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économie - Page 11

  • Les entretiens nécronomiques

     

     

    cryptoism-bitcoin-theory-324x235.jpgEntretiens de JPC avec le célèbre activiste YMD

     

    YMD NL BROCHURE CAPITALISME FINANCIER V2 25-6-20-3.pdf

     

     

  • News du front

    covid,crise covid,coronavirus,deuxieme vague,economie,recession,tres grande depression,futur,chomage de masse
     




    le FMI vient de doucher l'euphorie des chaînes info
    :

     

    La crise devrait coûter plus de 12.000 milliards de dollars à l'économie mondiale

      

    "La pandémie de Covid-19 a eu un impact plus négatif que prévu sur l’activité économique au premier semestre, et le retour de la croissance sera plus graduel qu’anticipé », résume l’institution. L’Europe est de loin la région la plus touchée, puisque c’est là que le confinement a été le plus sévère. En zone euro, la chute du PIB devrait être de 10,2 % en 2020. L’Italie et l’Espagne (− 12,8 %), mais aussi la France (− 12,5 %) sont les pays les plus touchés, avec le Royaume-Uni (– 10,2 %). En Allemagne, le PIB devrait reculer de 7,8 %. Tous ces chiffres sont, là encore, sans précédent.

    Comme nous l'avions annoncé, les pays les plus touchés sont les pays de tourisme.

    Pour le reste

    Les États-Unis constatent un nouveau record dans les affaires COVID Alors que les tests se développent, les États-Unis voient le pourcentage
    le plus élevé positif depuis le 10 mai. Le Texas signale un nouveau bond quotidien record dans les affaires de Covid. Les États-Unis enregistrent le plus grand bond en nombre de cas
    depuis la mi-avril (2 mois) Houston prévient que les lits en soins intensifs seront débordés demain L'Oklahoma annonce un bond record

     
  • Au secours Céline

    Avant Raoult, il y avait Louis Ferdinand Céline !!!!

    La quinine est issue de l’écorce de l’arbre appelé le quinquina.

    Ce qu’on a appelé également « la poudre des Jésuites« , devient ensuite un traitement contre le paludisme. Mais par la suite, elle a été jugée hautement toxique, et donc on n’utilise plus la quinine pour traiter la malaria. Dès le début du 20ème siècle grâce notamment au laboratoire Bayer, des substituts synthétiques de la quinine sont créés et sont ensuite commercialisés. C’est ainsi qu’est apparue la chloroquine.CELINE.jpg

     

     

     


    Louis-Ferdinand Céline et la pharmacie par Lucie Coignerai-Devillers (1986)

    Le hasard a fait tomber entre nos mains une publication, certes déjà ancienne, sur Louis-Ferdinand Destouches, docteur en médecine, plus connu sous son nom de plume de L.-F. Céline (1894-1961) : le n° 3 Cahiers Céline (Gallimard, 1977) où sont réunis des textes médicaux de cet auteur présentés par J.-P. Dauphin et H. Godard. Il nous a paru intéressant d'en dégager un aspect peu connu de l'œuvre de cet écrivain hors série : sa contribution aux industries pharmaceutiques, au double titre de chercheur et de rédacteur publicitaire.
    Déjà, la lecture de sa thèse nous entraîne dans un univers bien étrange. Sa rédaction dans un style qui annonce le Voyage au bout de la nuit, voire Bagatelles pour un massacre, correspond bien peu à celle qui est de tradition dans ce genre de travaux. Le sujet en est connu. Épouvanté de la mortalité effroyable par septicémie qui frappait les parturientes des hôpitaux de Vienne, Semmelweis en vient à déterminer que l'infection est propagée par les mains sales des étudiants, qui effectuent des touchers sans se désinfecter les doigts : 40 % d'accouchées en meurent. Lorsqu'elles sont soignées par des infirmières aux mains désinfectées, le taux de mortalité par puerpérale tombe à 0,2 % ! Mais l'opposition des grands patrons est féroce et Semmelweis engagera un combat dans lequel sa raison sombrera. Telle qu'elle est retracée par Céline, la fin hallucinante de Semmelweis, jetant des morceaux de chair de cadavre sur les étudiants, est tellement outrée que les médecins hongrois enverront une protestation à l'Académie de Paris.
    Moins connu est un autre travail du Dr Destouches-Céline : menant une carrière en « dents de scie » qui va de l'exercice médical privé aux dispensaire d'hygiène sociale, puis à la collaboration « alimentaire » aux industries pharmaceutiques, il met au point et présente au public une spécialité, la Basedowine, ainsi composée :
    - poudre d'ovaires : 0,075
    - extrait thyroïdien : 0,05
    - monobromo isovalerylurie : 0,15
    - extrait acéto-soluble d'hormone ovarienne : 0,01(pour un comprimé).
    Le produit est enregistré au Laboratoire National de contrôle des médicaments en 1933 sous le n° 343-4 et commercialisé par les Laboratoires R. Gallier, 1 bis, place du Président-Mithouard, Paris VIIe. Il restera en vente jus qu'en 1971.
    Selon son auteur, la Basedowine est efficace contre le Basedow fruste et léger, le nervosisme thyroïdo-ovarien, si fréquent dans la population féminine des villes et des campagnes, les règles douloureuses ou irrégulières, la ménopause naturelle ou artificielle. Un bel encart reproduit dans les Cahiers Céline traduit très fidèlement et très agréablement cette notion d'équilibre retrouvé.
    En 1925, Céline- Destouches avait publié chez Doin un ouvrage sur La quinine en thérapeutique qui fut traduit en espagnol, en italien et en portugais.

    De l'exercice classique de la profession à ses incursions dans la médecine sociale et à ses travaux cités ici, on devine que Céline, plus que médecin, se voulait chercheur. Deux communications de lui à l'Académie des Sciences sur Convoluta Roscoffensis (1920) et Galleria Mellonella (1921) ont été ainsi jugées par le Pr André Lwolff : « L'une et l'autre publications portent témoignage d'une certaine hâte et d'une naïveté non moins certaine dans la pensée et dans l'expression. L'ensemble correspond assez bien à cette image du chercheur que l'écrivain, sans ménagements, tracera dans le Voyage et qui, paradoxalement, est sa propre image... Nul ne regrettera qu'il ait sacrifié le métier de chercheur à celui d'écrivain. Sa contribution à la science eût difficilement pu égaler en valeur et en originalité son apport aux lettres, qui est considérable ». (Figaro littéraire, 7-13 avril 1969).