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NECRONOMIE - Page 168

  • Changement de paradigme

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    L'ancien CFO de Goldman Sachs, Marty Chavez, pense que la redistribution des revenus via le revenu de base universel (UBI) est le seul moyen d'éviter la révolution alors que l'écart de richesse continue de croître.

    Comme l’indique l’écrivain Jeremy Seabrook spécialisé dans les questions sociales : « la culture du pauvre n’est pas différente de celle du riche, ils doivent partager le même monde, ce monde qui a été édifié pour le plus grand bénéfice de ceux qui ont de l’argent. La pauvreté est aggravée par la croissance économique, de même qu’elle est augmentée par la récession ». Et il est vrai que la récession signifie plus de pauvreté et moins de ressources ; mais, avec la croissance, le spectacle des biens de consommation devient encore plus envahissant, et le gouffre entre le désir et la réalité se creuse davantage encore.

    Dans les démocraties de Marché, le chômeur ou l’assisté sont donc à la fois des producteurs et des consommateurs inachevés. Ce qu’on leur reproche, c’est évidemment en premier de ne pas travailler ce qui sous-entend en réalité de ne pas dépenser assez en tant que consommateur. Salaud de pauvres ; Les crédits conso sont fait pour ça. Pendant toute la période du COVID nous n’avons pas cessé d’avoir des discours lénifiants sur la fantastique épargne des français avant que les chiffres viennent révéler ce qui était pourtant une évidence à savoir que cette épargne avait été réalisée par les catégories les plus aisées et que les plus défavorisés s’étaient endettés pour survivre. Cette simple démonstration prouve que le problème économique ne vient donc pas des pauvres mais des riches. Les pauvres vivent au-dessus de leurs moyens et les riches en dessous de leurs moyens. C’est pour cela je pense qu’il est temps de réhabiliter celui qu’on désignait jusqu’alors comme un assisté mais qui en fait se révèle un agent économique extrêmement  fiable. Cet agent économique est en fait un travailleur à domicile rémunéré pour consommer. Son rôle est primordial dans l’économie puis qu’il n’épargne pas et qu’il fait circuler l’argent.

    Car si l’on va au bout de la logique qui nous est proposée, Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, Celui qui épargne est un monstre d’égoïsme et à ce titre doit être sévèrement châtié autrement que par des taux négatifs.

    Merci donc à tous ceux que l’on stigmatise sous le nom d’assistés  et qui sont en fait des télétravailleurs de la consommation dont il faut saluer l’engagement citoyen.

  • Crédit à mort

     

     

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    Alors que la Commission européenne dévoile un plan d’action qui autorisera les banques à revendre plus aisément les 9 milliards d’euros de crédits « pourris » qu’elles ont distribués, l’UFC-Que Choisir rend publique une étude qui lève le voile sur la distribution irresponsable du crédit conso, pour les consommateurs comme pour l’économie. Face à la déferlante attendue des impayés en 2021, l’association exhorte les législateurs européens à sécuriser les emprunteurs exposés à des difficultés

     Comme je vous l’avais dit, pendant que tout le monde pérorait sur la fameuse épargne des français, je vous signalais que les plus pauvres avaient fait des crédits conso pour survivre. En vérité la Commission européenne s’inquiète pour la santé des banques. Si l’on ajoute à cela que 30 % des crédits immobiliers vont être défectueux, vous imaginez le carnage;

    Pour mémoire l'entretien que j'avais accordé aux nouvelles libertaires

    Les banques centrales ayant acceptées les « Fallen Angels », anges déchus et autres investissements pourris du « Shadow Banking »accélèrent le mouvement.
    « Afin d’éviter l’effondrement immédiat du système financier, c’est la puissance publique, traditionnellement le débiteur le plus fiable, qui a repris les crédits pourris.
    Les banques centrales ont même franchi un pas supplémentaire. Non seulement elles proposent aux banques d’affaires des montants de crédits, à des niveaux jamais atteints et à des taux d’intérêts proches de zéro, mais en plus elles se sont transformées en des « Bad Banks », des sortes de décharges pour déchets toxiques de l’avenir capitaliste déjà consumé. »

    JP CREPIN entretien du 6-5-20.

  • MORT AUX SOLUTIONNISTES

    PlatCouv-Morozov_Mise en page 1

    Lebensborn

    Le Président de la République a annoncé la tenue d'un référendum pour inscrire la préservation de la biodiversité, de l'environnement et la lutte contre le dérèglement climatique dans l'article 1 de la Constitution

    Coup d’envoi français de la bulle verte et du Grand Reset 

    Retenez bien ces lettres ESG ou ESS

    Économie Sociale de Gouvernance ou Économie Sociale et Solidaire.

    Voilà le fameux capitalisme des parties prenantes théorisé par Schwab lors du forum de Davos. Le nouveau pipoti pipota…

    Le nouveau capitalisme qui est censé emmener investisseurs, salariés et environnement dans le même chapeau ! Le monde idéal construit par ceux qui l’on détruit !!!

     

    Il y a encore peu de temps, les sociétés les plus valorisés étaient les sociétés de la gigolo économie la Gig économie. Les plateformes comme Uber, Deliveroo, Air BnB  et compagnie qui n’ont que très peu de salariés et qui utilisent des indépendants ou des autoentrepreneurs. Le Marché saluait ce nouveau modèle : pas de congés payés, pas de chèques restau, pas d’arrêts maladies, pas de licenciements couteux…Génial…

     

    Uber le plus cynique avait même mis dans son business plan qu’à terme il n’y aurait même de prestataires mais des voitures autonomes. Ils viennent d’annoncer qu’ils renonçaient à cela. Pourquoi, simplement parce que le COVID a révélé que les employés de la GIG économie qui n’avaient droit à rien n’arrêtaient pas de travailler même si ils étaient contaminés et on les comprend bien. La limite a été atteinte. Va-t-on obliger tous les indépendants à fournir un certificat de vaccination pour continuer à travailler ? Compliqué donc il vaut mieux faire le dos rond en espérant que les gouvernements ne légifèrent pas pour réintégrer les prestataires en salariés. Pour autant je ne pense pas que cela soit la fin du paiement à la tâche. Il est où l’ESG ou l’ESS là-dedans ? Marche ou crève de faim ou du COVID.

     

    Certains commentateurs sociaux comme Evgeny Morozov vont même plus loin, convaincus que la pandémie laisse entrevoir un sombre avenir de surveillance étatique techno-totalitaire. Son argument, fondé sur le concept de « solutionnisme technologique » mis en avant dans un livre écrit en 2012, est le suivant : les « solutions » technologiques proposées pour contenir la pandémie feront nécessairement passer l'état de surveillance au niveau supérieur. Il en voit la preuve dans deux courants distincts de « solutionnisme » dans les réponses gouvernementales apportées à la pandémie qu'il a identifiées. D'une part, il y a les « solutionnistes progressistes », selon lesquels si les bonnes informations sur l’infection sont présentées aux bonnes personnes, via une application, cela pourrait amener les gens à se comporter dans l'intérêt de l’ensemble de la population D'autre part, il y a les « solutionnistes punitifs » déterminés à utiliser la vaste infrastructure de surveillance numérique pour limiter nos activités quotidiennes et punir toute transgression. D’après Morozov, le plus grand risque pour nos systèmes et libertés politiques est que l'exemple « « réussi » de l’utilisation de la technologie pour surveiller et contenir la pandémie « consacre la boîte à outils du solutionnisme comme option par défaut pour résoudre tous les autres problèmes existentiels, des inégalités aux changements climatiques. Après tout, il est beaucoup plus facile de déployer des technologies solutionnistes pour influencer le comportement individuel que de poser des questions politiques difficiles sur les causes profondes de ces crises.