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terreur

  • FRANCE UBER ALLES

    Le premier groupe immobilier allemand, Vonovia, a déjà annoncé qu’il abaisserait la température de ses systèmes de chauffage central à 17 degrés de 23 heures à 6 heures du matin, une mesure qui devrait garantir une économie de 8% sur les coûts énergétiques. Mais il y a ceux qui n’attendent pas l’arrivée des brumes. Une association de propriétaires de la ville saxonne de Dippoldiswalde, à la frontière avec la République tchèque, a déjà imposé un rationnement de l’eau chaude, fixant des heures auxquelles les résidents peuvent prendre une douche: de 4 à 8 heures du matin, de 11 heures du matin à 13 heures et de 17 à 21 heures. Comme nous l’avons décidé et annoncé lors de notre assemblée générale, il est nécessaire d’économiser de l’argent dès maintenant en vue de l’hiver, peut-on lire dans un dépliant affiché dans tous les bâtiments possédés. 

    Et encore. Helmut Dedy, président du Deutscher Städtetag a annoncé que son association avait déjà émis des directives générales à toutes les grandes et moyennes villes pour réduire immédiatement la consommation d’énergie, afin que ce qui sera économisé en été soit disponible pour avoir des maisons chauffées en hiver. Chaque kilowattheure économisé des déchets finit entreposé. Et la question semble décidément urgente, puisque Dedy parcourt tout le pays comme une toupie pour rencontrer les administrateurs locaux et sensibiliser à certaines suggestions à mettre en pratique immédiatement: éteindre les feux de circulation la nuit, fermer l’eau chaude dans les bâtiments publics, les musées et les centres sportifs, abaisser le niveau des climatiseurs et éliminer l’éclairage des monuments et des bâtiments historiques. Pratiquement, un état d’urgence de guerre. Préventif et permanent.

    Journée des villes allemandes - la voix des villes : Journée des villes allemandes (www-staedtetag-de.translate.goog)

    En France on fait quoi ?

    Non mais nous on est les meilleurs avec les meilleurs systèmes du monde...

    A moins que cela soit la politique de l'autruche permanente....

    Je vous laisse juge///

    Ah oui on attend le plein emploi....Alors que Hagarde va nous infliger laallemage,energie,eau,electricite,faillitte,terreur,guerre sans guerre,crck,crash,euro dollar triple peine : inflation,récession,chute de l'Euro

    PS Que chacun ait en mémoire que nous avons perdu la bataille du thermomètre. Les autres pays prenaient la température autrement que par voie rectale et le moment venu Bruxelles nous a dit "bon les français si vous tenez absolument à vous mettre un bâton de mercure dans le derrière, ne nous dites pas que c'est pour votre santé...

     



  • Le suicide final

    Comprendre le risque que nous font courir les USA /

    USA meilleur ami d'Israël ? Avec des amis comme ça pas besoin d'ennemis !!!

     

     

    Dans sa brochure, Apocalyptic Politics : On the Rationality of Iranian Policy, l'universitaire iranien Mehdi Khalaji évoque une possibilité effrayante : la politique étrangère du régime iranien, et surtout sa relation avec Israël, pourrait être guidée par une vision apocalyptique fondée sur la croyance du retour de l'imam caché, al-Mahdî.
    Les chiites duodécimains — comme Mahmoud Ahmadinejad, l'ancien président de la République islamique d'Iran — croient que l'imam du Xe siècle al-Mahdî n'est pas mort. Il aurait été caché par Dieu (cet événement est connu comme l'occultation de 941 après J.-C.) et il reviendrait pour remplir sa mission : amener paix et justice sur Terre. Selon les chiites duodécimains, l'imam al-Mahdî réapparaîtra quand le monde plongera dans le chaos et que la guerre civile se répandra partout. À ce moment-là, la moitié des vrais croyants chevauchera les terres qui s'étendent entre le Yémen et La Mecque en portant des drapeaux blancs ; tandis que la seconde moitié partira de Karbala, en Irak, en transportant des drapeaux noirs pour arriver au même point. Puis, en accord avec l'ordre d'Allah, l'imam al-Mahdî et ses fidèles ramèneront la justice et la paix dans le monde en imposant l'islam à tous les peuples.
    Le retour de l'imam caché n'est pas simplement la croyance d'une secte chiite, mais il est profondément enraciné dans l'eschatologie de l'islam. Henry Corbin en parle dans son Histoire de la philosophie islamique, dans laquelle il relie les attentes apocalyptiques et le symbolisme intérieur de la philosophie religieuse de l'islam.
    La réapparition de l'imam caché, donc, sera amenée par l'élévation de l'âme humaine, et ne deviendra possible que grâce à la purification et au sacrifice de soi.
    Quelles sont les conditions historiques de cette purification et de ce sacrifice ? Cette question — dont les implications ne sont pas seulement religieuses — hante évidemment les services secrets israéliens. On comprend aisément pourquoi. Une interprétation radicale de la doctrine peut impliquer le sacrifice de la population chiite, comme condition du salut de l'humanité. La doctrine de l'imam caché peut ainsi être interprétée comme la condition théorique du suicide final. Qu'est-ce qui pourrait être plus efficace, comme purification, qu'un jeu de destruction mutuelle entre deux pouvoirs nucléaires officieux tels que l'Iran et Israël ?

  • Américanisation et barbarie

     

     

    ntih.jpgAprès la mort de deux adolescents en un mois dans le ghetto ou je réside, LCI a consacré une heure d’émission au sujet en invitant le philosophe Roger-Pol droit pour qu’il éclaire de ses lumières savantes le mystère des banlieues de sécurité prioritaire qui génère des « barbares »
    Comme d’habitude et rien de nouveau sous le soleil, le philosophe, qui doit lire Nécronomie, a stigmatisé comme cause l’incommunicabilité avec les barbares qui a fait verser tant de flots d’encre à la meute journalistique et sociologique. Ainsi que l’absence de mots et de langage chez les barbares permettant une médiation quelconque.

    Analyse nécronomique :

    Qui ne vit pas avec moi et comme moi veut se suicider.
    Qui ne parle pas comme moi, qui ne s’habille pas comme moi, n’est pas intégrable.
    Tel est l’enseignement que l’Empire sème.
    Mais les barbares sont sourds à des avertissements aussi puérils, Ces barbares ne parlent pas et ne comprennent pas la langue de l’Empire, et, ne veulent pas l’apprendre. Ils ne savent pas que faire de la structure sociale de l’Empire, de la laïcité, des actuels moyens de production, des papiers d’identité ou du RSA. Ils n’ont rien à demander aux fonctionnaires impériaux, ni rien à leur offrir.. Ils n’ont pas le temps de se demander si le capitalisme permet l’ascension sociale. Contrairement aux sujets mécontents qui voudraient devenir des sujets contents, la possibilité d’un monde plus juste et plus social n’intéresse pas ces barbares

    Aujourd’hui, les barbares ne campent plus aux portes de la Cité. Ils se trouvent déjà à l’intérieur, ils y sont nés. Elles n’existent plus, les froides terres du Nord ou les steppes dénudées de l’Est, d’où faire jaillir les invasions. Il faut prendre acte que les barbares proviennent des rangs des sujets de l’Empire eux-mêmes. Ce qui revient à dire que les barbares sont partout. Pour les oreilles habituées à la langue de la cité, il est facile de les reconnaître puisqu’ils s’expriment avec un fort accent qui mixe l’arabe, le français souvent en verlan et l’anglais. Mais il ne faut pas se laisser abuser par cette novlangue, il ne faut pas confondre celui qui est dépourvu de langue avec celui qui parle une langue autre. Beaucoup de barbares sont en fait privés d’un langage usuel, rendus analphabètes par la suppression de leur propre conscience individuelle – conséquence de l’extermination de la signification réalisée par l’Empire. Si l’on ne sait pas comment dire, c’est parce que l’on ne sait pas quoi dire, et vice versa. Et l’on ne sait pas quoi dire, ni comment, parce que tout est banalisé, réduit au signe même, à l’apparence
    Et quoi dire, que faire au milieu du désert ? nombre de sujets deviennent barbares dans leurs gestes. Une fois paralysée la langue, ce sont les mains qui frémissent pour trouver un soulagement à la frustration. Inhibée dans sa manifestation, la pulsion de la joie de vivre se renverse en son contraire, l’instinct de mort. La violence explose et, étant sans signification, elle se manifeste d’une façon aveugle et furieuse, contre tout et tous, ruinant tous les rapports sociaux. C’est n’est pas une révolution, même pas une révolte, c’est un massacre généralisé accompli par les sujets rendus barbares par un monde sans sens parce que à sens unique. Cette violence sombre et désespérée gêne l’Empire, troublé dans sa présomption de garantir la paix des esprits, mais cela ne le préoccupe pas. En soi, elle ne fait qu’alimenter et justifier la recherche d’un meilleur ordre public. Cependant, bien que facilement récupérable une fois montée à la surface, elle montre toute l’inquiétude qui agite en profondeur cette société, toute la précarité de la contention par l’Empire des vicissitudes du monde moderne.
    La furie des barbares inspire de la terreur jusque parmi beaucoup d’ennemis de l’Empire comme Besancenot ou Mélenchon, désireux de vaincre mais avec les bonnes manières. En braves civilisés, ceux-là partagent le désaccord mais pas la haine ; ils comprennent l’indignation mais pas la rage ; ils lancent des slogans de protestation mais ne hurlent pas à la guerre ; ils sont prêts à verser la salive mais pas le sang.

    Ce qui fait une grosse différence à l'arrivée….