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futur - Page 63

  • Crimes et châtiments

     

     

    krisis,crimes,crise,mutation,retraite par capitalsaition,futur,Les mots « CRIME » ET « CRISE » partagent la même étymologie. Les deux proviennent du grec krisis qui signifie « jugement, sélection, séparation ». On définit une crise comme une situation dans laquelle les normes traditionnelles perdent leur emprise sur la réalité, alors que les nouvelles normes ne sont pas encore en vigueur. Lorsqu'il y a crise, donc, la loi naturelle ne règne plus et le crime se propage.
    Faire porter la responsabilité de la crise aux victimes fait partie du jeu : vous êtes coupables de ne pas être capables de vous soumettre. vous subirez donc le chantage de la dette et la tyrannie de l'austérité.
    De la même manière, la « confiance », mot magique de toute crise financière, répété comme une incantation par tous les larbins de l’économie de la dette (journalistes, économistes, hommes politiques, experts), n’est pas seulement garantie par l’énonciation ; elle a besoin de gages corporels et incorporels.
    Dans l’économie de la dette, vous êtes condamnés à devenir capital humain ou entrepreneur de soi. Ce qui signifie assumer les coûts et les risques d’une économie flexible et financiarisée, coûts et risques qui ne sont pas seulement, loin s’en faut, ceux de l’innovation, mais aussi et surtout ceux de la précarité, de la pauvreté, du chômage, des services de santé défaillants, de la pénurie de logements, etc. « Faire de soi-même une entreprise » signifie se charger de la pauvreté, du chômage, de la précarité, du revenu du RSA, des bas salaires, des retraites amputées, etc., comme s’ils étaient des « ressources » et des « investissements » de l’individu à gérer comme un capital, « son » capital .
    Dans ce cadre la retraite par capitalisation présente deux avantages :
    - Renflouer les banquiers et les assureurs
    - Transférer la responsabilité de l’épargne ou de l’incapacité d’épargner sur les individus.
    Joli crime sur les plus démunis !!!

  • Une seule solution : l'autoréduction

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    Voici le genre d'action que les Gilets jaunes et que nous tous pouvons mener.

    L'exemple italien !

    Le terme d’ « autoréduction » apparaît pour désigner le fait pour un groupe d’usagers ou de consommateurs de refuser de payer une partie ou la totalité du prix d’un produit ou d’un service. À Rome, les autoréductions d’électricité sont organisées par le Comité Politique de l’ENEL. D’après Vincenzo Miliucci, le comité de l’ENEL rassemblait en 1974 entre 200 et 300 personnes et était capable de mobiliser 4 000 ouvriers en cas de grève. L’autoréduction est théorisée comme un moyen pour les ouvriers de socialiser le rapport de forces conquis sur les lieux de travail (en l’étendant à l’extérieur de l’usine) et d’empêcher que les gains acquis en termes de hausse de salaires ne soient perdus dans l’inflation. Le mot d’ordre de l’autoréduction s’étend au-delà de la question des loyers à partir de 1969. Ce mot d’ordre d’autoréduction généralisée est d’abord popularisé par le PSIUP (Parti Socialiste Italien d’Unité Prolétarienne) , qui à Turin appelle à faire en sorte que l’insigne des ouvriers de la Fiat soit considéré comme une « carte de ravitaillement » .

    Imaginez un peu, les consommateurs qui font le prix, c'est ça le vrai consommacteur pas celui que l'on voudrait nous vendre et qui fait son choix devant le linéaire !!!

  • La matrice y-a t-il une vie sur terre ?

    D'une certaine façon, le monde est devenu une unique "ferme des animaux" gigantesque, dans laquelle il est sans importance que ce soit le fermier Trump ou le Premier cochon X Jingping qui commande, parce que les "décideurs" subjectifs ne sont rien d'autre que les agents d'un mécanisme autonomisé qui ne cessera de tourner avant d'avoir transformé le monde, par le "travail", en un désert sans vie. Dans cette ferme-monde automatisée, toute pensée critique s'interrogeant sur le sens et le but de cette folle manifestation est immédiatement étouffée par le bêlement assourdissant des brebis démocratiques aux paroles "objectivées": "travail bon, chômage mauvais", "capacité de concurrence bon, exigences sociales mauvais", etc. Si nous brossons un peu les paraboles orwelliennes à l'inverse du sens du poil, nous pouvons nous y reconnaître nous-mêmes comme prisonniers d'un système à un stade de mûrissement avancé, d'un totalitarisme faisant paraître presque anodins "La ferme des animaux" et "1984".

    Robert Kurz