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tres grande dépression - Page 10

  • Moment Minsky et Helicopter Money

     

    crise,mutation,moment minsky,helicopter money,recession,tres grande depression,fin capitalisme;futurLe moment Minsky est une théorie developpé par l’économiste Hyman Minsky.
    Pour mieux illustrer ce "moment", Krugman le prix Nobel d’économie utilise le dessin animé Bipbip : le "Moment Minsky", c'est quand le pauvre coyote se rend compte qu'il court au-dessus du vide, juste avant de chuter au fond du canyon. C’est précisément ce qui est en train de se passer avec les bourses qui se souviennent que les gens sont mortels et surtout le consommateur. Les bourses s’écroulent à une vitesse qui ne trouve d’équivalent qu’en 1928 lors de première Très Grande Dépression. Si vous lisez ce blog depuis un certain temps, vous savez que j’ai toujours dit qu’il n’y aurait pas de mutation sans dépression.
    Nous y sommes…

    Cela fait aussi longtemps, que je vous parle de l’helicopter money, la distribution de cash gratuit à tous les citoyens. Nous nous en approchons. A Hong Kong, c’est parti pour contrecarrer l’impact du coronavirus, tous les habitants vont recevoir 1180 euros. Rien foutre et être payé…on a sauvé les banques, il faut maintenant sauver les consommateurs en espérant qu’ils n’épargnent pas…La politique de l’offre ne suffit plus, il faut sauver la demande…

    Pendant ce temps les bourses s’écroulent à une vitesse qui ne trouve d’équivalent qu’en 1928 lors de première Très Grande Dépression. Si vous lisez ce blog depuis un certain temps, vous savez que j’ai toujours dit qu’il n’y aurait pas de mutation sans dépression.
    Nous y sommes…

     

  • Crise Mutation

    En 2008, sur le blog, j'écrivais cette note visionnaire que j'allais reprendre dans mon livre culte Crise et Mutation

    Chacun peut mesurer maintenant sa justesse

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    Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
    Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie methodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.

    Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?

    La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
    Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
    Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
    De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
    est cela la récession ?

    La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..

    C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.

    Nécronomiquement votre

  • Taux négatifs à l'apéritif

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    Déclaration de guerre pour le dessert

    En relisant les raisins de la colère de Steinbeck, je me suis pris à nouveau un uppercut dans la gueule. Quel Talent. Steinbeck, l’écrivain de la Très Grande Dépression…
    La migration de centaines de milliers de gens contraints de prendre la route en abandonnant tout pour se rendre en Californie pour espérer survivre sous l’impact d’une crise économique et écologique.
    Des paysans qui n’en étaient plus, transformés en ouvrier avec l’arrivée des tracteurs. Un Etat qui les avait poussés à s’endetter toujours plus lourdement dans le productivisme. De pauvres âmes qui ne souhaitaient juste qu’à être propriétaire de leur maison. La dette, on peut s’y pendre pas s’y suspendre…
    Tous leurs biens seront saisis par des banques. Tout cela, on le retrouvera en partie bien évidemment dans l’histoire des subprimes mais on le retrouvera également lorsque la bulle immobilière explosera. Ce moment où les gens prendront conscience qu’ils ont acheté très chers à des taux très faibles. Le sentiment de richesse qui s’évapore psssiiiitttt. L’absence de travail à l’endroit où ils vivent. Tout cela résonne en nous avec les Gilets Jaunes et le ralentissement économique mondial et l’inévitable déflation par la dette suspendue au-dessus de notre tête.
    Les raisins de la colère se terminent avec une image terrible. Une image d’humanité et de déshumanité :
    Une femme qui allaite un mourant.
    Toute comparaison mis à part, c’est ce que fait la BCE dont on dit qu’elle a, avec Draghi, empêché une Très Grande dépression. Même si aujourd’hui, les avis sont partagés puisque des voix s’élèvent pour dire qu’elle n’a fait que retarder avec les taux négatifs l’inéluctable.
    Nos vies ne sont plus que le scenario de banquiers centraux non élus. Est cela la démocratie ?