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futur - Page 12

  • C'est le temps des décombres

    Un poème visionnaire de Gaston Criel auteur culte de « La Grande foutaise » qui aurait en son temps mérité le Goncourt à mon humble avis.

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    C'est le temps du plastique

    c'est le temps de l'informatique

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire chanter

    les guitares électriques

    de la productivité

     

    C'est le temps des copains

    c'est le temps des putains

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire danser

    les billards électriques

    de la communauté

     

    C'est le temps du pognon...

     

    C'est toujours par une confusion subsistance, existence, consistance de la vie qu'adviennent les décombres. Le centre est devenu un extrême centre sous la volonté de ceux qui tentent de radicaliser la révolution conservatrice. La révolution conservatrice étant une critique du réformisme social-démocrate et du compromis Fordo-Keynésien.

     

    Bref nous sommes coincés entre le nationalisme judéo-chrétien réactionnaire qui vante un paradis perdu qui n'a jamais existé et un libéralisme autoritaire phase ultime de l'Ordo-libéralisme adapté au capitalisme du 21ème siècle.

     

    Il faut donc célébrer à outrance une valeur travail que le capital lui même ne reconnaît plus. Tout en désengageant l’Etat par l'austérité et l'autorité. La stratégie du choc...

    C'est vraiment le cocu qui paye la chambre...

     

    Hum, j'aime les décombres et le festin nu.

     

  • Le luxe des nécronomistes

     

    crise,futur,transition,ecologie,decroissance,valeur travail,metiers ancestraux,mutation consommationNous le voyons avec l'histoire des retraites, les controverses politiciennes ne sont désormais plus que des variétés d'assaisonnements. Le châtiment proposé est a peu près le même. Les idéologies blanchies à la Money ne proposent plus que des aménagements à la marge de la servitude. Tous se disputent la meilleure manière de promouvoir une valeur travail que le capital ne reconnaît plus pour les métiers ancestraux. Tout ce qui n'est pas lié à la transition écologique, au digital et maintenant à l'armement. Crevard à vie...

    Le racisme le plus virulent est celui envers les pauvres. Il est exacerbé par les élites qui angoissent les classes moyennes inférieures qui ont peur de rejoindre les pauvres dans les bas fonds de la société. Il s'agit maintenant de les dresser contre les assistés qui aux yeux de certains ont trouvé l'eldorado du RSA.

    Imagine t'on les borgnes vouant aux gémonies les aveugles ? Les unijambistes insultant les cul de jattes ?

    La volaille caquette et se prend à rêver qu'elle échappera à la rôtissoire. Le propre des récréations étant de s'achever dans la tristesse, les rêvasseurs seront bientôt invités à regagner un enfer de moins en moins climatisé. La fantômisation demeure la dernière résistance envisageable. Restons à la périphérie...

  • La manif

     

    Bon, je suis pas allé à la manif. Mon compère Marcel la feignasse Président de l'inaction française y est allé avec son groupe d'adhérents. Groupe composé de Momo la garantie,et du cosmonaute surnommé ainsi tellement il est perché. Ils y sont allés avec deux pancartes « En grève jusqu'à la retraite » et « Le Travail Tue » dans l'espoir de récolter de nouvelles adhésions. Marcel avait aussi amené des photocopies de son livre manifeste qui finit à la page 2.

    Je n'ai à ce stade aucune info sur la réussite de leur opération commando vu l'état dans lequel ils sont rentrés. Cela a finit comme dab en sirtaki...

     

    https://www.youtube.com/watch?v=8uN-HTk4lQg

     

    « il n’y a pas de problème quant aux retraites pour celui qui ne voit pas de problème et qui serait pourtant incapable de dire quel est ce problème, si on le lui demandait. De la même manière, il n’y a pas de problème quant à la justification ultime de l’existence pour celui qui ne voit pas le problème, alors même qu’il serait incapable de dire quelle est cette justification si on le lui demandait – à supposer qu’il y en ait une ».