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Crise et Mutation - Page 130

  • Chef d oeuvre en vue

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    Mes Chers amis nécronomistes

     

    Je peux vous l’annoncer car c’est signé. Onze ans après le premier opus « Crise et Mutation ». Je vais sortir prochainement un nouvel opus.

    Un livre dialogue que j’ai écrit avec André Bellon et préfacé par mon ami le philosophe Mehdi Belhaj Kacem.

    Je vous tiendrai au courant bien évidemment car je vous le promets, j’y suis allé à fond et développé toutes nos thèses. Ce livre répond aux questions que tout le monde se pose sur le virus révélateur, l’Europe, la démocratie, la victimisation, la biopolitique, le transhumanisme…J’en suis très fier et content du résultat.

    En préambule à ce livre, je vais ouvrir le bal avec un live ce dimanche avec les Gilets Jaunes constituants et le syndicat des GJ.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Bellon

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehdi_Belhaj_Kacem

     

    Préparez-vous à un livre choc dans la droite ligne de la Nécronomie.

    Que de chemin parcouru...

     

                                                        

     

     

     

  • Lettrisme

    Les anciens du blog se souviennent certainement du débat qui avait agité la Nécronomie en 2008

    et que je vous invite à relire avant de prendre connaissance de la suite

    http://necronomie.blogspirit.com/archive/2008/04/23/v-u-w-l-le-debat-de-la-semaine.html

     

    Désormais les zamis, une nouvelle lettre vient dêtre inventée par les économistes : le K

    Aujourd’hui, constate Nouriel Roubini le désormais célèbre Docteur Doom dans un article publié sur le site Project Syndicate, les Bourses flambent, c’est l’euphorie. Et pourtant, prévient-il, à nouveau, cette envolée des marchés d’actifs est totalement déconnectée de l’économie réelle. Elle crée une illusion de prospérité. 

    Il y a, aux Etats-Unis, un parfum de reprise économique, qu’entretien le président nouvellement élu. Mais c’est une "reprise en K", selon Roubini. Ceux qui disposent d’un job stable, de protection sociale et surtout de capitaux investis, triomphent. Pour eux, tout va pour le mieux. Mais ceux qui vivotent, de contrat à durée déterminée en contrat à durée déterminée, ou dans ce que nous l’appelons l’uber-économie et les Américains, la gig-economy, voient leurs revenus s’effondrer. Alors qu’ils croulent sous les dettes. A nouveau, l’écart de fortune entre la poignée des super-riches et l’immense masse des super-pauvres, se creuse. Le revenu médian stagne, alors que le coût de la vie augmente.

    Dans ce contexte, le plan Biden, ajoutant 1 900 milliards de dollars aux 900 déjà injectés dans l’économie pour la redynamiser et éviter le retour du chômage, a été critiqué. Notamment par Lawrence Summers, l’ancien Secrétaire au Trésor de Bill Clinton. Le plan comporte en effet un chèque de 1 400 dollars aux ménages, pour les aider à faire face aux difficultés de fin de mois rencontrés par beaucoup d’entre eux. Mais l’expérience du précédent chèque de cette nature – 1 200 dollars, signés Donald Trump, il y a quelques mois – n’a pas été concluante. Comme le souligne Summers, les Américains ont préféré économiser – et surtout spéculer – plutôt que consommer. Ce qui a contribué à gonfler les bulles, en particulier celle de l’immobilier.

    Roubini est sur la même ligne : le coup de pouce va servir à rembourser une partie des dettes de ceux qui ne parviennent plus à payer leurs loyers et leurs charges. Il va servir à investir, pour beaucoup d’autres, à acheter des Bonds du Trésor et des actions. 

  • Le Maire sous extasy ?

    Visiblement nos amis déflationnistes américains ne partagent pas l'optimisme qui règne en France.

    En juin 2019, un titre de France 24 disait: L'augmentation de la dette française est `` inquiétante '', avertissent les auditeurs publics C'est à ce moment-là que le ratio dette / PIB de la France devait «atteindre 98,9%» en 2019. Maintenant, ici en avril 2021, on s'attend à ce que le ratio dette / PIB de la France atteigne 118% (peut-être plus) cette année. Voici un extrait d'un article de Reuters du 4 avril: Le déficit public de la France devrait atteindre 9% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, a déclaré dimanche le ministre français des Finances Bruno Le Maire, contre une prévision précédente de 8,5% alors que le pays entame son troisième verrouillage national contre les coronavirus. Ce changement fait suite à une révision à la baisse des prévisions de croissance de la France de 6% à 5% pour cette année, en tenant compte de l'effet des nouvelles restrictions tout au long du mois d'avril pour lutter contre la pandémie COVID-19. Les écoles sont sur le point de fermer et les magasins non essentiels ont fermé. Le Maire, s'exprimant sur LCI TV, a déclaré que la dette publique de la France devrait atteindre 118% du PIB cette année, contre sa dernière prévision de 115%. Dans une autre estimation encore antérieure, Le Maire avait déclaré en décembre que la dette publique pourrait atteindre 122% du PIB. Comme de nombreux pays d'Europe, la France a investi des milliards d'euros pour soutenir les entreprises en difficulté avec des prêts garantis par l'État et les aider avec des loyers et des régimes de chômage partiel. La perspective du marché mondial d'Elliott Wave International en février 2021 offrait cet angle sur la dette publique français : la dette française vient d'exploser à près de 120% du PIB, tandis que le ratio dette / PIB de l'Allemagne a en fait baissé au cours de la dernière décennie. Comme nous l’avons déjà dit, des divergences comme celles-ci sont une recette pour des frictions qui finiront par mettre un terme à l’Union européenne telle que nous la connaissons. Nous n'arrêtons pas de tomber sur quelques récits mal avisés qui disent que les entreprises étaient bien préparées à la pandémie, que les économies ont franchi un cap et que ce n'est qu'une question de temps avant que les économies nationales ne reviennent aux taux de croissance d'avant la pandémie. Ce point de vue a été mis en valeur le mois dernier par un partenaire de services financiers d'un grand cabinet d'avocats britannique, qui a déclaré à Bloomberg: «Le fait que nous n'ayons pas vu d'échecs à grande échelle après 10 mois de perturbations témoigne, espérons-le, de la manière dont les règles en matière de capital et de liquidités ont fonctionné comme prévu. "

     À notre avis, c'est précisément parce que les entreprises avaient si peu de coussin que les gouvernements ont été contraints d'intervenir et de les soutenir en premier lieu.