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futur - Page 66

  • Meilleurs voeux et concept nécronomique 2020

     

     

    crise 2008;arnaque dette souveraine,salaire minimum,salaire maximum,retraite,revenu de base,revenu d'existence,futurAu-delà de l'investissement économique que constitue pour le capital le salaire-revenu du travailleur (fin du salariat comme exploitation, début du salariat comme actionnariat de la société du capital — glissement de la fonction stratégique du travailleur vers la consommation comme service social obligé, le capital investit le travailleur du salaire comme on investit quelqu'un d'une charge ou d'une responsabilité
    Non seulement par le salaire/revenu le capital charge les producteurs de faire circuler l'argent en tant que consommateur et de devenir ainsi les véritables reproducteurs du capital, mais plus profondément par le salaire/statut il en fait des preneurs de biens au même titre que lui, capital, est preneur de travail.
    À partir du moment où le salaire est déconnecté de la force de travail puisque le consommateur prend le dessus sur le travailleur via le crédit qui est du travail non consommé, rien ne s'oppose plus à une revendication salariale maximaliste, illimitée. Car s'il y a un « juste prix » à une certaine quantité de force de travail, il n'y a plus de prix pour le consensus et la participation globale à l’économie. La revendication salariale traditionnelle n'est que la négociation de la condition de producteur. La revendication maximaliste est une forme offensive de retournement par le salarié du statut de reproducteur auquel il est voué à travers le salaire auquel vient s’ajouter le statut de consommateur chargé de faire circuler l’argent et de combattre la crise économique.

    Salaire maximum pour un travail minimum : tel est le mot d'ordre.. Car ce n'est plus alors en tant que producteurs que les salariés interviennent, mais en tant que consommateur, rôle que leur assigne le capital
    Moins on a à en faire en tant que travailleur, plus on doit exiger un salaire élevé en tant que consommateur, Voilà la « classe » telle qu'en elle-même le capital la change : dépossédée de son exploitation même, de l'usage de sa force de travail, elle ne saurait faire payer trop cher au capital ce déni de production, cette perte d'identité, cette débauche. Exploitée, elle ne pouvait exiger que le minimum. Déclassée, elle est libre d'exiger tout.

     

    Bonne Année les Nécros zamis

  • Crimes et châtiments

     

     

    krisis,crimes,crise,mutation,retraite par capitalsaition,futur,Les mots « CRIME » ET « CRISE » partagent la même étymologie. Les deux proviennent du grec krisis qui signifie « jugement, sélection, séparation ». On définit une crise comme une situation dans laquelle les normes traditionnelles perdent leur emprise sur la réalité, alors que les nouvelles normes ne sont pas encore en vigueur. Lorsqu'il y a crise, donc, la loi naturelle ne règne plus et le crime se propage.
    Faire porter la responsabilité de la crise aux victimes fait partie du jeu : vous êtes coupables de ne pas être capables de vous soumettre. vous subirez donc le chantage de la dette et la tyrannie de l'austérité.
    De la même manière, la « confiance », mot magique de toute crise financière, répété comme une incantation par tous les larbins de l’économie de la dette (journalistes, économistes, hommes politiques, experts), n’est pas seulement garantie par l’énonciation ; elle a besoin de gages corporels et incorporels.
    Dans l’économie de la dette, vous êtes condamnés à devenir capital humain ou entrepreneur de soi. Ce qui signifie assumer les coûts et les risques d’une économie flexible et financiarisée, coûts et risques qui ne sont pas seulement, loin s’en faut, ceux de l’innovation, mais aussi et surtout ceux de la précarité, de la pauvreté, du chômage, des services de santé défaillants, de la pénurie de logements, etc. « Faire de soi-même une entreprise » signifie se charger de la pauvreté, du chômage, de la précarité, du revenu du RSA, des bas salaires, des retraites amputées, etc., comme s’ils étaient des « ressources » et des « investissements » de l’individu à gérer comme un capital, « son » capital .
    Dans ce cadre la retraite par capitalisation présente deux avantages :
    - Renflouer les banquiers et les assureurs
    - Transférer la responsabilité de l’épargne ou de l’incapacité d’épargner sur les individus.
    Joli crime sur les plus démunis !!!

  • Une seule solution : l'autoréduction

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    Voici le genre d'action que les Gilets jaunes et que nous tous pouvons mener.

    L'exemple italien !

    Le terme d’ « autoréduction » apparaît pour désigner le fait pour un groupe d’usagers ou de consommateurs de refuser de payer une partie ou la totalité du prix d’un produit ou d’un service. À Rome, les autoréductions d’électricité sont organisées par le Comité Politique de l’ENEL. D’après Vincenzo Miliucci, le comité de l’ENEL rassemblait en 1974 entre 200 et 300 personnes et était capable de mobiliser 4 000 ouvriers en cas de grève. L’autoréduction est théorisée comme un moyen pour les ouvriers de socialiser le rapport de forces conquis sur les lieux de travail (en l’étendant à l’extérieur de l’usine) et d’empêcher que les gains acquis en termes de hausse de salaires ne soient perdus dans l’inflation. Le mot d’ordre de l’autoréduction s’étend au-delà de la question des loyers à partir de 1969. Ce mot d’ordre d’autoréduction généralisée est d’abord popularisé par le PSIUP (Parti Socialiste Italien d’Unité Prolétarienne) , qui à Turin appelle à faire en sorte que l’insigne des ouvriers de la Fiat soit considéré comme une « carte de ravitaillement » .

    Imaginez un peu, les consommateurs qui font le prix, c'est ça le vrai consommacteur pas celui que l'on voudrait nous vendre et qui fait son choix devant le linéaire !!!