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NECRONOMIE - Page 228

  • Les décombres

     

     

    coronavirus,comprendre la crise,déflation,stagnation séculaire,bulle verte,dettes souveraines,banquiers centraux,très grande dépression,futurLa dégringolade actuelle des bourses est la plus forte enregistrée depuis la faillite de la banque Lehman Brothers à l’automne 2008. Depuis les années quatre-vingts, l’industrie de la finance est devenue l’industrie de base du système capitaliste mondial et a subi régulièrement des échecs. Mais avec les événements actuels et le choc exogène du coronavirus qui vient s’ajouter à l’incapacité de relancer les économies naturellement, la crise a pris une nouvelle ampleur. Lors de toutes les crises précédentes qui touchaient les centres capitalistes, c’étaient toujours les banquiers centraux qui jouaient le rôle de pompier suppléant les États. Aujourd’hui les pompiers d’hier sont le foyer de l’incendie.
    Ce déplacement du point de départ de la crise n’est pas le fait du hasard, c’est la conséquence logique de la manière dont on a tenté de résoudre les crises précédentes. Que ce soit lors du krach de la nouvelle économie ou à la suite de la grande crise des marchés financiers de 2008, le soin d’enrayer la spirale descendante de l’économie mondiale était laissé aux banquiers centraux. Au moyen d’une politique de l’argent pas cher (taux d’intérêts bas voire négatifs), les banques centrales fournissaient la matière première pour la création d’une nouvelle bulle spéculative encore plus importante puisque les investisseurs avaient la garantie d’être sauvés à tout moment, il n’y avait donc plus de prise de risques. La capitalisme idéal…
    Avec cette politique de planche à billets, les banquiers centraux ont freiné la chute de ce qu’on appelle l’économie réelle : l’augmentation toujours plus rapide de la dette devait servir de tampon jusqu’à ce que la dynamique de création de l’économie réelle se trouve une nouvelle sphère prometteuse et privée qui relance la machine.
    Dans un premier temps, cette approche a donné satisfaction et certains « experts » estiment que Mario Draghi a sauvé l’Euro alors qu’il n’a fait en réalité qu’ajourner l’échéance de la catastrophe. Depuis plusieurs années, la conjoncture mondiale restait faible mais par la suite en raison du déversement d’argent gratuit de nouvelles bulles successives, comme celle de l’immobilier ou des Marchés actions se sont créés. Grâce à cette politique de taux d’intérêts extrêmement bas, et la nationalisation des pertes de la spéculation, on a réussi à éviter l’effondrement des marchés financiers et même à les faire monter à des plus hauts jamais vu.
    . Les programmes de soutien à l’économie comme les baisses de charges en France ou d’impôts aux USA ont permis de stabiliser l’économie réelle, mais la production de l’industrie financière privée est restée en dessous du niveau qui aurait permis une limitation de l’endettement public. Beaucoup d’investisseurs préférant acheter des dettes souveraines, ou des dettes de sociétés cotées plutôt que d’investir dans l’économie réelle.
    . Aujourd’hui l’endettement des États est devenu la bulle la plus importante de l’industrie financière.
    Depuis la politique économique se trouve devant une question insoluble. D’un côté l’expansion de l’endettement étatique doit se poursuivre afin d’éviter une déflation. En même temps, les États doivent en permanence annoncer le retour vers des budgets équilibrés afin de maintenir leur propre crédibilité pour contracter de nouveaux crédits. Ce casse-tête représente l’arrière-plan de la prochaine très grande crise car dans le contexte actuel les endettements des pays comme la France qui dépasse allègrement les 100% vont être dépassés très largement
    Dans la situation actuelle, il n’existe plus que deux solutions
    1- Une politique budgétaire qui va accroitre considérablements les déficits et tant pis pour les fameux 3% de Maastricht et tant pis pour l’endettement des générations futures.
    2- Une option monétaire
    C’est-à-dire pour les banquiers centraux aller plus loin dans les taux négatifs ou racheter encore plus d’emprunts des États en difficultés ou des sociétés en difficultés avant qu’elles ne deviennent ce qu’on appelle dans le jargon des entreprises zombies.
    Cela était considéré il y a quelques années comme le plus grand péché contre la stabilité monétaire et cela non sans raison : une banque centrale qui stocke, pour garantir la stabilité monétaire, à la place de titres rentables des créances pourries déplace la crise sur un nouveau terrain. La dévalorisation de l’endettement public est ajournée et la conséquence est une dévalorisation rampante de l’argent.
    La prochaine étape logique du processus de crise est le passage de la crise des budgets étatiques vers la crise du médium argent puisque tous les prix sont faux avec l’argent gratuit.
    Le capitalisme dépasse ses crises en préparant les suivantes, toujours plus importantes. Karl Marx disait déjà cela, mais jamais la transmutation du moyen d’éteindre la dernière crise en combustible pour la prochaine crise ne s’est faite aussi rapidement.

     

     

  • Crise et Mutation

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    Quand j’entends les économistes tradionnels parler de récession en V, je me marre, en 2008 sur le blog nous avions eu ce débat, et j’ai toujours dit que nous serions dans un schéma en L, une chute puis un plat et que nous allions rejoindre le Japon au rang des économies éclopées.
    Ce qui se passe maintenant n’est pas une crise liée au coronavirus, c’est simplement le prolongement de la crise de 2008 qui n’a pu être combattu que par la planche à billet qui n’aura fait en final que crée des bulles immobilières et actions.
    Nous n’avons donc rien fait d’autre que faire des transfusions à une économie qui souffre d’hémorragie interne sans colmater quoi que ce soit.
    Ce qui est le plus impressionnant en pareille circonstance, c’est à quel point il ne faut pas affoler le consommateur.
    Avec la chute des marchés actions qui sera suivie par la chute du marché immobilier (et c’est tant mieux) ce qu’on appelle le sentiment de richesse qui est le véritable thermomètre de l’économie va s’estomper puis disparaître. Autrement dit, les consommateurs vont de moins en moins consommer et les investisseurs investir de moins en moins. La fameuse trappe à liquidités dont Paul Krugman le Nobel d’économie est le spécialiste. La trappe à liquidités est l’ultime stade de la déflation et personne n’en est jamais sorti.
    Ce qui nous attend, quelques exemples
    1- Les banquiers centraux vont racheter massivement des obligations d’État, de banques, d’assureurs et de grosses entreprises/
    2 -En Grèce et en Italie, on a supprimé la TVA pour soutenir les PME, nous n’en sommes pas là en France mais ce n’est pas le report de l’URSAAF qui aidera les PME donc une solution similaire verra peut-être le jour même si notre tissu de PME est beaucoup moins important que dans ces pays. Les baux commerciaux ayant suivi la bulle immobilière beaucoup de commerçants, artisans, TPE ou PME qui se sont nouvellement installés en payant plein pot vont prendre le bouillon.
    3- le chômage va bien sûr augmenter massivement
    4 -La question du dividende monétaire versé à chaque citoyen de la zone euro va se poser. À Hong Kong, tout le monde a reçu l’équivalent de 1200 euros. C’est ce que l’on appelle de l’Helicopter Money. Toutefois, ce n’est pas encore certain et tout dépendra de l’évolution du Coronavirus car l’arbitrage se fera sur la peur. Car il ne sert à rien de donner de l’argent gratuitement à quelqu’un qui ne va pas le consommer mais l’épargner.
    5 -Les recettes fiscales vont chuter de façon drastique et l’endettement des États s’accroitre considérablement.
    6- Nous allons entrer dans une période de concentration économique où les gros vont bouffer les petits qui n’auront plus de trésoreries.

    Mon conseil, toujours le même : ne pas avoir de dettes ne pas avoir d’intérêts. Pour ceux qui ont du blé, investir dans l’or ou dans les terrains en jachères (bulle verte).
    Pour le reste comme je l’ai écrit dans Crise et Mutation, il n’y a aura pas de mutation sans dépression. Autrement dit le nouveau monde va réellement commencer.

    relire ma note de 2010 qu'avait repris un célèbre site nationaliste qui suivait mes écrits avec attention. Je précise que je ne suis ni de droite ni de gauche et encore moins du milieu.

    http://www.fdesouche.com/28866-marketing-necronomique-un-recap-en-vrac

    Nécronomiquement votre

     

  • Champion du monde

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    Tous les jours c'est dormez braves gens nous avons le meilleur système de santé du monde...cocorico champion du monde donc rien à craindre. Il n'y a pas à avoir peur puisque nous sommes les meilleurs. Tous les autres pays sont des lâches et des peureux qui n'ont rien compris, ce n'est qu'une petite grippette de rien du tout qui tue essentiellement les vieux plus efficacement que la réforme des retraites.

    Donc, on s'en fout, ce sont des vieux débris, ils allaient mourir de toute façon et comme ça ils coûteront moins cher à la collectivité

    Nous on continue à aller hurler dans les stades...on s'en branle du coronavirus et on soutiendra notre florissante économie jusqu'au bout

    Homo Erectus Homo economicus et Vive la France...

    Il est à noter que depuis qu'un député a été contaminé dans la haut rhin, le parlement européen qui devait se réunir à Strasbourg va se réunir à Bruxelles

    Courage fuyons chez les élites qui donnent des conseils