Et Puisque nous sommes depuis hier en récession depuis hier, republication de mon manifeste pour une récession de 2008
Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie méthodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.
Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?
La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
est cela la récession ?
La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..
C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.
Nécronomiquement votre