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NECRONOMIE - Page 605

  • Inflation : Fillon attaque le Président

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    "Nous allons dénoncer ceux qui se livrent à des augmentations insupportables de leurs marges qui ne sont pas justifiées. On ne peut pas les interdire. On est dans un pays où les prix sont libres", a-t-il poursuivi.

    "Il y a des prix de produits qui augmentent de façon tout à fait excessive alors même que la matière première ne justifie pas cette augmentation", a-t-il insisté.


    Ces propos d’une violence inouïe ne sont rien moins que ceux de François Fillon, attaquant pour la première en frontal le Président au palmarès de la hausse des prix.
    Il est vrai que 372 %, cela fait cher même pour un camembert qui sent les pieds. Fût-il avec un Top-Model

    Un vrai putch gouvernemental...

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  • Flambée des prix des matières premières : La vérité nécronomique

    Alors que le débat sur l'envolée des prix des produits alimentaires a été relancé dimanche par une enquête de l'Institut national de la consommation (INC), François Fillon a annoncé une "opération coup de poing" dès mardi avec pour objectif "de voir où sont les abus" qui ont conduit à une augmentation.

    Les services du ministère de l'Economie vont ainsi mener une enquête qui ferait "toute la transparence sur la part des hausses attribuables aux cours internationaux d'une part, et aux marges de transformation, d'intermédiation et de distribution, d'autre part" et identifierait "les abus", selon le communiqué de Matignon.


    Certes, tout le monde se gave : industriels et distributeurs, mais la vérité nécronomique est la suivante :


    L’évolution du cours des matières n’a quasiment plus de lien avec la réalité et n’est plus régie par la loi de l’offre et de la demande.
    Certes , il y a la demande croissante des pays émergents mais cela est à rapprocher avec la baisse de la consommation aux USA, en Europe et au Japon.

    La vérité est que les grands investisseurs (et les grands spéculateurs) constatant l’effondrement des marchés actions et immobilier sans parler des inquiétudes qui règnent sur les banques, se tournent maintenant vers de nouveaux supports comme les matières premières, abandonnant les classes d’actifs traditionnels.

    Conséquences :

    1) Inflation
    2) L’inflation inquiétant les banques centrales, cela réduit leurs marges de manœuvre pour baisser les taux d’intérêts pour relancer la croissance
    3)Conséquence : les grands investisseurs s’inquiète de la capacité des banques centrales à relancer leurs économies
    4) Les grands investisseurs reportent donc toujours plus sur les matières premières qui deviennent la nouvelle bulle, qui je vous rassure, explosera comme les autres.

    c'est pas un vrai cercle vicieux, ça...!!!

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  • Mort à Crédit (suite)

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    "Je ne crois pas à une crise du crédit pour les particuliers en France",
    Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France.

    Du prêt étudiant au crédit à la consommation, du crédit voiture au crédit immobilier, du corps épris de pureté du jeune adulte au corps parfait de l’homme mature, le diable œuvre à notre avancement, qui nous ramène par les voies du désordre à notre état originel sur le chemin du tout ou rien.
    Car l’on répugne à convoquer le Crédit sanctifié par la spéculation moderne, moteur de nos économies basée sur la consommation et non sur la productivité (pour cette raison, il faut arrêter de culpabiliser les chômeurs et les rmistes car les dépenses sociales contribuent au PIB car tous ces gens consomment…et sans les 38 milliards de déficit annuel de la France qui sont autant de dépenses publiques et sociales, nous serions déjà en récession).

    Du balancier des déficits chaque cadence dessine l’Amen.

    C’est pour cela, que notre Président parle tant de religion et de politique de civilisation car désormais il va falloir que les pauvres restent tranquilles dans l’attente d’une vie meilleure
    Qu’ils ne connaîtront pas ici bas ou tout du moins dans les quatre années qui vont suivre, période que les historiens nommeront plus tard « La Très Grande Dépression » (2008-2012)
    Et qui ne signifie rien d’autre que la perte du bonheur dans les démocraties de marché tel que le très sérieux Robert E.Lane ,Professeur de sciences politiques à Yale l’avait prophétisé dans un ouvrage visionnaire « The Loss of Happiness in Market Democracies » qui ne fut pas un grand succès commercial (on s’en doute avec pareil titre… ! ! !).
    Devant chaque consommateur, il y a un balcon sur une abîme.
    Le balcon du crédit s’effondre, le ciel de la consommation devient inaccessible, reste l’abîme…

    Oubliez la crise des subprimes et ses 400 milliards de dollars perdus car en réalité, je peux vous l’annoncer, pour connaître l’ampleur réelle, vous pouvez multipliez par 10, autrement dit 4000 milliards de dollars.
    Ce n’est pas 3 millions de personnes qui vont perdre leur logement aux USA, c’est en réalité de 15 à 20 millions de personnes qui vont disparaître dans les nimbes de l’enfer de la consommation.
    Pourquoi ? tout simplement car la valeur des biens qu’ils on achetés va diminuer de 30 à 50 % autrement 15 à 20 millions de personnes sur le seul territoire américain (cela sera pareil en Europe) qui vont désormais devoir rembourser des crédits sur des biens qu’ils auront acheté le double ou le triple de leur valeur.
    L’économie Américaine étant basée sur la mobilité, c’est autant de travailleurs pauvres qui vont se sédentariser en travaillant plus pour s’appauvrir (nouveau concept).
    La crise du crédit est mondiale et marque l’explosion d’une bulle qui aura duré 60 ans.
    Pire l’économie américaine est prisonnière d'un cercle vicieux qui s'étend à toute la planète. La crise financière qui touche les USA a déclenché un fort resserrement du crédit qui aggrave la récession dans ce pays, entraînant des pertes importantes sur les marchés financiers, ce qui frappe toute l'économie mondiale car en plus de la crise dans l’immobilier, les défauts de paiement sur les cartes de crédit, les prêts automobiles et les prêts étudiants vont fortement augmenter
    Ainsi le total des encours des cartes de crédit aux Etats-Unis avoisine les 1000 milliards de dollars et que les dettes par carte de crédit se montent, en moyenne, à 10 000 dollars par foyer ( chiffre d'avant la crise qu'il faut maintenant multiplier par 2), mais comme pour les Crédits immobiliers, cent milliards de dollars de dettes de cartes ont été titrisées et s'échangent sur les marchés mondiaux. Soit un quart de ce que représentaient les «subprimes» officiellement…
    Petit problème, il n’y a dans ce cas aucun bien à saisir, juste des dettes qui ne seront que très partiellement remboursées.

    Qu’importe, il nous faudra sortir de cette période ou l’abondance des biens de consommations ne marque plus que le signal d’un dégout généralisé de ceux qui ont cru que c’était possible pour qui se lève tôt et où l’acte d'achat passe pour une preuve de liberté plus importante que le vote…
    C’est avec cela qu’il va falloir rompre…

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