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NECRONOMIE - Page 651

  • Marques révolutionnaires ou Révolution des Marques...?

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    Les récentes émeutes de Gare du Nord donnent lieu à des commentaires où il s’agit de déterminer si nous sommes en présence d’une révolte sociale ou d’actes de délinquance.
    Ce fut encore le cas, dimanche, à l'émission Riposte de Serge Moati, où le représentant d'un syndicat de police nous indiqua que nous étions en présence de délinquants puisqu’il y avait eu pillage d’un magasin de chaussures.

    Petit rappel historique de la chaussure et des révoltes sociales chez les tribus :

    Teddy Boy et Rocker : Creepers et Santiag
    Punk et skinhead : Rangers et Doc Martens (initialement chaussures des ouvriers).

    Après la chute des idéologies , dans un monde bouleversé par la mondialisation, le consumérisme est soudain apparu triomphant.
    Reportons nous à l’excellente définition de Wikipedia :
    le consumérisme désigne l’épistémè associé à la société de consommation. Il s’agit d’une idéologie où la consommation de biens revêt une importance capitale. Il ne s’agit pas vraiment d’une idéologie au sens politique, clairement identifiée et s'opposant à d'autres (comme le communisme a pu l'être, par exemple), mais bien plutôt d’une idéologie économique, sans figure centrale et donc plus subtile ou insidieuse (selon que l'on est pour ou contre). Cette acception de consumérisme est largement rattachée à la notion de post-modernité.
    Le consumérisme est par métonymie appelé société de consommation et en tant que tel violemment critiqué depuis la fin du XXe siècle, que ce soit par les mouvements écologistes ou par les « anti-pubs.

    Le Hip Hop, et la révolution culturelle, qui en suivit, est le premier exemple d’une révolution consumériste orientée pouvoir des marques.
    Il n'avait jamais existé a ce jour de révolution culturelle et musicale aussi profitable pour les marques sans qu’elles aient pour la plupart, hors sponsoriser les leaders, à communiquer réellement avec ce segment.
    Les rappeurs sont la première génération d’artistes "post idéologies" à
    savoir moneytiser leur talent et leur image, car ils perçoivent la moneytisation comme la garantie de leur indépendance. Les marques vont donc accompagnées la révolution sans que personne n’y trouve à redire :

    Public Enemy Adidas
    Joey starr : Nike
    Passi : Reebok
    Dans ma France à moi, Diams définit la jeunesse comme suit :
    « elle vit à l’heure américaine KFC, MTV base, Foot Locker, MacDo »
    "Les marques sont omniprésentes dans notre culture..." remarque MC Solaar.
    Stomy Bugsy, Arsenik et Gyneco partage avec Sarkosy l’amour de Lacoste la marque au crocodile..
    Tout le monde se souvient de Joey Starr, invité du monde de Léa de Paul Amar sur France 2 qui avait refusé de se débarrasser de son bandeau Ellesse.
    le lendemain de l’émission, 50 000 bandeaux furent produits en urgence et la marque décolla dans les années qui suivirent....

    C’est toute la difficulté d'Olivier Besancenot (fonctionnaire révolutionnaire), hostile à la société de consommation, de porter un message dans des territoires de marques extrêmement fort comme le sont les banlieues.
    Sous cet angle, il est donc légitime que l’expression d’une révolte sociale se solde par un pillage de magasin de chaussures.
    En cela nous pouvons considérer que nous avons assisté à la Gare du nord à une émeute consumériste révolutionnaire.

  • Marketing politique et logique économique

    Une élection doit concilier le rêve des matérialistes dépressifs et les desseins, encore en sommeil de Dieu, des croyants.
    C’est ainsi que les promesses électorales et les programmes qui en découlent, contiennent quelque chose de divin.
    Une sorte d'utopie collective qui loin de redouter la réalité, la traite simplement comme une suite de tâches et d'interventions nécessaires pour nous faire avancer vers un monde économiquement meilleur après la chute des idéologies.

    Bien que chacun s’accorde à constater que les difficultés dont souffre le pays soient réelles, nous nous apprêtons, une nouvelle fois, a confier notre destin à quelqu’un qui forcément, sera plus présent sur Second Life que dans la vie économique réelle puisque aucun candidat n’en est issu.

    Politicien serait une occupation à temps plein, qui ne laisse ni aux nantis ni aux pauvres le temps d’exercer un métier, donc de travailler et d'appartenir à la vraie vie économique.
    Les plus pauvres ne sont ils pas obligés de devenir délégués syndicaux à temps plein pour assurer des revenus ?

    Il semblerait pourtant logique, en ces périodes troublées ou tous les indicateurs sont au rouge ( récession à la fin de l’année aux States, perspective de baisse de la croissance en Europe dés 2008, situation de nos exportations catastrophique etc...)
    Oui, il semblerait poutant logique que l’on ne confie pas les rênes d’un pays à des hommes ou des femmes qui n'ont pas eu, durant leur vie, d'activités liées au commerce et dont les programmes sont financés, en quasi- totalité, par la croissance.
    Cela signifie tout simplement, que l’Elu, quel qu’il soit, commettra des actions qui auront pour lui un autre sens que pour les autres, mais qu’il se consolera, comme son prédécesseur, de n’importe quoi pourvu que ce n’importe quoi puisse être résumé en une idée exceptionnelle.

    N’ayant crées ni valeur ni emploi dans le monde réel à titre personnel, les politiciens éligibles ou non, se sont contentés, pour lors, dans leur carrière de regarder l’avenir dans le rétroviseur de l’opinion public, sans jamais avoir à jouer un coup d’avance (merci Al Gore, merci Hulot) qui aurait pu être alimentée par une vision éco/nomique/logique.

    A la beauté même d’une femme, on ne peut nier que celui qui l’accompagne ajoute ou enlève quelque chose ;
    C'est aussi vrai pour la force d'un pays.

  • Necronomy Power

    Les japonais, qui ont tout vécu économiquement en accéléré, ont compris depuis longtemps qu’il existait ce qu’on appelle « l’attitude pendant l’orage ».
    Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s’élancer pour s’abriter sous le toits des maisons ou les devantures des commerces.
    De toute façon, on sera mouillé.
    Si on se préparait auparavant mentalement à l’idée d’être trempé, on serait en fin de compte peu contrarié à l’arrivée de la pluie.
    On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations.
    C’est pourquoi la Nécronomie est promise à un grand avenir.