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  • Le programme de Marcel

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    Inutile de vous présenter mon ami Marcel la feignasse ami très proche puisqu’il vit chez moi.

    Ces derniers temps, il s’est attelé à son programme présidentiel dont je vous livre le contenu.

    Beaucoup de travailleurs sont conditionnés par la Gauche et par la Droite à la fameuse  valeur travail. Ni l’argent ni l’ambition ne les motivent particulièrement. On atteint là le fond de la misère humaine. La volonté d’être intégré au  troupeau, l’abattoir étant le terme du voyage, les conduit à tout accepter afin d’être normalisés.

    Cette lobotomie sociale est irréversible. Une colonne vertébrale cassée et soumise ne se redresse pas. Au contraire, année après année, elle s’affaisse davantage jusqu’à ce que la langue lèche le sol. Les fins de semaine, les congés payés sont vécus avec panique. Hors l’entreprise, ils ne savent plus quoi faire de leurs heures en orphelins de l’obéissance. Et, quand vient le temps de la retraite, ils vont dans des cimetières faire des repérages. Peut-on affirmer qu’ils meurent alors qu’ils n’ont pas vécu ? On ne peut rien pour des cervelles en jachères. Des emballages humains sous vide. Nombre de ces ectoplasmes se signalent par la moisissure de leurs propos. Ils exècrent les assistés et les chômeurs. C’est pourquoi lorsqu’ils seront licenciés à leur tour, il faudra les intégrer dans une société protectrice des collabos, tout aussi légitime que la SPA. Les licenciés sans repères devront être adoptés par des PME PMI en manque de nervis. Inutile de les rémunérer, une gamelle le midi et le soir suffira à satisfaire ceux dont l’unique ambition est de servir.

    Concernant les évadés fiscaux, une confiscation de leurs patrimoines serait de salubrité publique. Une loterie attribuant ensuite par lots leurs patrimoines serait une sympathique initiative. Ne pourraient en être les bénéficiaires que les fainéants dont l’attitude aura été exemplaire. Exempte de tout laisser-aller avec le travail salarié.

    Marcel

    Président de l’Inaction Française

     

  • Changement de paradigme

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    L'ancien CFO de Goldman Sachs, Marty Chavez, pense que la redistribution des revenus via le revenu de base universel (UBI) est le seul moyen d'éviter la révolution alors que l'écart de richesse continue de croître.

    Comme l’indique l’écrivain Jeremy Seabrook spécialisé dans les questions sociales : « la culture du pauvre n’est pas différente de celle du riche, ils doivent partager le même monde, ce monde qui a été édifié pour le plus grand bénéfice de ceux qui ont de l’argent. La pauvreté est aggravée par la croissance économique, de même qu’elle est augmentée par la récession ». Et il est vrai que la récession signifie plus de pauvreté et moins de ressources ; mais, avec la croissance, le spectacle des biens de consommation devient encore plus envahissant, et le gouffre entre le désir et la réalité se creuse davantage encore.

    Dans les démocraties de Marché, le chômeur ou l’assisté sont donc à la fois des producteurs et des consommateurs inachevés. Ce qu’on leur reproche, c’est évidemment en premier de ne pas travailler ce qui sous-entend en réalité de ne pas dépenser assez en tant que consommateur. Salaud de pauvres ; Les crédits conso sont fait pour ça. Pendant toute la période du COVID nous n’avons pas cessé d’avoir des discours lénifiants sur la fantastique épargne des français avant que les chiffres viennent révéler ce qui était pourtant une évidence à savoir que cette épargne avait été réalisée par les catégories les plus aisées et que les plus défavorisés s’étaient endettés pour survivre. Cette simple démonstration prouve que le problème économique ne vient donc pas des pauvres mais des riches. Les pauvres vivent au-dessus de leurs moyens et les riches en dessous de leurs moyens. C’est pour cela je pense qu’il est temps de réhabiliter celui qu’on désignait jusqu’alors comme un assisté mais qui en fait se révèle un agent économique extrêmement  fiable. Cet agent économique est en fait un travailleur à domicile rémunéré pour consommer. Son rôle est primordial dans l’économie puis qu’il n’épargne pas et qu’il fait circuler l’argent.

    Car si l’on va au bout de la logique qui nous est proposée, Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, Celui qui épargne est un monstre d’égoïsme et à ce titre doit être sévèrement châtié autrement que par des taux négatifs.

    Merci donc à tous ceux que l’on stigmatise sous le nom d’assistés  et qui sont en fait des télétravailleurs de la consommation dont il faut saluer l’engagement citoyen.

  • On hérite ou on mérite, en France les deux vont de pair !

    Désormais avec le concept de société du mérite, la possibilité de réussite professionnelle et d’épanouissement dans la consommation se voit menacer par ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent pas s’élever. Tout cela dépendant de l’individu et non plus de la collectivité.
    La réussite face à la concurrence, ainsi que les promesses de l’univers de la consommation, seraient l’expression de la volonté de réussite individuelle. De l’autre côté, l’échec révèlerait les déficits personnels, et c’est sur ces déficits qu’on demande à ceux qui sont déjà perdus pour le système de travailler. S’ils ne le font pas bien, on les «aide» volontairement avec les moyens coercitifs de l’Etat social sous la bannière du slogan cynique des « droits et des devoirs». La caractéristique centrale du processus de crise capitaliste, c’est-à-dire le fait qu’une partie de plus en plus grande de la population devient superflue, peut ainsi disparaître derrière la façade de la responsabilité individuelle. Le fait que «ça» n’allait plus très bien, qu’il devenait difficile de s’en sortir, que les dettes s’accumulaient, tout cela relevait uniquement de la responsabilité des sujets individualisés. L’évacuation de la logique capitaliste de l’exclusion, à travers la projection sur l’individu, va de pair avec la création d’une société basée sur la volonté de la réussite et du mérite. L’exclusion hors du système du travail et de la valorisation entraîne l’expulsion hors du «collectif du mérite». Si par contre on veut y rester intégré, cela demande une autodiscipline inconditionnelle ainsi qu’une soumission aux impératifs de la concurrence comme viennent d’en faire l’expérience les salariés de chez Cora qui doivent travailler le dimanche.

    Ainsi se crée un mythe progressiste de notre propre avenir qui voit sa réalisation menacée par les «bons à rien». C’est de leur faute si toute la potentialité productive ne se réalise pas pleinement et que la société du mérite tombe en désuétude.