C'est une journée noire pour les citoyens de Bavière parce que ce sera eux qui devront payer la note", a déclaré Werner Schieder, membre du Parti social-démocrate (SPD).
Comme d'autres banques publiques régionales allemandes, BayernLB a investi massivement dans les produits titrisés dans l'espoir d'obtenir une meilleure rentabilité sur ses placements et s'est brûlé les ailes quand la crise du crédit, née de la crise des subprimes, a éclaté.
C'est ainsi qu'une autre banque publique régionale, Sachsen Bank, ex-SachsenLB, a dû être reprise, tandis que la WestLB
est à la recherche d'un partenaire et est en train de supprimer des emplois après un plan de sauvetage de cinq milliards d'euros.
Les banques privées du pays, telles que la Deutsche Bank ou IKB, souffrent également de la crise.
Les banquiers le claironnent : la crise financière est finie.
Entendez par là, qu’ils ont compris que les contribuables devraient de par le monde mettre la main à leur poche s’ils venaient à tomber.
Les maîtres du jeu sont devenus les mettre des lieux.
Quant aux citoyens des démocraties de Marché leur existence ravalée à son mode de financement et des crédits de vingt ou trente ans les entraînent dans une résignation ou
La crainte des dieux a été remplacé par la crainte du Marché financier.
Seule richesse qui ne soit pas comptabilisée, la richesse d’une vie qui exige d’être choisie plutôt que subit.
Tel est le prix à payer. La survie est l’ultime bien consommable.
Nécronomiquement Votre
NECRONOMIE - Page 599
-
Les Dieux sont tombés sur la tête
-
RSA trop couteux...
Le Revenu de solidarité active (RSA) ne sera pas généralisé début 2009, le Premier ministre l'ayant jugé mardi "trop coûteux" en l'état et critiquant un aspect du projet qui nuirait selon lui à des bénéficiaires actuels de la prime pour l'emploi.
En d'autres termes, une prime à la misère coûte moins chère qu'une revendication d'emploi.
Nécronomiquement votre
-
pyramide inversé ou création d'un sous-plancher
Tout ce qui est en haut sera-t-il un jour en bas comme dans le Talmud ?
Pas sûr concernant les banques si l'on en croit Ben Bernanke dont les commentaires d'hier sont éloquents :
lors de son discours devant la commission économique du Congrès, d’avoir aidé Bear Stearns. Son explication est plus qu’un aveu. En cas de crise financière, dit Bernarnke, les règles de la libre concurrence ne s’appliquent plus pour les banques. Elles ont ainsi pu faire n’importe quoi, pendant des années. Prendre des risques démesurés pour que ses patrons se gavent de stock-options. Elles survivront, de toute façon.
Libération
Un bel exemple de lucidité du patron de la FED
Mais en sera-t-il de même pour les gens qui sont endettés et qui vont voir année après année leur bien immobilier perdre de la valeur...?
Que ceux sont en bas actuellement se rassurent, ils resteront en bas mais mécaniquement remonteront d'un cran dans la chaîne de la valeur car les endéttés seront aspirés sous eux dans un sous plancher.
En quelque sorte le Krach, dont on sait maintenant qu'il ne peux concerner les banquiers destinés à être sauvé dans l'arche de Zoé, est réservé à leur clients.
Après nous le Déluge...Ce que l'argent prélevait sur le vivant ne retourne plus à la survie mais reste à l'argent. La boucle est bouclée.
"Appauvrissez-vous pour que s'enrichissent ceux qui mettent leur salut dans l'argent" aurait pu dire Christine Lagarde.
Nécronomiquement votre