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NECRONOMIE - Page 627

  • Prise du pouvoir des consommateurs : A quoi ça sert...???

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    Dans ma note du 30 septembre "Marketing de l'inculture : Attali triomphe..."
    Je vous faisais part de mon étonnement de voir" l'homme le plus intelligent de France" découvrir l'oeuvre de Max Weber (sans jamais le citer) devant des journalistes admiratifs.

    A l'heure ou mes autres camarades de la plate-forme annoncent la prise de pouvoir du consommateur, je voudrai attirer votre attention sur ce livre sorti récemment qui livre une analyse d'autant plus pertinente qu'elle émane d'un ancien conseiller de Clinton et de Howard Dean : Benjamin Barber.

    en voici, le résumé :

    "Consommateurs ou citoyens ? D'ordinaire, les deux termes ne sont pas jugés antagoniques. Benjamin Barber démontre qu'ils le sont. Car le capitalisme a radicalement changé. S'il a pu être historiquement associé à des vertus qui ont aussi contribué à fonder la démocratie, il est aujourd'hui lié à des vices qui la détruisent.

    L'"éthique protestante" de Max Weber, qui privilégiait le travail, l'épargne, la vie simple, la probité, la responsabilité et une économie oeuvrant à la satisfaction de vrais besoins, s'est muée en son contraire : un "éthos infantiliste" qui glorifie la consommation, la superficialité et la dépense inutile pour assouvir de faux besoins. Les ex-citoyens sont transformés en grands enfants, tandis que les vrais enfants et les adolescents deviennent l'épicentre et la cible privilégiée du marketing.

    Benjamin Barber étudie sous divers angles cette régression culturelle, insistant notamment sur les progrès extravagants d'une privatisation qui dynamite le contrat social et n'épargne même plus les fonctions régaliennes de l'Etat, comme la police et l'armée, ou encore sur la création d'identités factices autour des marques.

    Comment en finir avec cette éclipse de la démocratie, avec cette vie publique "schizophrénique" ? Pour l'auteur, ce n'est pas en essayant de miner le capitalisme consumériste de l'intérieur, en tant que consommateurs, ni en tentant de le brider, comme autrefois, dans le cadre devenu étriqué d'un Etat national. Le remède aux maux qui accablent la démocratie au sein des nations, c'est plus de démocratie entre les nations, et une action citoyenne mondial

  • Retour vers le passé

    je suis ahuri quotidiennement par le retour au valeur du passé qui s'effectue dans notre beau pays.
    Cécilia qui n'a aucun commentaires à faire sur son divorce (à part dans toute la presse), nous est présentée désormais comme un modèle de la femme moderne et libre.

    Qu'en pensez vous Mesdames ? une femme qui a l'âge de 50 ans n'a jamais travaillé de sa vie autrement que pour les hommes dont elle partageait la vie ...
    Est-ce vraiment cela la modernité et l'indépendance de la femme occidentale ?

    Elle aura mis beaucoup moins de temps à libérer les infirmières bulgares qu'a se libérer elle-même (si tant est qu'elle n'ait pas encore zappé vers un autre homme).
    Ni pute ni soumise....comme disait Fadela...

  • La revanche des gaulois n'aura pas lieu...

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    Je dois l’avouer, je trouve que Pete Doherty est un être exquis, bien loin des produits marketing « Pop stars ou Star Ac » enfantés par les diffuseurs, devenus pour l’occasion producteurs et distributeurs (3 métiers en 1) qui envahissent à longueur d’année la petite lucarne que l’on continue à appeler télévision (vision loin étymologiquement).
    Bref, il appartient à un autre âge, un temps reculé ou les hommes marchaient debout sans se soucier d’autres choses qu’être eux mêmes.

    De passage à Paris au Virgin Megastore, une journaliste française pensant certainement éveiller son intérêt entre deux canettes de bières lui demanda son pronostic pour la finale du championnat du monde de rugby.

    Pete lui répondit qu’en Angleterre, le rugby était considéré comme le sport des bourgeois (les classes moyennes) et que par conséquent, il ne s’y intéressait pas , préférant le football comme tous les gens issus de milieux modestes.
    A juste titre d’ailleurs car il suffit d’entendre Wayne Rooney et même David Beckam parler pour se rendre immédiatement compte de l’endroit d’où ils viennent.

    La journaliste bobo, convertie récente comme des centaines de milliers de femmes gauloises, insista en lui demandant son pronostic pour la finale.

    Pete eut alors cette réponse stupéfiante (le mot est faible lorsqu’il s’agit de Pete…) : « 3-0 » prouvant ainsi, par delà ce score impossible à quel point, il n’y connaissait rien et s’en foutait totalement …Fuck forever…

    L’absence quasi-totale d’intérêt pour la coupe du monde dans les cités françaises, la difficulté des journaux à photographier des scènes de liesses multicolores, a également reflété à quel point cohabitaient désormais plusieurs France.
    L’identité nationale ne se décrète pas par une bise de Rachida Dati à Serge Betsen (tout un symbole pour nos marketeurs politiques…)