Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NECRONOMIE - Page 599

  • DSK,futur sauveur de la France ?

    Ave Caesar morituri te salutant

    Fraîchement auréolé de sa stature mondiale de Directeur général du FMI, DSK sera-t-il un jour le premier président de la république à parler Anglais ? ? ?
    Remarquons, en tous cas, que lui qui a accès à tous les chiffres et qui dispose d’un overview complet de la situation, vient de s’exprimer pour la première fois dans le sens de la thèse que je défends sur ce blog à savoir un double Krach mondial (immo et Bourse) et une contamination à la consommation.

    NEW DELHI (Reuters) - Les conséquences macro-économiques de la crise financière mondiale seront graves et aucune région ne s'en sortira complètement indemne, a estimé le directeur général du Front monétaire international.

    Dominique Strauss-Kahn, qui se trouve en Inde pour une visite de trois jours, a estimé que les autorités devraient répondre à un éventuel ralentissement économique, via un mélange de mesures budgétaires et monétaires pour soutenir la demande intérieure.

    Selon le patron du FMI, l'économie mondiale est entrée dans une période difficile, avec l'extension de la crise financière à l'économie réelle.

    "Je pense que les effets se feront de plus en plus sentir en Europe et je ne pense pas que les économies émergentes soient immunisées contre la crise", a déclaré l'ancien ministre français de l'Economie qui s'exprimait lors d'une réunion organisée par un important groupe de réflexion indien.

    "C'est devenu un problème mondial qui demande une solution mondiale. Les marchés émergents doivent se joindre aux pays industriels en ce qui concerne les réponses en matière économique et de régulation."

    Prenons le Pari qu’il démissionne avant la fin de son mandat au FMI pour venir au chevet de la France qui en 2012 sera à genoux…

    Nécronomiquement votre

  • Suicide économique : mode d'emploi

    En août 2005, alors que je livrais au magazine « CULT » (1 seul numéro avec plein de gens intéressants) ce qui allait être ma première chronique nécronomique, la prolongation en étant ce blog, je me souviens m'être posé la question de savoir si l’acte de prédire le krach mondial et la Très Grande Dépression (2008-2012) n’était pas, en fait, de ma part un suicide économique.
    La mort ne fait pas vendre, la nécronomie non plus…
    Je me suis donc sciemment suicidé économiquement afin d’être crédible et indépendant.
    Mais que de chemin rapidement parcouru de ce jour de 2005 à ce jour 13 fevrier 2008 où je peux lire sur Yahoo :
    USA: les consommateurs commencent à se serrer la ceinture
    L'automobile et les autres produits non essentiels, comme les ordinateurs, les restaurants et les biens pour la maison, sont parmi les premiers à souffrir lorsque les consommateurs sont sous pression", notent les analystes de la Société Générale (même eux commencent à y croire ! ! !)
    Les ménages américains doivent en effet affronter la crise de l'immobilier, qui réduit leur richesse, la flambée des cours de l'essence et le net resserrement du crédit opéré par les banques. Pour finir de les démoraliser, ils entendent chaque jour un plus grand nombre d'économistes leur prédire une récession.


    Heureusement qu’ils ne me lisent pas…

  • La perte du Bonheur dans l'hyper-Marché Mondial

    Dans tous les pays industrialisés, le succès du capitalisme dépend désormais plus du consumérisme que de la productivité.
    (+ de 70% du PIB aux USA)
    Nous consommons tous plus que nous produisons.
    Ce que chacun fait au centre commercial pèse bien plus lourd sur l’avenir commun que ce que nous faisons seul dans la vie quotidienne.


    Si nous consommons moins parce que nous épargnons, si nous consommons moins parce que nous sommes endettés, la machine se grippe et c'est, ce qui ce passe, actuellement aux USA où l'économie en récession stagne et où les prix vont baisser dans les mois qui viennent (déflation) car c'est la consommation qui est devenue au fil du temps le moteur de l'économie au détriment de la production.

    Nous pourrions devant pareil constat, conclure fort logiquement que le vrai sens de notre vie est d’être un consommateur, le reste n’étant qu’anecdotique ;
    Mais cette culture de la consommation n’est pas porteuse en soi de valeur humaniste .
    Notre président voudrait donc mettre en place une politique de civilisation car il s’aperçoit des dégâts de la culture de la consommation notamment dans les banlieues avec le triomphe des Marques chez les plus démunis.
    Il faut donc donner a tout ceux qui ne sont pas pris en charge par la religion, des cours sur le bien être collectif, pour accroître notre capacité à vivre ensemble. C’est cela « la politique de civilisation ».

    Mais consommer nous rend-il véritablement heureux ?

    Dans un rapport de 2004 sur l’état du monde du WorldWatch Institute , dans les soixante-cinq pays sondés, l’aptitude des revenus et de la consommation a acheter le bonheur baissaient quand les habitants gagnaient et dépensaient plus de 13000 dollars par an (moyenne mondiale qui était bel et bien corrélée avec le bonheur)
    Nous pourrions presque en conclure qu’a partir d’un certain stade :
    Plus les hommes ont consommés, plus ils ont été malheureux car les moyens qu’ils ont ainsi obtenu pour assouvir leur désir n’ont fait que multiplier ceux-ci au delà de leurs moyens.

    "L'esprit de tristesse et de dépression qui hante les démocraties de marché avancées du monde entier, un esprit qui rend parfaitement ridicule l'idée selon laquelle le marché maximise le bien être et la promesse du XVIII e siècle d'un "droit au bonheur"

    Robert E.Lane
    La perte du bonheur dans les démocraties de marché.

    Nécronomiquement votre