Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Parlez d'avenir à des vers de terre...

    531061842.jpg

    Décryptage Draghila (note précédente)

    Les acteurs du drame sont les termes du Marché imposées par la Money power, les exigences du Marché, les pressions compétitives sans oublier les exigences de la productivité qui génère la croissance.Tout cela n'ayant aucun lien avec la volonté, les décisions de simples citoyens. Qui vont devoir trouver les moyens de leur survie biologique avec une faible estime de soi en évitant d'ëtre burnoutés en quête d'une main qui se tend qui ne viendra jamais. En nécronomie, on appelle cela la loi du score.

    La loi du score est une loi globale qui s'applique dans l'espace global des flux économiques. Elle est globalement contraignante. A l'inverse de la loi que nous que nous avons toujours eu l'habitude d'appliquer dans États nations modernes, elle est très éloignée de la politique, sans forme constitutionnelle, sans démocratie, sans chaînes ininterrompues de légitimité. C'est une règle, une directive sans dirigeant. Dans le véhicule économique crée par la loi du score qui nous demande de faire un bond, un grand nombre de citoyens incapables de supporter la vitesse sont tombés du véhicule en accélération. Tandis qu'un plus grand nombre, même pas encore à l'intérieur à échoué' à se trouver dans la course, à rattraper le véhicule et à y grimper. Depuis le début des temps modernes, chaque génération a eu ses naufragés perdus dans le vide social. Dans le véhicule économique du progrès en accélération, le nombre de place assises et debout ne suffit plus à recevoir tous ceux qui veulent faire partie du voyage sans IA et sans transition écologique comme je l'annonçai déjà en 2010 à la sortie de Crise et Mutation.

    Nécronomiquement votre

    JPC

     

  • L'apocalypse selon Draghila

    trilemme rodrik,drahi,draghila,allemagne,recession,futurParmi ses 170 propositions, l’ancien patron de la BCE recommande notamment l’élaboration d’une « stratégie commune en matière de recherche », le développement des marchés boursiers européens pour faciliter les introductions en Bourse de sociétés innovantes, la création d’une « Union de l’énergie », un soutien ciblé pour la fabrication de certaines technologies propres, un plan d’action pour l’industrie automobile ou encore une coopération accrue dans l’innovation en matière d’armements. De 750 milliards à 800 milliards d’euros par an sont nécessaires, des besoins gigantesques qui surpassent en ampleur le plan Marshall de Washington ayant financé la reconstruction du Vieux Continent après la Seconde Guerre mondiale. L’équipe Draghi dit avoir fait appel au département recherche du Fonds monétaire international et à la Commission européenne pour mener des simulations. Verdict : ses projections sont réalistes, mais les investissements privés ne suffiront pas. « Plus les Etats membres se réformeront et lutteront contre la fragmentation du marché unique, moins on aura besoin d’aides publiques »,

    la levée de boucliers a commencé dès la semaine dernière, de manière préventive. Le député PPE allemand Markus Ferber, qui fixe la ligne économique du parti depuis très longtemps, a sorti la grosse Bertha. « Draghi doit résister au réflexe italien traditionnel qui consiste à demander de nouveaux programmes d'investissement financés par la dette, prévenait-il. 

     

    le fameux trilemme de Rodrik Fédéralisme ou camisole doré

    Le trilème de Rodrick avec Jean Pierre Crépin - YouTube

     

     

    Etat de lard un résumé nécro - NECRONOMIE (blogspirit.com)

  • No Money in my pocket

    Alors que le pouvoir créancier et l'ordre de la dette sont à nos portes, le point crucial à retenir est que toutes les recettes et remèdes que nous appliquions autrefois  seront précédés d'une seule question :

    En avons nous les moyens ?

    Ce que nous vivons n'est pas un hoquet passager, un ralentissement de l'économie qui précède une autre période d'expansion, un moment désagréable et temporaire qui va passer et appartenir à l'histoire, une fois que nous aurons bricolé un peu les impôts, les subventions, les allocations et les incitations destinés à stimuler une autre reprise par la hausse de la consommation. Les racines du mal sont allés beaucoup plus loin que notre possibilité de les atteindre.

    Les recettes traditionnelles ne financent plus l'innovation. J'en veux pour preuve l'Allemagne.

    La communication de Volkswagen sur son intention de fermer certaines usines en Allemagne a fait sensation. Ce serait la première fois que cela se produirait en 87 ans d’histoire. L'Allemagne a toujours été épargnée par la rationalisation des coûts. Pas cette fois. Cette fois, nous en sommes au sacrifice extrême. . Les 80% de responsabilité de ce que VW a communiqué résident dans les sanctions vertes.

     Tout y est. Car coupler un régime d’interdictions commerciales, financières et économiques et de vetos contre le principal fournisseur d’énergie à bas coût – la Russie – avec un agenda européen de destruction totale du secteur automobile au nom de la durabilité, équivaut à vouloir sanctionner l’entrée dans la phase terminale de désindustrialisation. , l’indice de la Bourse de Francfort continue sa course sans relâche. Totalement déconnecté.

    D’un côté, l’économie réelle et de l'autre la finance.

    Pour autant, , Volkswagen annonce pour la première fois son intention de fermer des usines pour faire face à la nécessité de réduire les coûts de production. Une situation qui reflète les difficultés que connaît l’ensemble du secteur au niveau national, notamment après l’effondrement des ventes de véhicules électriques neufs et par conséquent une réduction des bénéfices par rapport aux investissements réalisés. Le PDG du groupe Volkswagen, Oliver Blume, avait déjà récemment anticipé que l’entreprise adopterait un nouveau programme de coupes lors d’une interview exclusive au journal Welt dans laquelle il a confirmé le bilan négatif qui marquait une perte historique, relative au premier trimestre de 2024.
    Après 87 ans, 
    Volkswagen envisage pour la première fois la fermeture d’usines de production en Allemagne, une décision qui confirme la crise actuelle de l’ensemble du secteur automobile et, par conséquent, un ralentissement significatif de l’économie allemande qui, il y a quelques années encore, était tirée par les géants de l’industrie automobile. Le journal Bild a rapporté les déclarations officielles du PDG Oliver Blume, qui a déclaré que l’entreprise a préparé un programme de coupes, nécessaire pour compenser les dépenses engagées pour la conversion verte et l’abandon progressif des systèmes thermiques qui, cependant, n’a pas produit les effets escomptés. Les syndicats sont déjà sur le pied de guerre car la décision pourrait avoir un impact négatif en mettant en danger jusqu’à 110 000 emplois qui devaient être protégés par un accord de sauvegarde attendu jusqu’à la fin de 2029.

    Et nous petits français surendettés, incapables de dégager un excédent budgétaire, en avons nous les moyens ???