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futur - Page 8

  • Un simple réajustement

    mutation,crise et mutation,guerre sans guerre,energie,futur Milton Friedman :

    « L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, en ce sens qu’elle n’est et ne peut être produite que par une augmentation plus rapide de la quantité de monnaie que de la production. »

     

    Voilà... c'est ça la base...C’est une augmentation de la monnaie et du crédit dans une économie qui constitue le vrai sens de l’inflation. Inversement, lorsque l’argent et le crédit diminuent, c’est la déflation. Les banques centrales et les gouvernements peuvent influencer l’inflation et la déflation par leurs politiques monétaires ;

    Le prix du gaz et de l'électricité a été une crise crée par le Marché et le reste ne vient pas de nulle part comme le dit Christine Hagarde mais de la quantité d'argent en circulation.

    A ce jour avec la planche qui a tourné à fond pendant deux ans puisque pendant la période COVID l'économie mondiale confinée n'a plus été financée par le profit privé mais par la planche.

    Voici venir l'heure du dégonflage de joues comme un crapaud. Il va falloir fourguer des actifs de banquiers centraux qui seront fortement déflatés car ils auront perdu de la valeur., Ce qui veut dire que la nouvelle monnaie de banque centrale n’est plus imprimée à partir de rien, comme c’était le cas lors de l’assouplissement quantitatif, ce qui aura un impact sur la liquidité sur les marchés financiers ainsi que sur la création de crédit dans l’économie.

    Fin de la planche à l'ancienne désormais on vend et on redistribue moins les pertes ce que cela ramène si les réformes structurelles sont faites.

    Nous n'en sommes qu'au tout début car chercher de la croissance sans politique budgétaire ambitieuse ou sans planche mission impossible.Alors il n'y a qu'une solution faire travailler plus de gens plus longtemps. Seule façon d'aller chercher de la productivité.

    Cela dépasse le problème des retraites, le capitalisme se bat pour sa survie en attendant la mutation qui tarde malgré le fait qu'elle était accélérée par la guerre sans guerre.

  • C'est le temps des décombres

    Un poème visionnaire de Gaston Criel auteur culte de « La Grande foutaise » qui aurait en son temps mérité le Goncourt à mon humble avis.

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    C'est le temps du plastique

    c'est le temps de l'informatique

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire chanter

    les guitares électriques

    de la productivité

     

    C'est le temps des copains

    c'est le temps des putains

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire danser

    les billards électriques

    de la communauté

     

    C'est le temps du pognon...

     

    C'est toujours par une confusion subsistance, existence, consistance de la vie qu'adviennent les décombres. Le centre est devenu un extrême centre sous la volonté de ceux qui tentent de radicaliser la révolution conservatrice. La révolution conservatrice étant une critique du réformisme social-démocrate et du compromis Fordo-Keynésien.

     

    Bref nous sommes coincés entre le nationalisme judéo-chrétien réactionnaire qui vante un paradis perdu qui n'a jamais existé et un libéralisme autoritaire phase ultime de l'Ordo-libéralisme adapté au capitalisme du 21ème siècle.

     

    Il faut donc célébrer à outrance une valeur travail que le capital lui même ne reconnaît plus. Tout en désengageant l’Etat par l'austérité et l'autorité. La stratégie du choc...

    C'est vraiment le cocu qui paye la chambre...

     

    Hum, j'aime les décombres et le festin nu.

     

  • Le luxe des nécronomistes

     

    crise,futur,transition,ecologie,decroissance,valeur travail,metiers ancestraux,mutation consommationNous le voyons avec l'histoire des retraites, les controverses politiciennes ne sont désormais plus que des variétés d'assaisonnements. Le châtiment proposé est a peu près le même. Les idéologies blanchies à la Money ne proposent plus que des aménagements à la marge de la servitude. Tous se disputent la meilleure manière de promouvoir une valeur travail que le capital ne reconnaît plus pour les métiers ancestraux. Tout ce qui n'est pas lié à la transition écologique, au digital et maintenant à l'armement. Crevard à vie...

    Le racisme le plus virulent est celui envers les pauvres. Il est exacerbé par les élites qui angoissent les classes moyennes inférieures qui ont peur de rejoindre les pauvres dans les bas fonds de la société. Il s'agit maintenant de les dresser contre les assistés qui aux yeux de certains ont trouvé l'eldorado du RSA.

    Imagine t'on les borgnes vouant aux gémonies les aveugles ? Les unijambistes insultant les cul de jattes ?

    La volaille caquette et se prend à rêver qu'elle échappera à la rôtissoire. Le propre des récréations étant de s'achever dans la tristesse, les rêvasseurs seront bientôt invités à regagner un enfer de moins en moins climatisé. La fantômisation demeure la dernière résistance envisageable. Restons à la périphérie...