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NECRONOMIE - Page 105

  • Où grincent les chimères

    Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne » étroit qui utilise des technologies de pointe et un secteur «traditionnel » beaucoup plus vaste caractérisé par une productivité extrêmement faible. On appelle cela le dualisme productif.

    Aujourd'hui le dualisme productif est également devenu une caractéristique critique et visible des économies avancées, nécessitant des remèdes qui sortent directement de la boîte à outils de la politique de développement.

    Il n'y a pas hélas que l'excellent Christophe Guilluy a avoir analysé la France périphérique et la fin des classes moyennes.

    Dans son livre de 2017 The Vanishing Middle Class, la disparition de la classe moyenne L'historien de l’économie du MIT Peter Temin a souligné que le modèle Lewis d’une économie duale était devenu de plus en plus pertinent pour les conditions aux États-Unis. Une combinaison de forces – la désindustrialisation, la mondialisation, les nouvelles technologies qui ont favorisé les professionnels et les capitalistes, et le déclin des protections pour le travail – ont en effet produit un fossé grandissant entre les gagnants et ceux qui sont laissés pour compte. La convergence entre les secteurs pauvres et riches de l’économie a été arrêtée, le niveau d’éducation a polarisé de plus en plus les marchés du travail et les disparités régionales se sont creusées.

    En Europe, l’augmentation des inégalités n’a pas été aussi marquée, en raison d’un État-providence plus fort, mais les mêmes forces y opéraient aussi. Les écarts entre les dirigeants et les retardataires entre les entreprises et les régions se sont creusés, et la classe moyenne s’est réduite

    En conséquence, les décideurs des économies avancées sont maintenant aux prises avec les mêmes questions qui préoccupent depuis longtemps les économies en développement: comment attirer les investissements, créer des emplois, accroître les compétences, stimuler l’esprit d’entreprise et améliorer l’accès au crédit et à la technologie – en bref, comment combler l’écart avec les parties les plus avancées et les plus productives de l’économie nationale.

    L’industrialisation a été le véhicule traditionnel pour surmonter le dualisme; à mesure que les travailleurs sont absorbés dans des activités manufacturières plus productives, les salaires augmentent et la productivité globale de l’économie augmente. Mais, dans les économies en développement et avancées, l’industrie manufacturière a perdu sa capacité à créer de nombreux emplois, en raison de l’automatisation et d’autres innovations permettant d’économiser de la main-d’œuvre. L’emploi manufacturier a diminué (en proportion de l’emploi total) même dans les pays qui ont maintenu des secteurs industriels forts, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne.

    Ce n'est pas avec le pipoti pipota de Lemaire sur la réindustrialisation qui sera surtout de l'automatisation et de la robotisation que l'on y parviendra. Il faut se souvenir que depuis les années 80 le capitalisme dans l' hyper concurrence de la mondialisation n'arrivait plus à extraire la plus-value du travail de l'homme raison pour laquelle les délocalisations vers les pays pourvoyeurs de main d’œuvre bon marché ont eu lieues et que le capitalisme financier a vu le jour comme planche de salut du capitalisme à l'ancienne. Posez-vous la question / quelles sont les conditions économiques formidables pour que les entreprises qui avaient délocalisées dans les années 80 pour exister encore dans la mondialisation puissent en ce moment revenir en France et être rentable ?

    Que le consommateur citoyen accepte de payer trois à cinq fois le prix au minimum pour avoir un bel autocollant Made in France ? Cela ne serait pas suffisant car il faut vendre à l'export aussi...

    Quant au consommateur citoyen que l'on exalte aujourd'hui, depuis toutes ces années, on lui a vendu un pacte faustien : ce qu'il allait gagner en tant que consommateur, il allait le perdre en tant que travailleur localisé dans une société de consommation de produits venus d'ailleurs.

    Depuis les années 80, la capitalisme avait compris qu'il y avait beaucoup plus d'argent à gagner de la propension des gens à acheter n'importe quoi qu'à les faire travailler plus. Et les gens seraient heureux car travailler moins le ferait consommer plus et que le futur c'étaient les sociétés de loisir...

    Quarante après, il faut lui expliquer l'inverse...que ce qu'il va perdre en tant que consommateur il va le récupérer...en travaillant plus....Quel foutage de gueule...

     

    Les pays développés ressemblent de plus en plus à ceux des pays pauvres.



  • Las vegas parano

    mon avis la coke est bonne

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    L’Occident a besoin de la Troisième Guerre mondiale » - Martin Armstrong prévient « Il n’y a pas de retour à la normale ici »

     

    Le légendaire analyste du cycle financier et géopolitique Martin Armstrong pense que le plan dit de « Grande Réinitialisation » du Nouvel Ordre Mondial pour l’humanité a maintenant besoin de la guerre pour essayer de le faire fonctionner.

    Ils augmentent la pression sur à peu près tout ce qui se trouve sous le soleil. L’Occident a besoin de la Troisième Guerre mondiale. Ils en ont juste besoin. Le vrai problème ici, c’est qu’ils sont passés à des taux d’intérêt négatifs en 2014 en Europe. Ils ont été incapables de stimuler l’économie, et l’économie keynésienne a complètement échoué...
    Je dirais qu’il s’agit d’une mauvaise gestion du gouvernement à l’échelle mondiale. Le problème est que les banques centrales n’ont aucun contrôle sur l’économie.
    Ajoutez à cela que ce type d’inflation est substantiellement différent d’un boom spéculatif. Cette inflation est basée sur des pénuries. Ces crétins avec covid... avec les confinements, ont fini par détruire les chaînes d’approvisionnement...
    Les choses qui sont là, j’en achète plus parce que la prochaine fois, elles pourraient disparaître. Donc, tout le monde augmente sa thésaurisation...
    Donc, ce que nous avons avec l’Europe, avec ses taux d’intérêt négatifs, ils ont anéanti tous les fonds de pension. Ils ont besoin de 8% pour atteindre le seuil de rentabilité, pas de taux négatifs. Il n’y a pas un fonds de pension en Europe qui soit solvable à ce stade du jeu. Le gouvernement européen s’effondre. S’ils finissent par faire défaut, vous allez avoir des millions de personnes là-bas avec des fourches qui prennent d’assaut le parlement. Donc, pour éviter cela, ils ont besoin de guerre...
    L’administration Biden a délibérément détruit l’économie mondiale. »

    S’il y a une guerre en Europe, le « dollar américain deviendra plus fort au départ et non plus faible » selon Armstrong. Armstrong dit aussi :

    « Tout cela est délibéré. Il n’y a pas de retour à la normale ici. Malheureusement, c’est là que nous nous dirigeons. »

    Armstrong soutient que la guerre en Europe pourrait éclater dans quelques semaines, et l’UE et l’OTAN poussent cela. Armstrong dit :

    « Ils veulent que la Russie fasse quelque chose... Cette chose avec la Russie est la même chose encore une fois. Malheureusement, nous nous dirigeons vers la guerre. »

    Armstrong parle également en détail des sujets suivants: la monnaie numérique et pourquoi l’État profond pousse si fort pour elle; l’or, l’argent, la nourriture et à peu près tout ce qui monte en prix à cause des pénuries.



    « Nous ne revenons pas à la normale. Le système s’effondre de l’intérieur, et c’est comme la chute de Rome, en gros. »

    Nouvelle interview: Russie, Ukraine, Sanctions, Pénuries alimentaires, Troisième Guerre mondiale, Grande réinitialisation, Effondrement économique | Armstrong Économie (armstrongeconomics.com) hhh.jpg

  • LE COUP DU BONNETEAU RUSSE

     

    chine,inde,russie,eurasie,crise,guerre,otan,ukraine,futur

    Tous les jours, c'est du Poutine bashing, on nous dit qu'il est fou, qu'il commet des erreurs stratégiques, qu'il est isolé, que nous allons le tuer économiquement en commençant par le rouble.

    On a même annoncé que Lavrov le ministre des Affaires Étrangères avait disparu ou était en partance pour les USA.

    Lavrov n'avait pas disparu ni en partance aux USA, il était à New Delhi

    La Russie a l’intention de proposer à l’Inde de rejoindre son système de messagerie SPFS pour les paiements libellés sur le taux de change rouble/roupie. Et au-delà de la question purement commerciale et d’échange (puisque New Delhi est l’un des deux clients alternatifs du gaz russe, avec la Chine, en cas de confrontation avec l’UE), c’est autre chose qui doit nous faire réfléchir.

    L’Inde, en fait, a fonctionné comme le guichet automatique de la Russie du 24 février à ce jour, garantissant un coup de pouce supplémentaire à +36% du rouble par rapport aux creux du 7 mars. En fait, l’Inde a payé le pétrole russe en dollars, avec lequel Moscou a acheté des roubles, forçant la demande intérieure de monnaie nationale. Après cela, New Delhi a racheté ces roubles pour payer plus de pétrole à la Russie. Un simple jeu d'écriture monetaire, cependant, capable d’annuler même le minimum de dommages syndicaux subis par l’économie par le régime de sanctions.

    Le coup de bonneteau russe....pas mal par un cinglé, cancéreux,boucher, parano, isolé...