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NECRONOMIE - Page 232

  • Négatif et heureux

    coronavirus,pandemie,sida,aid,hiv,mourir heureux,negatif,positifA l'heure où un nouveau virus fait son apparition avec le coronavirus et que l'on évoque une pandémie, je me remémore l'arrivée du VIH (SIDA) à mon époque dans les années 80.

    Je me rappelle qu'autour de moi qui fréquentait alors le monde interlope de la nuit, beaucoup de gens mourraient.

    Un jour, une jeune fille avec laquelle j'avais couché une dizaine de fois m'appela pour me dire qu'elle était séropositive. A l'époque, on voyait surtout les homosexuels et ceux qui se shootaient mourir mais on parlait peu de la transmission chez les hétéros. Evidemment, elle me conseilla d'aller faire un test.

    A l'époque, il n'y avait que deux endroits pour les faire et ils étaient littéralement pris d'assaut. Je ne pus obtenir de RV avant quinze jours. Ce qui me contrariait fort car la liberté sexuelle était très forte dans ces années là. Depuis la jeune fille en question ne s'était écoulé qu'un mois mais en un mois, j' avais eu des relations avec trois ou quatre autres jeunes filles.

    Je me posais donc la question de savoir si je devais prévenir ou non ou si j'attendais de connaître les résultats . J'optai finalement pour ne rien dire en attente de connaître le résultat. Je me rendis donc au dispensaire à Belleville pour mon RV faisant une queue interminable au milieu de gens aux tristes mines comme la mienne j'imagine. Je fus reçu par un jeune Docteur qui me posa plusieurs questions : la fréquence de mes rapports, le nombre de partenaires etc...

    A l'issue du questionnaire, il me regarda l'air consterné et me déclara :

    " Vous êtes un sujet à haut risque"

    Cela va vous paraître idiot, chers amis nécronomistes, mais je tirais sur le coup une certaine satisfaction d'être à haut risque. J'y voyais là une certaine forme de reconnaissance de ma vie dissolue. J'existais...Et puis je me disais qu'être à haut risque me ferait passer de manière prioritaire.

    Manque de pot, bien que ceci n'ait rien à voir avec la chance, les labos étaient tellement engorgés qu'il fallait attendre quinze jours, trois semaines pour avoir les résultats. RV fut pris pour trois semaines après.

    Ces trois semaines me parurent très longues. Je me murais chez moi. Pire encore, je me souviens , je dois le confesser être allé dans une église pour la première fois de ma vie pour demander à être épargné encore quelques années.

    Au RV suivant, le jeune Docteur me reconnut immédiatement

    " Ah oui, je me souviens de vous, vous êtes un sujet à haut risque…"

    Cette fois ci, je ne me sentis pas gratifier. J'avais assumer le pire et m'attendais donc à ce que l'on m'annonce le pire.

    Le Docteur me fit asseoir et posa l'enveloppe avec le résultat de mes examens devant lui. Il s'asseyait puis se relevait n'arrivant à se décider à l'ouvrir. Il était hypernerveux. Beaucoup plus que moi qui l'était déjà pas mal.

    Il finit par s'asseoir et me demanda :

    " Vous êtes prêt ?"

    Je hochai de la tête.

    Soudain, il prit l'enveloppe la déchira en quatrième vitesse. Je suivis le mouvement de ses yeux ne pouvant rien faire d'autre.

    " Négatif...Négatif"se mit-il à hurler dans le cabinet. Il fit le tour de son bureau et m'étreignit chaleureusement.

    C'était un peu comme si j'avais réussi un exploit.

    Enfin tout cela pour vous dire que l'on peut être parfaitement heureux en étant négatif comme les taux du même nom. Négatif en guise d'apéritif...

    PS quant à la jeune fille en question elle a maintenant soixante ans et est toujours en vie, je l'ai croisé il y a peu de temps.

  • La zone

     

    surf.pngArnaque
    Les nuances politiques ne seront plus attribuées dans les communes de moins de 9.000 habitants, a décidé Castaner dans une circulaire qui a provoqué l'ire de l’opposition, indique Le Figaro. Celle-ci a dénoncé une «manipulation grossière» visant à «dissimuler l’absence totale d’ancrage total de LREM et leur défaite prochaine aux municipales».


    Des zones qui ont été abandonnées économiquement (zone rurale de petits fermiers, ghetto de travailleurs immigrés et d’assistés sociaux seront graduellement éliminées de tout autre réseau contrôlé par le spectacle de l’état, y compris son interface finale, la Police.
    Officiellement bien sûr cette ligne politique n’existera pas et l’état spectaculaire continuera de revendiquer sa juridiction et sa propriété sur ces zones — aucune autonomie politique ne sera permise, et des actes occasionnels de terreur seront diffusés largement dans le spectacle afin de fournir le vernis de la simulation du contrôle. Mais dans la réalité économique telle qu’elle est, ces zones auront été sacrifiées, comme des passagers jetés hors de la troïka de l’Histoire aux loups de la Mémoire. Vu que ce processus est déjà en cours, l’étude démographique fournit un indice pour le futur — où les classes partent-elles, où vont-elles ?. (Vu que la «culture» a un inconscient, elle déverse des signes magiques et des symboles — non la fumée d’offrandes immolées mais celle de voitures de flics en flammes.)
    Elles quittent dès qu’elles le peuvent ces territoires de désolation.

    Je crois que ce processus va s’accélérer jusqu’au point où, d’ici cinq à dix ans ce sera l’évidence même que des portions entières du pays ne se trouvent plus sur la carte. Elles ne produiront pas de «croissance», elles ne «consommeront» plus, et elles ne seront plus desservies par l’un quelconque de ces bureaux de «passe-passe» du spectacle — santé publique, armée/police, sécurité sociale, communication et éducation. Ces secteurs (économiques/sociaux/géographiques) cesseront d’exister pour tous les usages pratiques du contrôle. Les classes consommatrices quitteront ces secteurs et déménageront «ailleurs», soit socialement soit géographiquement soit les deux à la fois. Quant aux autres la gentrification les repoussera toujours plus loin. Ce qui en soit ne sera pas grave car on attendra plus d’eux aucune fonction productrice.

  • Chronique de l'hyperghetto

     

     

    ghetto,hyperghetto,antisemitisme,pas d'amalgame,banlieue,quartiers,misere socialeEntendu ce jour sur LCI, un ami de Macron dans une envolée lyrique déclarer « qu’il y a un antisémite au fond de nous tous » Et pourquoi pas un pédophile tapi en chacun d’entre nous ?
    Les politiques sont très mal à l’aise avec l’antisémitisme car ils ne veulent pas « stigmatiser » le fameux Padamalgam…
    Pourtant ce n’est pas à Jerusalem qu’il faut faire de grandes déclarations mais dans les quartiers en réalité.
    Cela fait maintenant bientôt trois ans qu’après avoir été gentrifié (néologisme JPC pour gentrification) et viré de Paris, que je vis dans ce qu’il est convenu d’appeler un Hyper-ghetto.
    Plusieurs constats et évidences :
    Ceux qui restent dans le ghetto ne peuvent pas créer par eux-mêmes des moyens de remplacement économiques ou politiques, substituts des moyens qui leur sont refusés par les Élites. Il en résulte que tandis que le ghetto dans sa forme classique agissait en partie comme bouclier protégeant de l’exclusion raciale brutale, l’hyper-ghetto a perdu ce rôle positif d’État tampon, se transformant en machinerie de mort pour la relégation sociale pure où les tensions ethniques sont quotidiennes.
    En mutant en Hyperghetto, le ghetto s’est transformé purement et simplement en un lieu dont pratiquement l’unique fonction est celle d’un dépotoir. Il est devenu une machinerie unidimensionnelle pour la relégation pure, un entrepôt humain où sont rejetés ces segments de la société urbaine, épaves humaines à la mauvaise réputation et dangereuses. J’en fais partie.
    À l’inverse du ghetto son prédécesseur, l’Hyperghetto sert non pas de réservoir de main-d’œuvre industrielle jetable, mais de simple décharge pour ceux d’entre eux pour lesquels la société environnante n’a aucun usage, économique ou politique. Dans l’Hyperghetto, point de Gilets jaunes ou de syndicalistes.
    Tous ces facteurs convergent pour produire un effet commun : l’identification du crime avec les « classes inférieures » (nécessairement locales) de la société ou bien, ce qui revient d’ailleurs au même, la criminalisation de la pauvreté. Aux yeux de l’opinion publique, les types classiques de criminels sont presque tous issus des «bas-fonds » de la société. Les ghettos urbains et les zones de non-droit sont vus comme les terrains d’élection du crime. Et, inversement, les sources de la criminalité (de la seule criminalité qui compte vraiment, celle qui est perçue comme une menace contre la sécurité des personnes et des biens) sont clairement locales et localisées mais la police n’y intervient plus tant que les habitants de l’Hyperghetto ne sortent pas de leur périmètre pour se rendre par exemple à Paris. Rien de sérieux n’est fait pour combattre l’économie parallèle. En vérité, elle est même tolérée puisque elle évite à l’État de consacrer des moyens.
    La seule chose qui inquiète le pouvoir est l’islamisation radicale qui crée des djihadistes dans les Hyperghettos où l’antisémitisme règne. La république laïque et indivisible a perdu. C’est un fait.