Le 25 octobre 1936, 510 tonnes d'or de la Banque d'Espagne ont été expédiées à Odessa, puis à
Moscou. À la fin de la guerre civile espagnole, le trésor de la Banque d'Espagne avait été liquidé.
En 1994, Maria Dolors Genovés, directrice des programmes spéciaux de TV3, a réalisé pour cette
chaîne de télévision régionale un précieux documentaire intitulé L'Or de Moscou, un travail
d'investigation qui, pour la première fois, a donné accès à la documentation la plus secrète des
archives de l'Armée rouge à Moscou.
Le terme “Oro de Moscou”, ou aussi “Oro de la República”, fait référence à l'opération de transfert
de 510 tonnes d'or, correspondant à 72,6 % des réserves d'or de la Banque d'Espagne, de son dépôt
à Madrid vers l'Union soviétique, quelques mois après le début de la guerre civile espagnole, ainsi
qu'aux négociations ultérieures liées à sa vente à l'URSS. Les fonds obtenus ont servi à l'achat
d'armement commandés pendant la guerre sur ordre du gouvernement de la Seconde République,
présidé par Francisco Largo Caballero, et à l'initiative de son ministre des Finances, Juan Negrín.
Le quart restant de la réserve de la Banque, soit 193 tonnes, a été transféré et converti en devises en
France, une opération connue par analogie sous le nom d'Or de Paris.
À voir sur YouTube :
Crise et Mutation - Page 74
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L'or de Moscou
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vieux fossile ou vampire faites votre choix ou shortez votre mère...
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Aujourd’hui, nous sommes au milieu d’une transition vers l’abandon du néolibéralisme, mais ce qui le remplacera est très incertain. Comme moi, vous entendez parler de démondialisation. D'ici peu devant l'absence de réponse, on célébrera la confiance en l'éternel capacité du Marché à ce renouveler en imaginant une croissance qui se soutient elle-même. En attendant ce moment souhaité et béni, nous irons de plans de sauvetages en plans de relance avec un peu plus de régulation. On nous fera miroiter que nous sortirons renforcé de cette mutation vers un monde meilleur qui nous permettra de retrouver le chemin de la croissance. Tout ceci sera bien sûr sans fondement et sans aucune crédibilité. Ce retour à la croissance se heurtera à l'objectivité valeur rendue inaccessible faute de capacité à payer. Alors viendra le temps, de la japanification, le fameux châtiment des neufs orifices ; la stagdéflation. Le Japon parlons-en : le Japon aurait tenté (et obtenu) le coup d’État fossile lors du G7 Dans le projet que Reuters dit avoir vu, en fait, il y avait une demande de Tokyo d’éliminer toute référence à l’objectif de 50% de véhicules zéro émission à poursuivre d’ici 2030.
Alors que le sommet des Big Seven était en cours, la Banque du Japon a officiellement franchi le Rubicon de 50% de dette publique: pour être exact, 50,4%. Une nationalisation économique de facto. Les investisseurs étrangers ont vendu quelque chose comme 4 800 milliards de yens d’obligations japonaises au cours de la seule semaine terminée le 17 juin, le plus haut niveau depuis 2001, les fonds spéculatifs reviennent parier sur le Big Japan Short, amassant des positions baissières contre les mouvements désespérés de la Banque du Japon. Comprenez-vous pourquoi cela vaut la peine d’être considéré comme un pollueur du monde, afin de sauvegarder chaque parcelle de productivité du secteur moteur de l’économie ? Cela signifie rester en vie... Tokyo avec ses cascades d'argent devient un précurseur d’un nouveau QE mondial. La planche à billet éternel, le rêve de tout vampires...
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De bon élève à bonnet d'âne
L'Allemagne encore traumatisée par l'hyperinflation de la Wehrmacht
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Comme je le répète souvent une mutation n'est pas seulement un changement des habitudes de consommation mais aussi un changement de l'appareil de production.
L’ancienne députée SPD de la circonscription de Hanovre, Yasmin Fahimi, affirme dans une interview accordée à Bild am Sonntag qu’en raison des goulets d’étranglement générés par la crise des prix du gaz, des industries entières courent un risque permanent d’effondrement total: l’aluminium, le verre et les produits chimiques en particulier. Un effondrement de cette ampleur aurait des répercussions immédiates sur l’emploi et sur l’ensemble de la résilience de l’économie allemande.
Pour la première fois depuis 1991, la balance commerciale allemande a marqué en mai une lecture négative de 1 milliard d’euros. En clair, les exportations allemandes – un moteur infatigable, souvent dopé et dopant – souffrent de manière dévastatrice de la crise énergétique et des retombées des sanctions. Et si l’effondrement d’Uniper a forcé l’Etat à intervenir avec des promesses de garanties sur les lignes de crédit, voici même que l’exécutif dirigé par Olaf Scholz a présenté un paquet anti-crise qui, en fait, envisage l’entrée de l’Etat dans les services publics de l’énergie qui devrait mettre en péril l’approvisionnement de l’économie et des familles .
Sovietisation de l'économie...ça pue chez les ordolibéraux...