Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NECRONOMIE - Page 88

  • Draghila

    DRAGHI.jpg

     

    Le fait de la semaine est incontestablement la démission refusée de Draghila. Et pour cause, Draghi ex Goldman sachs, ex Patron de la BCE est le seul homme capable d'éviter le naufrage italien et de faire que la BCE achète des obligations italiennes dont personne ne veut. Ceci étant financé par la vente d'obligations allemandes. Pour l'instant l'Allemagne se contente de maugréer, on verra quand ils vont rentrer en récession, ce qui ne saurait pas tarder. N'importe qui à part Draghi se verrait demander des réformes structurelles épuisantes pour le peuple par la commission européenne  qui est malgré tout reconnaissante à Draghi d'avoir sauver l’euro avec son whatever it takes le koikilenkoute européen et la planche à billets. Comme le dit un ami analyste italien, le discours qui consiste à rembourser par la croissance sans austérité à la Grecque est comme si on disait à Dracula de produire de l'ail ou de vendre des miroirs et des crucifix pour sauver les mortels et d'éviter un marché scorpionesque je consomme, je meurs...

    Draghi c'est l'assurance que le hamster continuera de courir (sans avancer) dans la roue....Jusqu'à quand les obligations italiennes seront-elles garanties à vie ?

    Les retraités allemands (entre autres) ont la réponse. N'est ce pas eux qui ont baptisé Draghi "Draghila" le suceur d'épargne....

     

  • Résumé d'été (être ou avoir été ?)

    La société contemporaine légitime l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, toutes solidaires les unes des autres.

    Guy Debord



    Les journalistes ne comprennent plus du tout l'info pas plus que les éco non nécro

    Tout le monde s'affole sur Uber en disant que Uber ce n'est pas si rentable que cela. Visiblement aucun d'entre eux n'a lu ou compris le business model d'Uber.

    Ce qui fait la valorisation d'Uber c'est que la part du travail dans la valorisation n'est pas importante et le sera de moins en moins comme annoncée. Une plate forme logicielle qui n'emploie que des indépendants flexibles et qui a terme pilotera des voitures autonomes.

    Nous sommes donc précisément dans le cœur de la nécronomie à savoir la Domination du travail mort.

    Depuis les années 80, le capital ne se valorise plus par le travail ou très peu.

    Tout ceux qui ne travaillent pas dans des sociétés où le processus est valorisé par la biais du capital fictif resteront crevards toute leur vie.C'est la raison pour laquelle les gens ne veulent plus travailler dans certains secteurs notamment éducation nationale et Santé qui ont été les premières victimes de la révolte des Élites qui ne veulent plus financer ces sujets qui seront laissés au privé. Les néo-libéraux se battront jusqu'à la dernière parcelle de privatisation. Quant aux commun des mortels, ils loueront....

    En vérité, nous nous rapprochons doucement et cela va s'accentuer avec la mutation du modèle des pays en voie de développement ce que l'on appelle le dualisme productif avec en haut des gens avec des métiers high tech (digital, transition éco) et d'autres en bas des métiers ancestraux C'était le rôle autrefois de l'industrie de stabiliser l'enemble mais bon on en a plus beaucoup d'où le pipoti pipota de la Réindus(heureusement il y a findus) qui sera pour l'essentiel de l'automatisation et de la robotisation donc du travail mort histoire d'être concurrentiel dans l'hypermondialisation à moins que le consommacteur accepte de payer cinq fois plus cher le produit parce qu'il a un autocollant vert ou made in France.

    La « pandémie » était un canot de sauvetage lancé vers une économie en train de se noyer. À proprement parler, il s’agit d’un événement monétaire visant à prolonger la durée de vie de notre mode de production axé sur la finance et en phase terminale. Avec l’aide du virus et maintenant de la guerre sans guerre, le capitalisme tente de se reproduire en simulant des conditions qui ne sont plus disponibles.

    En faisant appel à notre sentiment personnel de culpabilité pour avoir « détruit la planète », les confinements climatiques à venir sont la continuation idéale des restrictions Covid. Si Virus était l’apéritif effrayant, une généreuse portion de l’idéologie de l’empreinte carbone mélangée à la rareté de l’énergie est déjà servie comme repas principal. Un par un, nous sommes persuadés que notre impact négatif sur la planète mérite d’être puni ( le châtiment des neufs orifices). D’abord terrifiés et enrégimentés par le virus et maintenant honteux d’avoir nui à la Terre Mère, nous avons déjà intériorisé le commandement environnemental : notre droit naturel à la vie doit être gagné par le respect des diktats écologiques imposés par le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale, et ratifié par les gouvernements technocratiques avec leur police. C’est le réalisme capitaliste dans ce qu’il a de plus cynique.