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  • Synthèse Nécro (la Nécro c trop)

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    Qui après l'épisode COVID pourra nier que les biotechnologies représentent le point le point culminant du triomphe du capital sur la nature ? L'irruption de la raison économique à l'intérieur du corps organique.
    Avec elles, la possibilité de reprogrammer génétiquement l"Etre humain, de supprimer les différences en faveur de la normalité dominante. Avec en ligne de mire pour les milliardaires, la promesse de santé et de vie éternelle portée par la vision transhumaniste.
    Bien évidemment, pour accomplir ce chemin la Money Power et son bras armé la Gouvernance algorithmique va devoir faire preuve de créativité. Nous le vivons au quotidien avec le Pass Sanitaire.
    le biopouvoir – horizon de l’hybridation du naturel et de l’artificiel, des besoins et des machines, du désir et de l’organisation collective de l’économique et du social – doit continuellement se régénérer afin d’exister. 
    Concrètement, cela veut dire qu'il faut créer une nouvelle bulle, un nouveau moteur d'accumulation du Capital. En 2007, puis dans mon Premer livre Crise et Mutation, j'appelais cela la Bulle verte. Les milieux financier appelait cela le greenwashing. Je notais toutefois que cette bulle qui mixait nouvelle technologie (intelligence artificielle) et produits verts (bio) n'était pas sûr d'avoir l'adhésion des consommateurs. Quatorze ans après, cette bulle est désormais markétée sous l'appellation du Grand Reset et entourée de normes ESG ( Environment,Social,Gouvernance) destinées soi-disant à flécher les investissements vers les entreprises les plus durables. Comme je le soulignais à l'époque, ceux qui n'ont eu de cesse de vouloir nous vendre du jetable, veulent maintenant du vendre du durable !
    Le COVID virus issu des sciences économiques les plus modernes aura permis de donner un fantastique coup d'accélérateur à cette nouvelle bulle. Il ne s'agit plus d'attendre l'adhésion des consommateurs puisqu'on peut désormais les contraindre.
     Existe-t-il sur cette planète une zone franche, un lieu encore non contaminé par le Biocapitalisme ? Par malheur, le monde est Un et il est entièrement sous la domination des banquiers centraux non élus. Dans son intérieur n’est permis aucune alternative substantielle. Tout au plus est-il concédé de renoncer à notre existence, ce qui équivaut à nous étouffer, en nous adaptant à son ordre – la vie calme de la résignation. Tout au plus est-il possible de survivre sans trop de casse, en nous calant sur la compréhension de cette bulle. Certains vieux lecteurs que je salue l'on fait . en surfant sur ces analyses.
     Voilà pourquoi celui qui désire vivre, c’est-à-dire déterminer par lui-même le contenu et la forme de ses jours sur cette terre, n’a qu’une carte à jouer. 
    L'an prochain, les milliards du plan de relance européen seront déversés auxquels s'ajouteront les milliards de dépenses budgétaires de la reconstruction du pays. Les dettes seront laissées de coté puisque qu'il est acté qu'il n'y aura pas de hausses des taux avant 2023 sauf inflation galopante qui ne fait pas partie du scénario des banquiers centraux. Certains, prétendent même que les banquiers centraux mettront dix ans à remonter progressivement les taux. Ce qui contribuerait encore à gonfler les bulles d'actifs immobiliers et action. Ce n'est pas mon avis.
     "Ce n'est qu'à marée basse que l'on découvre qui a nagé nu."
    Cette citation célèbre attribuée à Warren Buffett concernant l'effet de levier sur les marchés financiers. En d'autres termes, ce n'est que lorsque les prix des actifs commencent à baisser que vous découvrez qui a financé ses positions avec de l'argent emprunté. Je sais que beaucoup essaient de vivre dans un monde de conte de fées, mais l'argent emprunté, en fin de compte, doit être remboursé ou faire défaut. Lorsque l'argent emprunté a été utilisé pour financer des achats d'actifs et que ces actifs commencent à perdre de la valeur, c'est alors que la véritable spirale de déflation de la dette commence. Vous devez vendre des actifs pour rembourser la dette, la valeur des actifs perd encore plus de valeur, vous devez donc vendre encore plus d'actifs, et ainsi de suite.
    Bien sûr, cela ne signifie pas nécessairement que les prix des actifs vont baisser, mais, ayant agi comme carburant pour le rallye, une réduction de l'effet de levier devrait nous faire prendre conscience. Si, comme nous l'anticipons, les prix des actifs commencent à baisser, nous nous attendons pleinement à ce que la dette sur marge s'effondre à mesure que la déflation de la dette s'installe.
    En résumé, il y a deux choses à guetter, celle ci et celle de l'helicopter monnaie qui surviendra après l'échec du plan de relance. Le jour où comme cela s'est passé aux USA, la BCE nous donnera de l'argent gratuitement sans contrepartie autre qu'acheter des produits français, cela voudra dire que nous sommes à la porte de la cave et plus très loin du Grand Splaaaash la piscine des ténèbres de l'économie.

    Nécronomiquement votre

  • Necronomie Power

     

     

    J'ai commencé à écrire sur la crise en 2005 anticipant la crise financière, j'ai crée ce blog en 2007, j'ai écrit trois livres et beaucoup d'acteurs des mouvements sociaux sont venus me voir pour les analyses économiques que vous commentez sur ce blog. J'ai multiplié les rencontres auprès d'économiste orthodoxes, personne n'a démonté nos théories même un doyen d' HEC.
    Aujourd'hui, encore moins !
    Evidemment quand je leur parle du châtîment des neufs orifices, ils sont pas préparés. André Bellon mon co-auteur m'a transmis une lettre du sénat indiquant que Gérard Larcher le Président du sénat allait lire le livre avec attention. Bon ça n'a rien à faire avec moi, c'est l'effet André Bellon. Mais tout cela, fidè531061842.jpgles amis et lecteurs depuis si longtemps, c'est juste pour vous expliquer que notre logiciel économique est le bon. Vous êtes à la bonne place !

  • le mot qui fait peur : tapering

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    Résumé nécro

    Pendant les crises financières de 2008 et de 2020 la Réserve fédérale américaine et d'autres banques centrales ont réduit les taux d'intérêt pour faire entrer davantage d'argent et de crédit dans le système.

    Abaisser les taux d'intérêt à zéro n'était pas suffisant. Elles se sont donc tournées vers l'achat d'actifs financiers (principalement leurs propres obligations souveraines) pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme.

    Dame Christine a donc bien précisé que ce n'était pas un tapering ( processus par lequel une banque centrale réduit sa propriété d'actifs financier) mais un rééquilibrage. Pour inventer cela, elle nous a sort l'argument des deux caisses. Une caisse pour le covid où était stockées les dettes Covid et une autre caisse pour les dettes normales.


    Il semble maintenant que la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, veuille s'ériger en nouvelle Dame de fer,  Répondant à une question sur la décision de la BCE de réduire le montant d'obligations qu'elle achète dans le cadre de son programme d'achat d'actifs qui gonfle la monnaie (Pandemic Emergency Purchase Program, PEPP), elle a déclaré que les achats ne diminuait pas mais qu'il s'agissait d'une réequilibrage.

     Les banques centrales sont maintenant si pleinement engagées dans la vie sur leur propre planète omnipotente qu'elles pensent qu'elles peuvent faire une chose mais en même temps disent qu'elles ne le font pas. En clair, la BCE réduit clairement le montant des obligations qu'elle achète. Mais nous ne devons pas le considérer comme une réduction du programme, juste un recalibrage.

    Très bien, je comprends. Madame Lagarde veut que nous y voyions ce qui pourrait être, ou non, une réduction temporaire des achats d'obligations. Elle veut que le marché comprenne que la BCE pourrait facilement revenir à acheter plus d'obligations. C'est une indication aussi claire que possible que la BCE considère que l'impression monétaire est là pour rester. Après tout, c'est vraiment la seule chose qui reste dans son casier de politique monétaire.
    En 1980, l'inflation des prix à la consommation dans une grande partie de l'Europe était endémique et la Dame de fer originale était déterminée à la faire baisser. Quatre décennies plus tard, la nouvelle Dame de fer insiste sur son engagement envers l'inflation monétaire, car la plus grande crainte est désormais la déflation.