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covid19 - Page 2

  • Macron en visite dans le ghetto

    Hier, Macron nous a rendu visite à Pantin. Il n'a pas été déçu

    Bienvenue dans l'hyper ghetto

    https://www.facebook.com/quoi2news/videos/macron-ne-respecte-pas-les-consignes/229732461472063/

     

    https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/videos/1225138224544487/

     

  • Le sacrifice des classes populaires

    Je ne m’en suis pas vanté, il n'y a pas de quoi, mais il y a dix jours ma compagne et moi avons contracté le coronavirus.
    Enfin, nous le pensons puisque nous n’avons pas fait le test juste deux téléconsultations. Dans le département, il n 'y a plus de lits et évidemment pas de tests.
    Nous avons eu tous les symptômes : maux de têtes, mal de gorge, toux, perte du gout et de l’odorat, vertiges…
    Aujourd’hui, nous allons mieux/
    Comme vous le savez, j’habite dans le 93 dans un hyperghetto (zone de sécurité prioritaire).
    Les entreprises de pompes funèbres du coin contactées par l'AFP évoquent de "nombreux cas de morts à domicile et dans les maisons de retraite". "On est tous complètement débordés, je n'ai jamais vu ça! C'est catastrophique. Même la canicule de 2003, c'est incomparable"
    En Seine-Saint-Denis, c'est une véritable explosion: entre le 21 et le 27 mars, les décès ont bondi de +63% par rapport à la semaine précédente. Un niveau "exceptionnel", souligné jeudi soir par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Pour comparaison, la hausse atteint 32% à Paris et 47% dans le département voisin du Val-Oise.
    La raison, contrairement à ce qu on entend ici et là n’est pas l’incivisme beaucoup d'habitants doivent continuer à aller travailler, du fait de leur profession ou de leur statut précaire. "Dans notre patients, il y a beaucoup d'aides-soignantes, d'aides à domicile et de travailleuses en Ehpad", qui vont être "très exposées", explique la coordinatrice de Place santé", un centre de santé associatif situé au cœur de la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis. "L'impression que l'on a, c'est que l'épidémie va être exacerbée dans les quartiers populaires où des inégalités de santé existent déjà",. Sans compter "les caissières, les livreurs".

  • Dans l'automne froid de 1629, la peste est arrivée en Italie.


    La vie ordinaire a été suspendue pendant l'épidémie. Les confréries, associations qui réunissaient des laïcs pour le travail caritatif et la socialisation, ne pouvaient plus tenir de réunions. Les sermons publics étaient interdits. Les écoles de la ville ont été fermées. Les tavernes et les auberges étaient fermées. Les salles de jeux et les salons de coiffure ont été fermés, les jeux de balle interdits. Francesco Rondinelli, un historien contemporain de la peste, se souvient que, sans célébration de carnaval, `` le football n'a jamais été joué, personne n'a fait le tour des masques, et aucune comédie d'aucune sorte n'a été jouée, ni représentation, ni événement joyeux ... ainsi pendant l'été, il n'y avait pas de palio, ce qui impliquait nécessairement une grande foule. »Les lieux de travail étaient également fermés. Les églises ont également été fermées et les messes interdites. Les prêtres de la paroisse se tenaient dans la rue pour entendre les confessions des paroissiens à travers les portes et les fenêtres, se couvrant la bouche avec un tissu ciré pour résister aux «graines de maladie». Des autels portables ont été construits aux coins des rues, de sorte que la messe pouvait être entendue dans plusieurs rues à la fois. Le dimanche matin, le prêtre a sonné une petite cloche pour alerter les personnes confinées chez elles que la messe allait commencer. La peste signifiait que la vie était interrompue par des barrières: les murs de la maison, la feuille cirée entre le laïc et le prêtre, le bec surnaturel porté par le médecin de la peste lorsqu'il posait des médicaments aux patients.

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