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effondrement - Page 4

  • Un message de nos amis anglais

    le non-paiement massif des factures d'énergie se produit maintenant. Au moins 3 millions de personnes sont DÉJÀ endettées envers leur fournisseur d'énergie et 7 millions d'entre nous ne peuvent pas suivre. Nous devons maintenant transformer ce défaut de masse en résistance de masse – et nous battre ensemble pour un avenir différent. Le gouvernement ne s'engage qu'à défendre les profits obscènes des compagnies énergétiques. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que des millions de personnes sont contraintes à des dettes ingérables ou gelées, juste pour que ces entreprises puissent continuer à récolter des milliards. Nous exigeons une annulation des hausses de prix, la fin de toute application des compteurs à prépaiement et l'introduction d'un tarif social pour l'énergie. Nous appelons tout le monde à défendre et à prolonger la grève. Cela signifie retenir le paiement, si vous le pouvez et aussi longtemps que vous le pouvez, résister aux compagnies d'énergie et rejoindre votre groupe local Ne payez pas pour vous protéger les uns les autres et ceux qui ne peuvent pas payer ou ne peuvent pas payer. Aucun individu, aucune organisation et aucun parti politique ne vient nous sauver, c'est à nous de défendre nos communautés et de reprendre le pouvoir aux profiteurs qui alimentent cette crise.

  • ne vous lavez plus, gardez le même caleçon

    Le vice-président de la Commission européenne avait suggéré que les citoyens européens soutiennent les embargos de l’UE contre la Russie en se douchant moins et en aérant leurs vêtements au lieu de les laver. Pas facile quand on a un pote qui squatte chez vous comme Marcel la feignasse que l'on a finit par surnommer l'homme de l'atlantide en raison de son calbut jaune...lié à ses problèmes de prostate...

    Frans Timmermans, le vice-président néerlandais de l’organe exécutif de l’Union, avait fait ces remarques bizarres lors d’une réunion de la commission de l’environnement du Parlement européen.

    « Chauffez moins, faites du vélo et aérez vos vêtements au lieu de les laver »,



    Face à la crise énergétique actuelle, qui menace de mettre l’Europe à genoux au plus tard cet hiver, les restrictions ne peuvent manquer d’apparaître comme le moyen le plus « pratique » de réaliser des économies d’énergie à grande échelle. Les restrictions sociales permettent non seulement de maîtriser l’inflation, mais aussi de nous aider, nous les citoyens consciencieux, à « faire notre part » contre le changement climatique ainsi qu'une contribution à la guerre sans guerre et à la défense (la défonce) du monde libre.

    Les restrictions, les interdictions deviennent des outils de défense de la démocratie contre l'autocratie...Paradoxe non ???

    En alimentant la noble illusion qu’un « Green New Deal » sans filet – soutenu bien sûr par des chèques énergétiques ou des primes diverses en attendant le retour de la planche à billets (c’est-à-dire plus de dette) – déclenchera une nouvelle ère de croissance capitaliste. La bulle verte au secours de la démocratie flageolante.

    L’adoption de politiques de restrictions pourrait bien être le seul moyen pour le « capitalisme vert » de s’affirmer, car le système doit garder à la fois la spirale inflationniste et les masses appauvries sous contrôle. Le point clé ici est que la « croissance durable » grâce aux technologies vertes reste une pieuse illusion pour un système qui nécessite des niveaux croissants de production à forte intensité de main-d’œuvre pour générer une valeur économique réelle. Chaque saut dans l’innovation technologique postindustrielle impulsée par le capital, aussi verte ou souhaitable soit-elle, entraînera une augmentation du chômage et de la pauvreté, ainsi que l’imposition de mesures répressives généralisées à des populations entières.OIP.jpg

  • Les aventures de Marcel la feignasse et de JPC

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    Je suis un économiste de rue.

    Je ne présente plus mon ami Marcel la feignasse Président de l'Inaction Française que les habitués du blog connaissent bien.

    Marcel est un activiste de la non-action donc ne se considère pas comme un chômeur. Sur ce point, il a parfaitement raison car Macron comme le prouve son Ministère du plein emploi est un négationniste du chômage. Il pense que les milliers d'emplois non pourvus dans l’hôtellerie et la restauration par exemple sont dus au fait que les français sont des fainéants et des assistés. Raison pour laquelle, il veut que les gens au RSA travaillent quinze heures par semaine ceci pour les pousser à accepter des emplois non pourvus.

    Pour démonter le ridicule de cette idée zombie, je me suis rendu avec Marcel dans un resto concerné par cette pénurie de main d’œuvre. Marcel y est connu par sa preoccupation écologique de la fonte des Glaçons.

    Le patron qui doit regarder Cnews en boucle m'a directement accosté sur le sujet : Les jeunes ne veulent plus travailler....

    Je lui ai demandé si il ne croyait pas que si il augmentait fortement le salaire proposé, il trouverait sans difficulté. Il m'a répondu que ce n'était pas possible financièrement et que si il ne trouvait pas, il allait vendre son établissement. Quelques minutes après, surexcité, il m'avouait même qu il l'avait déjà mis en vente mais qu'il ne trouvait pas d'acquéreur.

    En résumé, ile ne trouvait pas de personnel mais il ne trouvait pas d'acheteur non plus.

    C'est alors que Marcel égal à lui même lui a proposé de débloquer la situation :

    «  Je suis acquéreur, je vous en donne dix euros... »

    Le patron s'est marré sans même prendre conscience que sa problématique n'était que les deux faces de la même pièce. Il ne trouvait pas de personnel car il ne payait pas assez et il ne pouvait pas vendre car il demandait trop. Tout cela parce que le prix qu'il escomptait n'était pas le fruit d'un travail ou d'un chiffre d'affaire et d'un bénéfice mais d'un emplacement dans un contexte de croissance du Marché immobilier.

    La situation est bloquée...L'acquéreur potentiel trouvant que c'est trop cher compte tenu du fait qu'il devrait mieux payer son personnel et donc diminuer sa marge et sa rentabilité pour reprendre l'établissement dans un contexte où le coût du crédit augmente et où l'immobilier par conséquent ne monte plus , problème d'abordabilité...

    En vérité, ce n'est pas le travail le problème ou le chiffre d'affaire mais la valorisation d'un  capital fictif lié à un Marché d'actif gonflé à la planche à billet. Donc la valo de l'immobilier. Dans le business, l'addition doit être payé par les clients et non pas sur les salariés que l'on sous paye. Un resto n'est pas une société de plateforme comme Uber malgré la proposition du patronat d'ouvrir le secteur à des auto-entrepreneurs sur lesquels on ne paye pas de charge. Le nouveau lumpenprolétariat...

    Mais bientôt avec l'effondrement largement prévisible mais que personne ne veut voir ; une nouvelle possibilité s'ouvrira : celle de celui qui veut vendre son âme au diable mais dont le diable ne veut pas car elle perd chaque jour de la valeur.

    C'est ça la déflation...