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crise - Page 5

  • Même la Money Power licencie

    AFin septembre, Goldman Sachs comptait 49.100 employés. La suppression de 4.000 postes équivaudrait ainsi à un peu plus de 8% du total. L'ampleur de ces licenciements est supérieure à celle d'autres banques d'affaires de Wall Street, qui ont également engagé des réductions d'effectifs ces dernières semaines. Morgan Stanley se sépare ainsi actuellement d'environ 2% de ses employés, soit quelque 1.600 personnes, selon plusieurs médias américains.

    En France BNP et la Générale suivront

    Dans ce contexte, il n'y a plus que Lemaire du village global à ne pas croire à la récession. Pire encore, l'année 2023 devrait être encore marqué par une hausse de 23 % des matières premières.

    RELIRE MA NOTE DE 2008

    En 2008 j'écrivais ceci que j'allais reprendre dans mon premier livre Crise et Mutation

    Manifeste pour une récession - NECRONOMIE (blogspirit.com)

    Lire la suite

  • Nécronomie parallèle

    Ce matin dans les cités du 93 où j'habite, tout le monde parlait du fait que l'idole était forfait pour la coupe du monde.

    Depuis qu'ils ont vu la série "Sur écoute" (the wire) qui conte le trafic de drogue très concurrentiel à Baltimore, les gamins sont très créatifs au niveau marketing.

    Uber ou dealer comme dit Macron

    L'économie parallèle est une économie comme les autres répondent les nécros

    la preuve

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  • Les aventures de Marcel la feignasse et de JPC

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    Je suis un économiste de rue.

    Je ne présente plus mon ami Marcel la feignasse Président de l'Inaction Française que les habitués du blog connaissent bien.

    Marcel est un activiste de la non-action donc ne se considère pas comme un chômeur. Sur ce point, il a parfaitement raison car Macron comme le prouve son Ministère du plein emploi est un négationniste du chômage. Il pense que les milliers d'emplois non pourvus dans l’hôtellerie et la restauration par exemple sont dus au fait que les français sont des fainéants et des assistés. Raison pour laquelle, il veut que les gens au RSA travaillent quinze heures par semaine ceci pour les pousser à accepter des emplois non pourvus.

    Pour démonter le ridicule de cette idée zombie, je me suis rendu avec Marcel dans un resto concerné par cette pénurie de main d’œuvre. Marcel y est connu par sa preoccupation écologique de la fonte des Glaçons.

    Le patron qui doit regarder Cnews en boucle m'a directement accosté sur le sujet : Les jeunes ne veulent plus travailler....

    Je lui ai demandé si il ne croyait pas que si il augmentait fortement le salaire proposé, il trouverait sans difficulté. Il m'a répondu que ce n'était pas possible financièrement et que si il ne trouvait pas, il allait vendre son établissement. Quelques minutes après, surexcité, il m'avouait même qu il l'avait déjà mis en vente mais qu'il ne trouvait pas d'acquéreur.

    En résumé, ile ne trouvait pas de personnel mais il ne trouvait pas d'acheteur non plus.

    C'est alors que Marcel égal à lui même lui a proposé de débloquer la situation :

    «  Je suis acquéreur, je vous en donne dix euros... »

    Le patron s'est marré sans même prendre conscience que sa problématique n'était que les deux faces de la même pièce. Il ne trouvait pas de personnel car il ne payait pas assez et il ne pouvait pas vendre car il demandait trop. Tout cela parce que le prix qu'il escomptait n'était pas le fruit d'un travail ou d'un chiffre d'affaire et d'un bénéfice mais d'un emplacement dans un contexte de croissance du Marché immobilier.

    La situation est bloquée...L'acquéreur potentiel trouvant que c'est trop cher compte tenu du fait qu'il devrait mieux payer son personnel et donc diminuer sa marge et sa rentabilité pour reprendre l'établissement dans un contexte où le coût du crédit augmente et où l'immobilier par conséquent ne monte plus , problème d'abordabilité...

    En vérité, ce n'est pas le travail le problème ou le chiffre d'affaire mais la valorisation d'un  capital fictif lié à un Marché d'actif gonflé à la planche à billet. Donc la valo de l'immobilier. Dans le business, l'addition doit être payé par les clients et non pas sur les salariés que l'on sous paye. Un resto n'est pas une société de plateforme comme Uber malgré la proposition du patronat d'ouvrir le secteur à des auto-entrepreneurs sur lesquels on ne paye pas de charge. Le nouveau lumpenprolétariat...

    Mais bientôt avec l'effondrement largement prévisible mais que personne ne veut voir ; une nouvelle possibilité s'ouvrira : celle de celui qui veut vendre son âme au diable mais dont le diable ne veut pas car elle perd chaque jour de la valeur.

    C'est ça la déflation...