Il est des gouffres et des exils économiques dont on ne revient pas. Des descentes lentes où l'économie minée se perd en ses relégations, s'alourdit d'hypothèques, s'endette et sombre. Un enchaînement sans fin, un cercle vicieux si jamais il y a en a eut un ; une succession inéluctable d’événements ; le désordre primitif en crée un second qui ne fait qu'aggraver le premier et conduit à un troisième,un troisième qui rend inévitable le quatrième et ainsi de suite jusqu'à soit atteint le plus bas et cela n'est pas encore le fond. Alors vient, la torture inhumaine de tout recommencer...
La Fed et la BCE se prépare à ce grand renversement. Tout ce qu’il faut, c’est un casus belli qui peut être pipoter à l’opinion publique et pas seulement pour les initiés. Quelque chose de si drastique et impressionnant qu’il envoie des alarmes sur l’inflation et le pouvoir d’achat à la cave. Peut-être, une belle récession. De celles qui ont des arcs. Un casus belli si drastique qu’il fait d’une pierre les deux coups : comprimer la demande, espérant ainsi dégonfler certaines dynamiques et nécessairement bloquer toute tentative de normalisation de la politique monétaire.
En clair, forcer les gens à moins consommer hors bulle verte, recréer du chômage tout en continuant la planche à billet pour protéger les actifs des hyper-riches et les banques.
La crise économique c'est fantastique, la récession c'est la bonne ambiance...