Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Crise et Mutation - Page 118

  • Necronomie Power

     

     

    J'ai commencé à écrire sur la crise en 2005 anticipant la crise financière, j'ai crée ce blog en 2007, j'ai écrit trois livres et beaucoup d'acteurs des mouvements sociaux sont venus me voir pour les analyses économiques que vous commentez sur ce blog. J'ai multiplié les rencontres auprès d'économiste orthodoxes, personne n'a démonté nos théories même un doyen d' HEC.
    Aujourd'hui, encore moins !
    Evidemment quand je leur parle du châtîment des neufs orifices, ils sont pas préparés. André Bellon mon co-auteur m'a transmis une lettre du sénat indiquant que Gérard Larcher le Président du sénat allait lire le livre avec attention. Bon ça n'a rien à faire avec moi, c'est l'effet André Bellon. Mais tout cela, fidè531061842.jpgles amis et lecteurs depuis si longtemps, c'est juste pour vous expliquer que notre logiciel économique est le bon. Vous êtes à la bonne place !

  • le mot qui fait peur : tapering

     lagarde,bce,tapering,inflation,deflation,crise,covid,necronomie,crise systemique

     

    Résumé nécro

    Pendant les crises financières de 2008 et de 2020 la Réserve fédérale américaine et d'autres banques centrales ont réduit les taux d'intérêt pour faire entrer davantage d'argent et de crédit dans le système.

    Abaisser les taux d'intérêt à zéro n'était pas suffisant. Elles se sont donc tournées vers l'achat d'actifs financiers (principalement leurs propres obligations souveraines) pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme.

    Dame Christine a donc bien précisé que ce n'était pas un tapering ( processus par lequel une banque centrale réduit sa propriété d'actifs financier) mais un rééquilibrage. Pour inventer cela, elle nous a sort l'argument des deux caisses. Une caisse pour le covid où était stockées les dettes Covid et une autre caisse pour les dettes normales.


    Il semble maintenant que la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, veuille s'ériger en nouvelle Dame de fer,  Répondant à une question sur la décision de la BCE de réduire le montant d'obligations qu'elle achète dans le cadre de son programme d'achat d'actifs qui gonfle la monnaie (Pandemic Emergency Purchase Program, PEPP), elle a déclaré que les achats ne diminuait pas mais qu'il s'agissait d'une réequilibrage.

     Les banques centrales sont maintenant si pleinement engagées dans la vie sur leur propre planète omnipotente qu'elles pensent qu'elles peuvent faire une chose mais en même temps disent qu'elles ne le font pas. En clair, la BCE réduit clairement le montant des obligations qu'elle achète. Mais nous ne devons pas le considérer comme une réduction du programme, juste un recalibrage.

    Très bien, je comprends. Madame Lagarde veut que nous y voyions ce qui pourrait être, ou non, une réduction temporaire des achats d'obligations. Elle veut que le marché comprenne que la BCE pourrait facilement revenir à acheter plus d'obligations. C'est une indication aussi claire que possible que la BCE considère que l'impression monétaire est là pour rester. Après tout, c'est vraiment la seule chose qui reste dans son casier de politique monétaire.
    En 1980, l'inflation des prix à la consommation dans une grande partie de l'Europe était endémique et la Dame de fer originale était déterminée à la faire baisser. Quatre décennies plus tard, la nouvelle Dame de fer insiste sur son engagement envers l'inflation monétaire, car la plus grande crainte est désormais la déflation. 

  • Aujourd'hui je suis crevé mais demain je vous raconterai mes aventures incroyables du week end

     

    « FRANCFORT (Reuters) – Les banques de la zone euro sont confrontées à un risque de détérioration accrue de la qualité de leurs portefeuilles de prêts, d’autant que beaucoup n’ont pas correctement ajusté leurs mécanismes de contrôle pour prendre en compte le caractère exceptionnel de la crise actuelle, a déclaré Andrea Enria, responsable des activités de supervision financière de l’institution.

    « Certains signes montrent que la détérioration de la qualité des actifs provoquée par la pandémie n’a peut-être pas encore atteint son point culminant car elle pourrait avoir été masquée et certainement retardée par les mesures de soutien exceptionnelles liées à la pandémie », a-t-il déclaré selon des propos cités par Eurofi Magazine mercredi.

    « Le point crucial tient au fait que le contrôle des risques de crédit dans certaines banques n’a pas été suffisamment ajusté aux spécificités de ce choc, ce qui implique qu’il ne permet pas une évaluation en temps voulu et proactive de l’évolution du risque de crédit en regardant au-delà des mesures de soutien publiques », explique-t-il ».