Inutile de vous présenter mon ami Marcel la feignasse ami très proche puisqu’il vit chez moi.
Ces derniers temps, il s’est attelé à son programme présidentiel dont je vous livre le contenu.
Beaucoup de travailleurs sont conditionnés par la Gauche et par la Droite à la fameuse valeur travail. Ni l’argent ni l’ambition ne les motivent particulièrement. On atteint là le fond de la misère humaine. La volonté d’être intégré au troupeau, l’abattoir étant le terme du voyage, les conduit à tout accepter afin d’être normalisés.
Cette lobotomie sociale est irréversible. Une colonne vertébrale cassée et soumise ne se redresse pas. Au contraire, année après année, elle s’affaisse davantage jusqu’à ce que la langue lèche le sol. Les fins de semaine, les congés payés sont vécus avec panique. Hors l’entreprise, ils ne savent plus quoi faire de leurs heures en orphelins de l’obéissance. Et, quand vient le temps de la retraite, ils vont dans des cimetières faire des repérages. Peut-on affirmer qu’ils meurent alors qu’ils n’ont pas vécu ? On ne peut rien pour des cervelles en jachères. Des emballages humains sous vide. Nombre de ces ectoplasmes se signalent par la moisissure de leurs propos. Ils exècrent les assistés et les chômeurs. C’est pourquoi lorsqu’ils seront licenciés à leur tour, il faudra les intégrer dans une société protectrice des collabos, tout aussi légitime que la SPA. Les licenciés sans repères devront être adoptés par des PME PMI en manque de nervis. Inutile de les rémunérer, une gamelle le midi et le soir suffira à satisfaire ceux dont l’unique ambition est de servir.
Concernant les évadés fiscaux, une confiscation de leurs patrimoines serait de salubrité publique. Une loterie attribuant ensuite par lots leurs patrimoines serait une sympathique initiative. Ne pourraient en être les bénéficiaires que les fainéants dont l’attitude aura été exemplaire. Exempte de tout laisser-aller avec le travail salarié.
Marcel
Président de l’Inaction Française