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new deal

  • Comment le capitalisme financier va survivre aux hommes

    Croire que ce que nous vivons enterre le capitalisme financiarisé est une vue de l’esprit. Jamais au contraire, le grand rêve de la finance de marché de reporter les risques sur les autres agents, et notamment sur les personnes et de s’immuniser contre les aléas de l’économie réelle n’a atteint un tel degré. Si l’on voulait avoir une preuve, il suffit de regarder les cours de bourse, et tout ce qui a été mis en œuvre pour obtenir un résultat aussi improbable. Cette immunité a été conquise d’étape en étape, crise après crise.Depuis sa première conquête des années 80-90 qui a vu la naissance du capitalisme financier planche de salut d’un capitalisme jusqu'à aujourd'hui, la finance n'a cessé de se renforcer. Le capitalisme financier a vu le jour car le capitalisme n'arrivait plus à extraire la plus-value de l'économie réelle.

    C’est ainsi que les hedge funds - soutenus par la politique et les banques centrales – ont imposés un nouveau système adapté à l'élite financière et à ses besoins.

    Afin de comprendre le contexte de ce bouleversement historique, il est important de se débarrasser de l'erreur actuellement la plus répandue et la plus fortement promue par les médias selon laquelle tout cela a quelque chose à voir avec le nouveau coronavirus. Le fait est que les problèmes du secteur financier existaient bien avant la pandémie et auraient eu des conséquences désastreuses même sans eux. Nous l’avons constaté lors de la crise de 2008. Le virus ne sert que d'aide bienvenue à ceux qui dirigent le secteur financier. Il attire l'attention de tous depuis quelques semaines maintenant, permettant à l'élite financière de poursuivre son propre programme en grande partie sans être dérangé.

    Pour comprendre ce programme, il faut se pencher sur les développements récents de notre système financier. Tout a commencé par la déréglementation, c'est-à-dire la suppression progressive des restrictions légales pour les banques. Au cours de cette déréglementation, des hedge funds ont été agréés, c'est-à-dire des sociétés de gestion d'actifs dont la clientèle est presque exclusivement constituée de «particuliers fortunés» - les ultra-riches de ce monde. Ces hedge funds sont autorisés à fonctionner comme des banques, mais ne sont pas soumis à leurs restrictions légales. Son approbation a été un cadeau historique pour le secteur bancaire, car elle a permis aux banques de créer elles-mêmes des fonds spéculatifs, contournant ainsi toutes les restrictions légales qui leur étaient imposées. Ce que l’on appelle le Shadow banking, la finance de l’ombre.

    Le public international n'apprend presque rien sur tout cela. Au lieu de cela, les médias et la politique dirigent l'attention des gens exclusivement sur la pandémie corona, donnant aux fonds spéculatifs la possibilité d'utiliser la crise actuelle à leur propre avantage, malgré d'énormes pertes, et de piller le système en ruine avec le soutien actif des banques centrales. Comment expliquer autrement :

    • que les fonds spéculatifs qui sont dans une situation désespérée à cause de la spéculation effrénée sont soutenus par les banques centrales avec des milliards et des billions de milliards de milliards?
    • que la Réserve fédérale et la BCE ont engagé un hedge fund - à savoir BlackRock - pour conseiller et organiser cette distribution?
    • que de grandes parties de la classe moyenne sont délibérément ruinées par la fermeture et ont la possibilité de déposer le bilan ou de rejoindre des sociétés de plate-forme soutenues par de grands fonds spéculatifs?
    • que les grandes entreprises soutenues par des fonds spéculatifs comme Amazon peuvent continuer à travailler malgré la fermeture, faire de nouvelles embauches et faire d'énormes profits, tandis que les propriétaires de petites entreprises n'ont pas le droit d'exercer leur profession?
    • que les entreprises, qui dans le passé ont fait grimper le cours de leurs actions par des rachats d'actions et ont ainsi rapporté d'énormes sommes d'argent pour les hedge funds, reçoivent maintenant des milliards d'aide de l'argent des contribuables?

    La liste pourrait s'allonger encore et encore et aboutir à la même conclusion: aucune de ces mesures ne sert la majorité des travailleurs et aucune ne contribue à stabiliser le système actuel. Au contraire, les mesures accéléreront sa disparition et aideront ceux qui le pillent actuellement à être aux premières lignes lors du redémarrage.

    Mais comme ce nouveau départ entraînera certainement un chômage de masse, la fin d'une grande partie de la classe moyenne, une baisse drastique du niveau de vie de la majorité de la population et une nouvelle explosion des inégalités sociales, il faut s'attendre à une résistance de la part des personnes touchées et une réponse - du côté politique avec des mesures répressives.

     

  • Décontamination et Delevraging

    La persistance d'un économie financière basée sur l' endettement des pauvres pour en faire une main d'œuvre plus malléable touche à sa fin.
    L'ampleur du "Delevraging", c'est-à-dire de la réduction du recours à l'endettement est la grande inconnue des démocraties de Marché.

    C'est la raison pour laquelle, les bourses ne retrouveront jamais leur niveau d'antan basé comme le reste sur l'endettement.

    "Depuis 2002-2003 et jusqu'au début de la crise, la hausse du levier d'endettement a concerné les ménages, aux États-Unis et en Europe, les entreprises, les banques, le secteur financier et les pays émergents", énumère Patrick Artus, responsable de la recherche économique chez Natixis (qui est bien placé pour le savoir....Action à 2 euros introduite à 20).

    Le problème va bien au-delà, tant la faiblesse des taux d'intérêt dans les démocraties de Marché a nourri tous les types de marché, de la consommation courante à l'immobilier, en passant par les actions .

    Résultat des courses : De manière générale, les professionnels doivent faire face à une crise de refinancement et une brusque montée du risque,
    En début du mois, le directeur général de Cofidis, Benoît Coqueval, reconnaissait une hausse des défauts de paiement " de 15 % en France" et " de 40 à 50% en Espagne qui vit une grave crise économique".
    Source Romandie News.


    Aux USA, les chiffres sont encore plus monstrueux tant certains pensent qu'Obama après son élection créera les conditions d'un New Deal en annulant toutes les dettes.
    En conséquence certains endettés font littéralement exploser leurs cartes de crédit convaincus qu'il n'auront jamais à rembourser.

    Baisser les taux ne suffit pas lorsque les gens sont tellement endettés qu'ils ne remboursent plus...

    D'après la fondation Abbé Pierre, 500 000 français ne payent plus leur loyer dans le parc privé et sont donc expulsables (trêve d'hiver ce jour)
    Combien ne le payent déjà plus dans le parc HLM ???

    Qu'on le veille ou non, les hommes comme les états et les entreprises doivent réduire drastiquement leurs dettes, faute de quoi, il n'y aura plus de prochaine fois ou alors plus personne ne rembourse rien au plan mondial...Au choix...

    Nécronomiquement votre

  • Etat Providence : Le Retour

    Refondation du capitalisme An 1
    Karl-Nicolas Marxkozy. Président de la France, de l'Europe et bientôt du Monde (le journal)

    Nicolas va se rendre aux USSRA, pour entendre Bernie la Plante Bernanke plaider pour un nouveau New Deal à la Roosevelt.
    Le premier New Deal marque l'apparition de l'état providence aux USA notamment à travers le welfare state perçu à l'époque par la majorité comme une incitation pour les pauvres à la paresse.
    En gros, il s'agit toujours de filer de l'argent aux plus démunis pour leur permettre de consommer.
    Logique dans des sociétés de consommation ou le PIB repose la dessus et ou la seule vertu reconnue au travail, est qu'il permet de consommer.

    En pareille crise que la TGD, il n'y a pas d'autres solutions que d'accroître les déficits et de distribuer du cash aux pauvres pour qu'ils le claquent.
    Les classes moyennes , après avoir cru être millionnaire grâce à l'immobilier et à la bourse vont devoir financer les plans de relances basé sur l'endettement (du Bobo au Gogo).
    Il n'y a pas le choix : New Deal = Paix Sociale.

    Notre Président, sprintant dans un marathon parti , il y a 30 ans, et qui n' a eu de cesse après son élection que de courir après le modele américain au moment où celui ci était en train de s écrouler, continue sa formation de socialo-communiste comme on disait autrefois (influence de Carla ...???).
    Après l'intérêt de la régulation, des nationalisations et de l'interventionnisme, il va donc se rendre aux USA pour y constater le changement de cap car il s'agit maintenant de rassurer la population terrifiée à l'idée de tout perdre.
    Lui qui ne cesse d'aller à contre courant a décidé de remettre tout le monde au travail au moment ou il n y en a plus...à tel point qu'il va être obligé d'augmenter les emplois aidés...
    Va t il finalement faire comme son modèle et nous distribuer du cash...pour soutenir la consommation en creusant les déficits comme le modèle US et léguer les dettes à son fiston ?
    Jusqu'à présent, on était organisé comme ça... pourquoi changer ??
    Après nous le déluge....

    Nécronomiquement votre