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hold up

  • Le grand Reset fait hurler (de rire) les loups de Wall Street

    le grand reset,hold up,schwab,covid,bulle verte,fin capitalisme,grand effondrement,societe de controle,futur,mensonge,syteme,anarchieLe spectacle de l’affrontement de deux mensonges rivaux (Le Grand Reset et Holdup) qui ne sont pas présentés comme mensongers, évidemment, mais comme la négation réciproque l’un de l’autre entraîne que si l’un est faux, l’autre doit nécessairement être vrai. Mais si il ne s’agissait que du spectacle d’une négation et non d’une négation réelle ; ils sont donc tous les deux faux, tous les deux mensonges.

     Cependant, quoique illusoire, cette présentation des événements réels devient réelle dans la mesure où elle contribue à ce que les populations se tiennent tranquilles, ce qui est bien un élément réel du cours du monde et surtout le but recherché par dessus tout. C’est le faux qui devient un moment réel par sa présentation de la réalité . Le réel paraît dans le faux et de ce fait il devient réellement agissant comme mensonge. Nous le constatons tous les jours dans l'histoire du coronavirus.

    Quand on parle un peu sérieusement avec les traders de Wall Street du Grand Reset, ils pissent de rire. Du coup, j ai lu le bouquin de Schwab le nouveau pape du capitalisme et le théoricien du Grand Reset et il est vrai que son histoire du capitalisme des parties prenantes est quand même assez burlesque. Le Grand Reset comme nous l’avons dit précédemment n’est pas un complot, juste l’idée d’un prochain moteur d’accumulation du capital.  Klaus Schwab est un homme intelligent. Il voit très clairement que le capitalisme prendra fin si les choses continuent comme avant. C'est pourquoi Schwab estime qu'après la phase de capitalisme d'État, qu'il voit dans le New Deal de Roosevelt et l'industrialisation de rattrapage de certains pays du tiers monde, et le radicalisme de marché qui s'ensuit, qu'il appelle simplement «libéralisme», c'est maintenant son tour au «capitalisme des parties prenantes»d être, contrairement au capitalisme actionnarial.

    Cela signifie que l'entrepreneur capitaliste n'est pas seulement obligé envers ses actionnaires. Il doit également emmener l'environnement avec lui. Cependant, il n'y a pas de place ici pour les coopératives et les entreprises de droit public. Le principe du profit doit imprégner toutes les couches de la société.

    À Wall Street, Schwab est considéré comme un utopiste comme Charles Fourier ou Auguste comte les idoles de Michel Houellebecq (voir son dernier livre Interventions). Je peux vous assurer qu’il ne terrorise personne. Il est pris simplement pour un penseur doux dingue qui attend avec impatience son heure de gloire à 82 ans. Toutefois si son pipoti pipota pouvait arriver à faire décoller la bulle verte qui tarde à prendre son envol, la Money Power pourra le remercier comme on remercie un idiot utile du système.

    C'est pourquoi le sommet économique mondial de Davos a pour devise: The Great Reset – La Grande réinitialisation. Peu de temps avant au mois d’avril, les jeunes acteurs des seniors de Davos se retrouvaient à la table des chats des vidéoconférences. Ils se sont ensuite connectés de tous les coins de ce globe. De jeunes talents du beau nouveau monde de la techno se sont rencontrés sur Internet sous le slogan «Reset Everything». Disciples euphoriques du nouveau monde du plastique artificiel. Il s'agissait de la 5G, du transhumanisme, de l'intelligence artificielle, de la crypto-monnaie, de nouveaux types de vaccinations et de la prolongation de la vie.

    Des super riches qui veulent aider le monde de manière désintéressée et prouver que le capitalisme peut être correct (lol)

    Alors maintenant, la grande réinitialisation. Cependant, elle n'est pas tout à fait tombée du ciel. L'ONU avait déjà adopté son Agenda 2030 en 2015, qui indique déjà des éléments essentiels de la réorganisation mondiale actuelle. Cela a été réaffirmé par un partenariat stratégique entre l'ONU et le Forum économique mondial en juin 2019. Le partenariat entre Bill Gates et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ici son pendant dans la modélisation du futur monde artificiel.

    Et il est extrêmement révélateur de savoir qui était présent dans The Great Reset.

    On y retrouvait Jennifer Morgan de Greenpeace. Également le secrétaire général de la Confédération syndicale mondiale Sharan Burrow. Son Altesse Royale le Prince Charles, qui traîne ses mots en bois sur la protection de la nature. Puis le subordonné de Schwab, le secrétaire général de l'ONU António Guterres, avec son salut flegmatique. Nous trouvons Ingmar Rentzhog. Vous savez qui c’est ? Rentzhog est la jeune entrepreneuse suédoise qui a inventé l'icône de la pop climatique Greta Thunberg, et qui a ensuite levé des dizaines de millions avec son nom pour sa startup «Nous n'avons pas le temps».

    Alex Bates de Neocortex Ventures investit dans l'intelligence artificielle. Le club des jeunes entrepreneurs 500 startups fait également partie de la grande réinitialisation. Et aussi Webit.  À l'exception de cette année, Webit a organisé de gigantesques congrès au cours desquels des innovations passionnantes du beau monde des ordinateurs et d'Internet ont été présentées et récompensées. Jusqu'à 15 000 fanatiques de la technologie s'y retrouvent. Une attraction, par exemple, était la poupée parlante humanoïde Sophia.

    Le Nouveau Monde

    Dans une vidéo de la période de pré-réinitialisation, l'église Klaus Schwab nous explique le nouveau monde courageux de l'artificialité absolue. La bioéthicienne Nita Farahany pense à quel point il est fascinant que les gens puissent maintenant visualiser les pensées des gens sur l'écran et qu'il sera bientôt possible de déchiffrer la «boîte noire» des pensées les plus intimes des gens.

    Présent également Le neuro-éthicien Gustav Gründgens qui conseille également le gouvernement américain dans le comité appelé Brain Research en faisant progresser les neurotechnologies innovantes (BRAIN). Le gouvernement américain et le réseau de recherche de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) du Pentagone aimeraient également se pencher directement sur nos cerveaux. Bien sûr, nous sommes rassurés, il s'agit de guérir la maladie d'Alzheimer et les maladies connexes. Comme ci comme ça. Et bien sûr, le contrôle neuronal des humains ne concerne que de manière désintéressée le fait que ceux qui sont confinés aux fauteuils roulants puissent à nouveau marcher heureux.

    Il y a beaucoup de super-riches qui veulent de manière désintéressée aider l'humanité. Nous sommes obligés de lutter avec Bill Gates et ses vaccins génétiquement modifiés.

    Mais Bill Gates veut aussi libérer les Africains du fléau du paludisme. C'est pourquoi son équipe travaille fébrilement pour changer les séquences génétiques des moustiques qui transmettent le paludisme afin qu'ils ne transmettent plus le gène qui cause l'altération . Et Bill Gates ne serait pas Bill Gates s'il ne voulait pas non plus sauver l'atmosphère terrestre.

    L'atmosphère est censée être préservée grâce à la pulvérisation de produits chimiques . Et Elon Musk, avec sa société spatiale SpaceX, est désormais un leader des voyages spatiaux, tandis que la NASA, qui lui est contractuellement associée, n'est que le partenaire junior et financier.

    Il est à noter que la République populaire de Chine est aussi impliquée dans la grande réinitialisation de Schwab . Comme je l'ai dit, Klaus Schwab est un homme intelligent. Il a reconnu que l'appareil d'État n'était pas entièrement indispensable au succès de son redémarrage mondial. La machine de pouvoir de la Chine avec ses stabilisateurs, l'Armée populaire, le Parti communiste et l'appareil d'État, s'harmonise parfaitement avec les ambitions de multi-milliardaires comme Jack Ma. Et avec quelle fluidité, rapidité et efficacité cette machine électrique chinoise a introduit le nouveau super réseau 5G, qui non seulement fait une impression sur l'Occident, qui est habitué à la victoire, mais aussi un peu de peur.

    Voilà donc ce monde nouveau qui comme je l’annonçais il y plus de dix ans dans Crise et Mutation marie l’écologie et les nouvelles techno.

     

     

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  • HOLD UP ET CASH CASH PARTY

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    Concernant la polémique sur le film Holdup, un excellent texte de mon ami nécronomiste YM psychiatre des démocraties de Marché.

    D‌eux camps se font face ! Gouvernance bio-politique face à complotisme énervé.
     
    Mais de quel complot parle-t-on ? Celui de la gouvernance biopolitique (celle qui nous gouverne partout dans le monde) ? je n'y vois pas de complot, seulement un opportunisme de marché, un opportunisme d'avancer plus loin dans leur restructuration gouvernante biopolitique et algorythmée. Rien de neuf sous le soleil, c'est le capitalisme et son Etat concurrentiel de toujours doté de moyens considérables. Le seul complot que je vois est celui des complotistes eux-mêmes: paranoïaques, ésotériques, irrationnels et réagissants d'une telle façon qu'ils agglomèrent ce qui réagit: les réactionnaires de tous poils. Bref un discours simpliste et unique construit sa cohérence au service d'une réaction consubstantielle à ce que fut le fascisme historique.

    Un discours qui s'adresse aux "masses" afin de les faire adhérer. De la part, non pas de révoltés, mais de réagissants, lesquels frustrés de ne pas être conviés aux festins de la gouvernance biopolitique n'aspirent un jour qu'à les remplacer aux commandes. Le Hold up est donc là: détourner au profit des complotistes, l'antagonisme naturel complexe qui nécessite raison, pluridisciplinarité horizontale des points de vues et libre pensée, face à la gouvernance elle-même complexe et très opportuniste, pour obtenir un consentement massif à cette pseudo-alternative qui politiquement se positionne. La seule façon de valider le complot des complotistes, est de crier au complot, afin d'amener le plus grand nombre à s'aligner dans la perspective simplificatrice de "complot-contre-complot". C'est ce qu'ils peuvent faire avec l'image manipulée: propagande contre propagande, de gens qui dominent ou aspirent à dominer.

    S'il faut de la simplicité tenace pour aborder le complexe, la complexité ne saurait trouver de formule lui donnant une traduction simplifiée (exemple comment s'en prendre à l'industrie pharmaceutique sans opérer de critique globale anticapitaliste). Il ne s'agit ici que de déboulonner les têtes d'Etats, en laissant croire que celles et ceux qui portent eux les décisions de bon sens, ne sont hélas pas aux commandes. Ce qui est une supercherie complète. Alors que personne d'autres que nous-même, individuellement et collectivement, ne viendra nous sauver.

    Usées, fatiguées, paupérisées, apeurées, maltraitées, ne sachant de quel côté se tourner, les masses qui n'ont pas su s'auto-discipliner durablement et tenir bon suffisamment longtemps face au mode de contagion virale, en appellent à la "bonne" gouvernance. Mais à leur corps défendant, la gouvernance aux commandes et les médias qui la servent, n'ont su que faire des aller et retour entre feu vert à la laxité et propagation de la peur. Trop peu, de la part des médias, de pédagogie libre (éducation populaire) autour de tous les aspects, y compris en discussion ou en cours d'étude pour transmettre les bonnes pratiques réelles face à la contamination. Alors, perdues, à bout de souffle et lassées, elles sont prêtes à se tourner vers la gouvernance aspirante qui leur dira "la vérité", et qui "les sortira de là" "sans l'effort de leur propre responsabilité d'humains sapiens". (C'est cette gouvernance aspirante qui à travers le complotisme fait le plus de bruit et attire l'attention !). Les masses, dans leur diversités, sont-elles donc mûres comme l'unidimensionnalité de leur qualité de "consommatrices ayant droit" (satisfaites ou non), pour se faire "holdoper" une fois de plus l'opportunité historique (nouvelle compréhension de la nature du capital et de ses rouages) de construire leur autonomie émancipatrice ?

    Contre ce film, ce ne sont pas les critiques du gouvernement et de ceux qui lui lèchent le cul qui seront intéressantes à observer, elles ne vont pas manquer de pleuvoir de partout. Ce qui sera intéressant pour nos projets d'avenir, ce sont celles de ceux qui contestent les gouvernances aux commandes sans s'en laisser compter par le complotisme. Il s'agira, d'abord, ici de lutter pour arracher au capital le cash permettant de vivre et les moyens décents de pouvoir se protéger et protéger les autres.A cet égard, les manifestations en Italie ou en Espagne, ne remettent pas en cause la nécessité d'un confinement s'il s'avère momentanément nécessaire, mais surtout celle d'avoir à le rompre en se mettant hors la loi, pour tout simplement survivre matériellement. Ils veulent du cash ! Du cash pour vivre et passer cette période !

    Pour aborder tous les sujets de ce temps, ce qui fait le plus défaut, c'est la libre pensée authentique.