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  • Mon week end chez les scalpeurs

    scalping,crise,crsh,date,crack,vive la fin,ukraine,russie,economie de guerre sasn guerreBon alors là les amis nécro, je suis allé sur le terrain dans le milieu des scalpeurs américains. J'en reviens avec le scoop nécro.

    Pour résumé, le choix de la FED sera d'éviter le choix qui fait le moins peur entre l'inflation qui va se rapprocher des deux chiffres et la Récesssion qui pourrait être encore plus effrayante. Bref, le cauchemar garanti...

    Si nous atteignons vraiment un point d’augmentation dans deux mois, en entrant dans un mode au-dessus de neutre sur les taux, un éventuel crash aurait lieu dans la période du mois qui s’écoule entre le conseil de juillet et le symposium de Jackson Hole, fixé cette année pour le week-end du 25-27 août.

    Bon les scalpeurs pensent comme ça et leurs analyses techniques les confortent. Mais dans le Wall Street mainstream personne ne pense que Powell va appuyer deux fois sur le bouton de la hausse des taux tout simplement parce qu'il aura toutes les excuses pour ne pas le faire. L'économie de guerre sans guerre, ça permet de continuer le QE et la planche et de tenir encore un peu en espérant un miracle économique.

    Bon alors, on verra bientôt si nous avons droit a un été sanglant ou si la peine est différée.









  • En attendant le moment (au delà de cette limite votre ticket n'est plus valable)

    531061842.jpgJour après jour, l'imminence de la catastrophe se révèle aux yeux du grand public. J'aurai passé dix sept ans de ma vie à tenter de prévenir et à en expliquer les causes. Au moins ceux qui lisent ce blog depuis si longtemps si ils ne sont pas épargnés, auront eu le temps de se préparer.

    Ce qui nous vivons pour l'instant n'est pas un soft landing ou un hard landing comme on dit dans les milieux économiques mais plutôt un alunissage à l'image des cosmonautes qui se déplacent au ralenti. Les politiques accommodantes des banquiers centraux dont notre vie dépend y sont pour beaucoup. Cette période touche à sa fin. les banques centrales ont effectivement perdu leur indépendance parce qu’elles n’ont eu d’autre choix que de monétiser des déficits budgétaires massifs pour prévenir une crise de la dette Les dettes publiques et privées ayant grimpé en flèche, ells sont prises au piège de la dette. Alors que l’inflation augmente de manière incontrôlable, les banques centrales sont confrontées à un dilemme. Si elles continuent à éliminer progressivement les politiques non conventionnelles et à relever les taux directeurs pour lutter contre l’inflation, ils risquent de déclencher une crise massive de la dette et une grave récession ; mais s’ils maintiennent une politique monétaire accommodante, Elles risquent une inflation à deux chiffres - et une stagflation profonde lorsque les prochains chocs d’offre négatifs apparaîtront.

    De nombreux gouvernements seront semi-insolvables et donc incapables de renflouer les banques, les entreprises et les ménages, La stagflation des années 1970 rencontrera bientôt les crises de la dette de la période post-2008

    Les signes sont là. Vous le vivez et l'observez. Tout d'abord, nous assistons à l'implosion du capital fictif. Au préalable, il faut noter que le travail connaît une réduction fondamentale de son importance économique. le capital augmente sans le passage coûteux par la production de biens. De cette façon, cependant, le lien direct entre l’accumulation du capital et le monde des biens et services matériels est rompu ;

    Renault vaut 6 milliards et Tesla 1000 milliards

    Le capital fictif est en somme une option sur la valeur future. Ce modèle qui était celui du Nasdaq est devenu celui des nations. C'est pourquoi à l'opposé des autres économistes et de tous ceux qui louent encore la valeur travail, c'est à dire droite et gauche confondues, j'analyse l'avenir à la lueur de la domination du travail non consommé et du travail mort. Dans le virtuel où nous sommes on parle en terme de capital fictif.

    Sa base n’est pas l’exploitation réelle du travail dans la production de biens, mais l’attente de bénéfices futurs dans l’économie réelle, qui devraient en fin de compte découler de l’exploitation de la main d’œuvre supplémentaire. Mais dans la mesure où cette attente, face au développement des forces productives, ne peut être satisfaite, les droits doivent être constamment renouvelés, et le recours anticipé à la valeur future doit être de plus en plus repoussé dans l’avenir. La conséquence en est que la masse des titres financiers est soumise à une contrainte de croissance exponentiellement accrue. C’est pour cette raison que, depuis des décennies, le capital sous forme de titres financiers dépasse largement la valeur des biens immobiliers produits et vendus. L’opinion publique critique généralement ce « détachement des marchés financiers » comme cause de la crise, mais la réalité est qu’une fois les bases d’évaluation dissoutes, l’accumulation de capital ne peut que se poursuivre de cette façon. Dans le même temps, la main d’œuvre des produits de base perd son importance centrale pour l’accumulation du capital. On l'a vu aux USA avec le phenomène de Grande Résignation, nous le constatons en France. Pourquoi irait on travailler dans un secteur où le travail n'est pas valorisé par un mécanisme fictif qui seul garantit des salaires décents ?

    Mais le capital fictif a aussi ses limites car il a besoin en permanence d'être alimenté par de l'argent.La planche à billet à servi à cela et la seule perspective d'une remontée des taux signifiant la fin de l'argent gratuit provoque les dégâts que nous vivons. Le krach des cryptos, le très forte correction du Nasdacq ne font finalement que précéder le krach de tous les marchés actifs actions et immobiliers qui ont été survitaminés.

    Pour aggraver les choses, les banques centrales ont effectivement perdu leur indépendance parce qu’elles n’ont eu d’autre choix que de monétiser des déficits budgétaires massifs pour prévenir une crise de la dette. Les dettes publiques et privées ayant grimpé en flèche, elles sont prises au piège de la dette. Alors que l’inflation augmente, les banques centrales seront confrontées à un dilemme. Si elles commencent à éliminer progressivement les politiques non conventionnelles et à relever les taux directeurs pour lutter contre l’inflation, elles risquent de déclencher une crise massive de la dette et une grave récession ; mais si elles maintiennent une politique monétaire accommodante, elles risquent une inflation à deux chiffres - et une stagflation profonde lorsque les prochains chocs d’offre négatifs apparaîtront.

    À un moment donné, ce boom culminera dans un moment Minsky (une perte soudaine de confiance), et des politiques monétaires plus strictes déclencheront un effondrement et un krach.

    Nécronomiquement votre

    Moment Minsky — Wikipédia (wikipedia.org)





     

  • La nécro c trop....

    le stratège en chef des investissements de BANK OF AMERICA, Michael Hartnett devient nécro ...

    l’histoire de 2022 est « choc d’inflation = choc de taux = choc de récession »; l’histoire plus large des années 2020 est le changement de régime - inflation plus élevée, taux plus élevés, volatilité plus élevée et valorisations plus faibles des actifs, entraînées par les tendances de la société (inégalité), de la politique (populisme / progressisme), de la géopolitique (guerre), de l’environnement (zéro net), de l’économie (démondialisation), de la démographie (déclin de la population chinoise), de l’inflation, tous favorisent les liquidités, les matières premières, les actifs réels, la volatilité, les petites capitalisations, toutes les obligations endommagées, le crédit, le capital-investissement, les actions technologiques.

    Qui sera le Lehman déclencheur de déflation de cette récession?

    • le marché des prêts à effet de levier est en train de craquer, avec un risque systémique lié au désendettement obligataire / boursier / immobilier en parité de risque (RPAR), capital-investissement (PSP) élevé, exposition au capital-investissement aux prêts syndiqués élevée, fonds souverains, événements de crédit dans la technologie spéculative, système bancaire parallèle, consommateur américain acheter maintenant, payer plus tard modèles, crédit / banques / logement européens, marchés émergents, sociétés zombies, et ainsi de suite...