Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NECRONOMIE - Page 415

  • Invente-moi des maux

    Le spectre d’une stagdéflation pouvant succéder à la stagnation ne signifie rien d’autre qu’il faut désormais pour le gouvernement, contrôler jusqu’à diriger la consommation afin d’obliger le peuple à consommer uniquement ce qui peut remettre l’économie sur les rails d’une croissance durable, la fameuse bulle verte telle qu’elle a été définie par la Money Power.  Les gouvernements étant dans l’incapacité d’accélérer le rythme de la mutation tout l’enjeu devient pour eux de transformer un sentiment négatif de retour vers le passé en sentiment positif. Autrement dit, l’économie de Marché essaye de nous décontaminer en nous faisant redécouvrir les vertus du passé où l’on ne confondait pas la vie avec une accumulation de gadgets. Plus fort encore, on essaye de faire passer des comportements de crise comme des modeles de progrès en utilisant les ficelles les plus grossières du marketing pour tenter de créer des tendances de nouveaux comportements. Pour combattre les maux, on invente des mots pour faire oublier qu’Il n’est pas pire destin que celui de l’homme condamné à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse. Les jeunes et les plus pauvres vont chez des fermiers et travaillent gratuitement moyennant nourriture et hébergement. Cela devient le Woofing. Le fait de déjeuner avec des personnes que l’on ne connait pas devient le co-lunching. Comme si tout cela n’était pas possible sans s’inscrire préalablement sur un site Internet. On vante aussi pour ceux qui n’ont pas d’argent les mérites de la co-location comme si c’était une expérience extraordinaire.  On se déplace en rickshaw dans les grandes villes européennes. Le top du top de l’écologie. Bref, on réinvente le pousse pousse... Le covoiturage devient un must du consommateur citoyen prêt pour la mutation. A Paris, nous nous en rendons compte particulièrement car nous sommes dans le temple des bobos. Nous les croisons quotidiennement, nous les voyons aller en short et en en tongs au Monoprix, manger des produits naturels à des prix exorbitants, acheter des jouets en bois pour leurs enfants  Le « c’était mieux avant » est pour les bobos la piste de décollage de la prochaine bulle de la consommation durable. Le SAS de décontamination….Piste de décollage pour les bobos, piste d’atterrissage pour les prolos .

    necronomie,crise et mutation,la grande deconnexion

  • La Théorie du genre nécronomique

     

     

    20130804_175545 (7).JPG

     

     

     

    La ministre de l’enseignement supérieur ayant désigné le chemin : Enseignement de l’entreprenariat dès la maternelle, Nécronomie Internationale est donc intervenu dans le cadre d’une délicate opération de démontage d’illusions auprès des plus jeunes.

    Plus fort que la laïcité à l’école, plus fort que les abécédaires du sexe…La nécronomie pour tous…

     Théorie du genre économique où il est acté que nos vies qu’elles soient riches ou pauvres ne sont que le fruit de la balance des paiements.

    Qu’il n’existe pas d’autres anges que les banquiers centraux, les seuls à pouvoir créer divinement de l’argent.

    Jugement dernier : Ton adresse IP (merci Jacques) Tu sors du stress et des paillottes, tu seras admissible dans la supra bulle verte du monde meilleur en fonction de ta valeur faciale consomm/acteur-citoyen (impots + consommation).

    Orientation pour les moins doués à 14 ans comme en Allemagne vers l’apprentissage ou vers la restauration rapide ce formidable bassin d’emploi

    Opportunité pour tous : pouvoir reconstruire tout ce que leur parent ont détruits….

    La légion des damnés ayant généré une  engeance de consommateur zombi, il devenait urgent de rétablir les fondamentaux.

    Si après ça, il n’y a pas d’émeutes transgénérationnelles…

     

     

     

  • La Grande Déconnexion

     

    EN 2014 dans la zone Euro, des signaux gouvernementaux motivaient les foules  et propulsaient les êtres par légion leur intimant l’ordre de dépasser d’une tête ou d’un talon les peuples voisins avec lesquels nous devions mutualiser nos intérêts divergents, suprême paradoxe, dans une marche forcée vers le fédéralisme, notre destin programmé.

    De choc en pacte se précisait l’impact.

    Cela s’appelait la compétitivité

     Le concept était difficile à comprendre sauf pour celui qui maîtrise l’art étrange de tendre les bras vers celui qui veut les lui couper.

    Chaque peuple était un ami et un concurrent qui pouvait à tout moment te piquer du bizzness parce qu’il était plus attractif en baisse des salaires que l’on appelait pudiquement le coût du travail.

    Les Market friendly galvanisés tentaient de promouvoir l’idée ridicule que le Marché maîtrise la promesse d’un droit au bonheur dans un paradis promis.

    Un  Paradis de stress et de paillottes pour la légion des damnés dont les rangs grossissaient journellement et qui sentait confusément que rester accroché à une falaise de marbre serait un objectif inatteignable.

    De nouveaux amis apparaissaient, des amis qui ne prêtaient pas d’argent, n’étaient d’aucune utilité et n’apportaient aucune solution.

    Des amis avec lesquels, on ne pouvait  partager que la sous-France.

    Beaucoup se trouvaient plus près de la mer (l'Amer) que des coquillages essayant déjà difficilement de ne pas sombrer vers le chômage et le hors d’usage.

     Ils ne seraient jamais des êtres de désir dans la compétition, tout juste espéraient t’ils être sauvés comme des produits de l’économie sans trop y croire. Sur le fond, ils ne souhaitaient pas vraiment accompagner cette mutation dans laquelle ils ne pourraient que croiser le bonheur.

     

    Mutation pour les uns, Grande Déconnexion pour les autres…