Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

crise

  • Abondance partagée

    thumbnail.jpgslogan pour cadavre en open space.
    Les éditorialistes du Financial Times crachent du sang bleu sur leurs chemises repassées :

    « Parmi les sept entreprises les plus valorisées de l’UE figurent LVMH (dirigé par Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France), Hermès et L’Oréal. LVMH exporte désormais plus que l’ensemble de l’agriculture française. Même Dior, un petit groupe comparable, vaut près du double de Mercedes-Benz, le constructeur automobile allemand le plus valorisé. »

    « Il est temps de guillotiner les avantages fiscaux. »


    La guillotine connectée, 5G, sans bavure, coupe net les dividendes.

    La France :
    démocratie sociale sous-financée,
    oligarchie parfumée,
    un monstre bicéphale nourri aux subventions et à l’évasion fiscale.

    Arnault, Hermès, Bettencourt —
    les saints patrons de la survaleur.
    Leur religion : la liquidité absolue.
    Leur hostie : l’action LVMH, bénie par Goldman Sachs.
    Leur temple : un flagship store sur les ruines de l’agriculture.

    Dior vaut deux Mercedes,
    le sac à main remplace le moteur,
    la peau tannée du bœuf devient plus rentable que sa viande.

    Les électeurs veulent réduire le déficit.
    Le déficit rit — il a des dents en or.
    Qui doit payer ?
    Les pauvres déjà ont donné leur sueur,
    les classes moyennes leur sommeil,
    les riches leur sourire fiscal.

    « Le capitalisme est un junkie. Il se pique à la croissance et vend la seringue comme progrès. »

    « L’abondance partagée ? Tu parles. On partage la décadence, la nécroprospérité, l’odeur de cuir neuf sur le cadavre social. »

    LVMH exporte plus que l’agriculture —
    les sacs se multiplient pendant que les champs crèvent.
    Les paysans deviennent figurants dans le spot publicitaire du luxe éternel.


    Le Financial Times découvre la colère française —
    trop tard, trop propre, trop polie pour comprendre le couteau sous la table.

    Guillotine 2.0 —
    machine à moralité automatique.
    Elle ne tranche plus les cous,
    elle numérise les consciences.
    Scan rétinien, impôt prélevé à la source du regard.

    « Abondance partagée », répète la voix du Ministère.
    Traduction : cannibalisme social administré.
    Tout le monde mange tout le monde, poliment, sous facture.

    La colère devient produit dérivé.
    L’indignation s’achète en actions.
    Et dans les couloirs du pouvoir, on entend déjà le bruissement discret du grand lessivage :
    les riches se lavent les mains à l’eau bénite du déficit.

    FIN DE TRANSMISSION —
    L’abondance se dissout.
    Le partage devient un mirage comptable.
    Le peuple ? Une ligne de crédit émotionnelle.
    Guillotine en veille. Système stable. Marché satisfait.

  • Joyeux No Hell avant la recession

     

    12 millions de personnes dans les centres commerciaux pour le black friday

    l'an prochain cela sera 20

     

     

  • La loi du score

     

    Après l’obligation à 5 ans, l’obligation à 10 ans a également permis aux grecs de se financer sur le marché à de meilleures conditions qu’à Paris.

    Nous commençons à vivre des niveaux de pression sur le financement qui battent des records historiques impensables, il y a seulement trois mois, alors que nous nous amusions à scandaliser le monde avec cérémonies d’ouverture et de clôture dignes de Barnum ou des films de Fellini.

    Le montant de la dette française détenue par les investisseurs étrangers accélère en effet la croissance des spreads et des rendements. Car avec une Fed qui fonctionne en tant que courtier et qui devra désormais décider de réduire ou d’attendre le jour de l’investiture, une crise considérée comme systémique dans un pays fondateur comme la France pourrait générer un désendettement spontané et auto-entretenu des bilans des banques et surtout des fonds de pension et des compagnies d’assurance,

    En fait, la ligne rouge s’effondre sans relâche. En France et en Europe

    Tout devient inconnu. Et la peur de l'inconnu ainsi générée commence à perdre les derniers vestiges de modestie et se révèle à visage pâle comme le démontre la déclaration de Christine Lagarde sur l’approche à adopter vis-à-vis de l’administration Trump et sa politique de tarifs et de tarifs.
    il faut en effet que la zone euro ne cède pas à la tentation des représailles mais pratique une médiation descendante. En termes simples, achetez plus de biens et de marchandises américains pour apaiser le président volcanique. Une approche typique de ceux qui se savent inférieurs et doivent, bien sûr, au moins limiter les dégâts.

    Et alors que l’UE annonce une réduction draconienne du personnel de ses bureaux de représentation dans toute la zone euro, un signal qui est tout sauf rassurant pour les citoyens-contributeurs, voici la Commission qui a le moins de soutien parlementaire jamais appelé à diriger cet orchestre d’instruments désaccordés.

    Nécronomiquement Votre