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agamben

  • Fais tes devoirs feignasse

    Le néoordolibéralisme (libéralisme autoritaire) poursuit son chemin accompagnant l'ordre de la dette profitant de la demande d'autorité émanant de la population. Nous savons depuis longtemps que le capitalisme est un monstre vorace qui peut engloutir n’importe quel adversaire grâce à une logique de récupération et de synthèse.

    Mise en place de devoir pour les pères. Retour du QR code pour les JO.

    Comme le souligne le philosophe italien Giogio Agamben :

    Il n’existe aucune essence, aucune vocation historique ou spirituelle, que l'homme devrait conquérir ou réaliser. C’est la seule raison pour laquelle quelque chose comme une éthique peut exister : car il est clair que si l’homme était ou devait être telle ou telle substance, tel ou tel destin, il n’y aurait aucune expérience éthique possible – 

    il n’y aurait que des devoirs à accomplir !!!

  • Nul n'est prophete ...

    Une tres longue et fantastique ITW en anglais  de mon prefacier le philosophe Mehdi Belhaj Kacem sur un des principaux sites de philosophie américains qui fait déjà le buzz aux USA;

    Je suis cité en page 11

    Enjoy...

    (PDF) “The Concept is a Weapon” Interview with French Philosopher Mehdi Belhaj Kacem | Daniel Tutt - Academia.edu

  • Giorgio Agamben : un prophète

     

    "Les hommes se sont si bien habitués à vivre dans une condition de crise pérenne et de pérenne urgence qu’ils ne semblent pas même se rendre compte que leur vie a été réduite à une condition purement biologique et qu’elle a perdu toute dimension sociale et politique et même toute dimension humaine et affective. Une société qui vit dans un état d’urgence pérenne ne peut être une société libre. Et, de fait, nous vivons dans une société qui a sacrifié la liberté aux supposées « raisons de sécurité » et qui, pour cette raison même, s’est condamnée elle-même à vivre dans un état de peur et d’insécurité pérennes.

    Il n’est pas étonnant qu’on évoque la guerre à propos de ce virus. Les mesures d’urgence nous obligent en effet à vivre dans des conditions de couvre-feu. Mais une guerre livrée contre un ennemi invisible qui peut se loger dans le corps de chaque homme n’est-elle pas la plus absurde des guerres ? Il s’agit en vérité, d’une guerre civile. L’ennemi n’est pas à l’extérieur de nous. Il est à l’intérieur de chacun de nous.

    Ce qui inquiète, alors, ce n’est pas tant, ou pas seulement le présent, mais c’est ce qui va venir après. Ainsi, tout comme les guerres ont laissé en héritage à la paix une série de technologies néfastes, des fils barbelés aux centrales nucléaires, de la même manière il y a fort à parier que l’on tentera de poursuivre après l’urgence sanitaire les expérimentations que les gouvernements n’avaient pas réussi jusqu’ici à mener à bien : fermer les universités et les écoles et faire des leçons par internet, arrêter une bonne fois pour toutes de se réunir et de parler ensemble d’arguments politiques ou culturels, se contenter d’échanger des messages digitaux, et partout où c’est possible, faire en sorte que les machines remplacent enfin tout contact – toute contagion – entre les êtres humains."