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pauvreté

  • Un dimanche à Paris

    HYPE.pngQuittant momentanément le free style du 93, je me suis rendu dimanche à Paris pour un RV avec un jeune mais vieux lecteur dont la fidélité n'a cessé de me surprendre. D'autant que c'est un jeune entrepreneur à succès dans la high tech qui ne doit rien à personne et qui n'a jamais fait appel au Marché. Fait si rare qu'il mérite d'être souligné.

    Je me suis rendu au rv en compagnie de la fiancée du pirate, qui comme moi, n'était plus allée à Paris depuis notre gentrification et notre atterrissage dans le ghetto.

    Cette sortie nous permit de contempler les bobos exhibant leur progéniture dans des rues abandonnés au piétons pour quelques heures.

    Du concentré de morgue et d'autosatisfaction. A défaut de bousculer leur vie, ils se reproduisent avec une ponctualité admirable ! A croire qu'ils ont l'orgasme fiscal et patrimonial. L'assurance de ne pas avoir à côtoyer des pauvres et des assistés les encourage à dépenser sans pudeur dans des boutiques où l'on ne comprend même plus ce qui est vendu. Aucun risque de croiser un regard envieux qui agit comme un coupe faim. Le bobo est d'un naturel compatissant. Il est disposé à montrer de l'empathie à une minorité à condition qu'elle soit éloignée de son fragile odorat. D'où un tiers-mondisme de bon ton alors que SDF et sans papiers lui sont insupportables. En comparaison les catholiques sortant de la messe dominicale paraissent plus humains moins formatés.

    Quel bonheur, nous avons eu de retrouver le ghetto. Nous étions à notre place parmi les déchets humains.

  • Boboïfication ou gentrification ?

    France inter est venu nous rendre visite

    Miraculeusement, ils sont tombés sur un bar de bikers et de barbares que Marcel la feignasse et moi fréquentons puisqu en bas de chez nous.

    Intervention de Christian le patron dés l'intro du sujet à mourir de rire

    bonne émission que vous pouvez écouter en entier.

    Christian le barbare réintervient vers 22 minutes 40 sans pitié pour les bobos qui perturbent notre façon de vivre.

    La gentrification : le nouveau visage de nos villes (radiofrance.fr)

  • Nécronomiste ou décliniste ?

    crie et mutation,guerre sans guerre,transition ecollogique,sans dents,pauvreté,télévision,mass medias,futurRécemment, un journaliste de salon me demandait la différence entre un décliniste et un nécronomiste. Ma réponse fût la suivante :

    Le déclinisme est une forme marchande du révisionnisme historique. Il suffit sur l' air du "c'était mieux avant" ou du « tout fout le camp » de commettre un ouvrage pour que le succès en librairie fût assuré. Audience garantie pour qui fustige le présent au nom d'un passé glorieux. Certaines chaînes croient encore sauver leur audience et les recettes publicitaires qui vont avec en offrant des émissions sur ce thèmes. Elles se trompent lourdement. L’appétit se renforce avec les prothèses dentaires mais le royaume des sans dents qui forment la masse ne leur est déjà plus accessible. Pas plus qu'elle n'est accessible pour les partis politiques. Les jeunes sous payés qui pensent que le fauteuil de leurs glorieux aines leur reviendra se nourrissent d'espoirs vains.

    A l'un l'identité nationale, à l'autre la culture, aux complices la chrétienté, la laïcité, l'histoire. L'erreur serait de placer tout cela cela sous le signe de la nostalgie. Ce qui domine c'est l'ignorance crasse et le refus de considérer des réalités anciennes. Souvent les débuts de la république gaullienne sont sacralisés. La misère des faubourgs n'était qu'un leurre où s'entassaient immigrés et sans logis, une illusion d'optique. Les ravages de la tuberculose une invention de la sécurité sociale. Et que dire des ces années glorieuses où l’espérance de vie des ouvriers leur épargnait les désagréments de la vieillesse ?

     

    Mourir sur le front du travail n'est après tout pas pire que disparaître sous l'uniforme. Seule différence de taille, l’État n'assure pas les obsèques.

    Nécronomiquement votre