, nous avons toujours été maltraités et considérés comme des sous-merdes, et cela continue, écrasés que nous sommes par les charges, taxe professionnelle et autres rackets... car on ne fait pas la différence entre les gros et les petits...Pire que cela, on préfére nous voir rmiste qu'indépendant...Un rmiste , on le controle...il suffit de s'être rendu une fois dans un Ursaaf où l'on est limite traité comme un voyou pour s'en rendre compte (keskiveu cmec là, y va chercher à nous entuber...)

    Concrétement, les marges brutes des entreprises françaises hors CAC 40 n'arrêtent pas de décroitre et deviennent bien inférieures à celles de nos voisins allemands.

    Sans investissement, pas de croissance et sans croissance pas d'augmentation des salaires, c'est aussi con que cela...et le fameux paquet fiscal qui était censé générer de l'investissement et faire revenir les grosses fortunes en France n'a pas eu les résultats escomptés...c'est le moins que l'on puisse dire...

    Je ferai aussi remarquer que la France est seul pays du monde où les 40 premières valeurs sont les mêmes depuis trente ans.
    C'est pour cela que les sociétés changent de nom (Lyonnaise des eux devenue Veolia, Compagnie générale des eaux devenue Vivendi, France télécom devenue Orange etc...), afin de faire oublier que ce sont pour la plupart des ex monopoles et ajouter une touche de modernité.
    Alors qu'au même moment aux USA, on vivait des bouleversements complets dans l'indice DOW JONES (principales valeurs américaines) avec l'émergence de société comme Microsoft, INTEL etc...

    Une fois pour toute, Bill Gates, ce n'est pas possible dans un pays aussi structuré que la France, où ce sont toujours les mêmes qui rafflent tout et qui ne travaillent qu'entre eux...

    Restes en Allemagne, tu es bien mieux...mon ami (d'ailleurs l'Allemagne avec ses excédents commerciaux finira par se lasser de traîner un boulet comme la France...et le ptit Nicolas a beau s'agiter et être un super vendeur, il n'a rien à vendre à part le nucléaire civil et les Airbus (franco-allemands).
    Quoi d'étonnant dans un pays où les 2/3 tiers des députés de l'assemblée nationale (politiciens professionnels) ne savent pas lire un compte de résultat.
    Dépenser un budget, ce n'est pas la même chose que gagner de l'argent...

    Nécronomiquement tien
    (ouh là, j'suis nrv aujourd'hui (lol) Heureusement qu'en France, nous avons la politique de civilisation qui va nous apprendre que le bonheur n'est pas qu'économique et que l'on peut vivre heureux sans argent...Quelle trouvaille...

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