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émeutes - Page 2

  • La «réinitialisation» mondialiste échoue-t-elle? Les élites ont peut-être surjoué leur main

    Les gouvernements sont actuellement dans les médias affirmant que les vaccins «ne seront pas obligatoires». Ceci est un mensonge. En même temps, ils mettent en place des mandats pour vous obliger à prouver que vous êtes vacciné afin de vous rendre dans les lieux publics et même d'aller travailler. En gros, vous prenez le vaccin ou vous mourez de pauvreté

    Brandon Smith

     

    Un article d’un ami nécronomiste américain dont je publie le début avec son autorisation et que je vous invite à retrouver dans intégralité. Brandon et ses amis se battent ardemment pour faire échouer l’agenda globaliste. Vous constaterez qu’en ce qui le concerne il ne parle pas des zombies comme moi mais des vampires ! Autre différence, il est stagflationniste et moi comme vous le savez stagdéflationniste. Mais j' aime bien la conclusion de son article : Je vois des manifestations dans des États verrouillés comme le Michigan, la Californie et New York. Je vois des manifestations de masse en Europe. Je vois le schéma de réinitialisation exposé et la vérité s'introduire dans le courant dominant. Je vois quelque chose monter à la surface, et je sens l'odeur de la poudre à canon de la rébellion, et j'aime ça

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  • Américanisation et barbarie

     

     

    ntih.jpgAprès la mort de deux adolescents en un mois dans le ghetto ou je réside, LCI a consacré une heure d’émission au sujet en invitant le philosophe Roger-Pol droit pour qu’il éclaire de ses lumières savantes le mystère des banlieues de sécurité prioritaire qui génère des « barbares »
    Comme d’habitude et rien de nouveau sous le soleil, le philosophe, qui doit lire Nécronomie, a stigmatisé comme cause l’incommunicabilité avec les barbares qui a fait verser tant de flots d’encre à la meute journalistique et sociologique. Ainsi que l’absence de mots et de langage chez les barbares permettant une médiation quelconque.

    Analyse nécronomique :

    Qui ne vit pas avec moi et comme moi veut se suicider.
    Qui ne parle pas comme moi, qui ne s’habille pas comme moi, n’est pas intégrable.
    Tel est l’enseignement que l’Empire sème.
    Mais les barbares sont sourds à des avertissements aussi puérils, Ces barbares ne parlent pas et ne comprennent pas la langue de l’Empire, et, ne veulent pas l’apprendre. Ils ne savent pas que faire de la structure sociale de l’Empire, de la laïcité, des actuels moyens de production, des papiers d’identité ou du RSA. Ils n’ont rien à demander aux fonctionnaires impériaux, ni rien à leur offrir.. Ils n’ont pas le temps de se demander si le capitalisme permet l’ascension sociale. Contrairement aux sujets mécontents qui voudraient devenir des sujets contents, la possibilité d’un monde plus juste et plus social n’intéresse pas ces barbares

    Aujourd’hui, les barbares ne campent plus aux portes de la Cité. Ils se trouvent déjà à l’intérieur, ils y sont nés. Elles n’existent plus, les froides terres du Nord ou les steppes dénudées de l’Est, d’où faire jaillir les invasions. Il faut prendre acte que les barbares proviennent des rangs des sujets de l’Empire eux-mêmes. Ce qui revient à dire que les barbares sont partout. Pour les oreilles habituées à la langue de la cité, il est facile de les reconnaître puisqu’ils s’expriment avec un fort accent qui mixe l’arabe, le français souvent en verlan et l’anglais. Mais il ne faut pas se laisser abuser par cette novlangue, il ne faut pas confondre celui qui est dépourvu de langue avec celui qui parle une langue autre. Beaucoup de barbares sont en fait privés d’un langage usuel, rendus analphabètes par la suppression de leur propre conscience individuelle – conséquence de l’extermination de la signification réalisée par l’Empire. Si l’on ne sait pas comment dire, c’est parce que l’on ne sait pas quoi dire, et vice versa. Et l’on ne sait pas quoi dire, ni comment, parce que tout est banalisé, réduit au signe même, à l’apparence
    Et quoi dire, que faire au milieu du désert ? nombre de sujets deviennent barbares dans leurs gestes. Une fois paralysée la langue, ce sont les mains qui frémissent pour trouver un soulagement à la frustration. Inhibée dans sa manifestation, la pulsion de la joie de vivre se renverse en son contraire, l’instinct de mort. La violence explose et, étant sans signification, elle se manifeste d’une façon aveugle et furieuse, contre tout et tous, ruinant tous les rapports sociaux. C’est n’est pas une révolution, même pas une révolte, c’est un massacre généralisé accompli par les sujets rendus barbares par un monde sans sens parce que à sens unique. Cette violence sombre et désespérée gêne l’Empire, troublé dans sa présomption de garantir la paix des esprits, mais cela ne le préoccupe pas. En soi, elle ne fait qu’alimenter et justifier la recherche d’un meilleur ordre public. Cependant, bien que facilement récupérable une fois montée à la surface, elle montre toute l’inquiétude qui agite en profondeur cette société, toute la précarité de la contention par l’Empire des vicissitudes du monde moderne.
    La furie des barbares inspire de la terreur jusque parmi beaucoup d’ennemis de l’Empire comme Besancenot ou Mélenchon, désireux de vaincre mais avec les bonnes manières. En braves civilisés, ceux-là partagent le désaccord mais pas la haine ; ils comprennent l’indignation mais pas la rage ; ils lancent des slogans de protestation mais ne hurlent pas à la guerre ; ils sont prêts à verser la salive mais pas le sang.

    Ce qui fait une grosse différence à l'arrivée….

     

  • La mort de la grève

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    La grève telle que nous l’avons connu est morte. Aujourd’hui le capital est en mesure de laisser pourrir toutes les grèves, nous l’avons bien vu avec la SNCF ou même les hôpitaux. Au mieux, la grève arrache au capital ce qu’il aurait de toute façon concédé à terme. Si donc la lutte des classes s’enlisent dans les rapports sociaux orchestré par le gouvernement, cela veut dire que seule une irruption, un surgissement désordonné comme celui des Gilets Jaunes est capable d’influer le cours des choses
    Il faut donc ne plus appartenir à une instance représentative ou à une instance historique. Seuls ceux qui échappent au tourniquet de la production et de la représentation peuvent en dérégler les mécanismes et peuvent fomenter une lutte en dehors du pré carré installé par la politique.
    Beaucoup de français sont déjà exclus de la représentation nationale, le surgissement désordonné qui a vu s’allier autour du pouvoir d’achat 1/3 d’électeurs du rassemblement national, 1/3 de la France insoumise et un dernier tiers qui n’appartient à aucune sensibilité prouve qu’un combat contre le libéralisme peut rencontrer des aspirations aussi diverses que variées. Même des royalistes et des vendéens…Parmi les GJ, grand nombre de jeunes qui habités par une indifférence sauvage au travail rationnel analysent comme un jeu truqué où l’on perd cette collectivisation forcée par le travail que l’on a érigé en valeur suprême et dont on a fait une morale et une culture presqu’un mythe alors que le travail n’est rien de plus qu’un bien de redistribution sociale qu’il faut cher payer.
    Comme Marx l’avait analysé, le capital n’a pourtant besoin de moins en moins de force travail pour fonctionner alors qu’on exige de lui qu’il en fournisse de plus en plus. La roue carré a de plus en plus de mal à tourner. Dans le ghetto où j’habite les perspectives d’emploi pour la jeunesse oscille entre sécurité dans la grande distribution, maître chiens dans les entrepôts ou autoentrepreneurs livreurs pour Amazon. Quel bel avenir ! Et pourtant cette jeunesse pour l’instant n’a pas fait jonction avec la France périphérique que l’on a vu manifester et continue d’attendre les promesses d’un système qui a fait migrer leur parent.