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les decombres

  • Les décombres

    Le libéralisme mondialisé planche de salut du capitalisme a bazardé le vieux modèle de l’État-nation. Mais comment fait-on pour convaincre des populations, jusque-là maintenues ensemble et rendues dociles par la glue de l’identité du « peuple, qu’il n’existe plus – mais juste des sujets rendus semblables par l’obéissance à un unique système social ? Ainsi, au moment de son triomphe, tout s'écroule et il va nous falloir apprendre à se mouvoir dans les décombres.

    Pour se consolider, le neo-ordo libéralisme a fondu le pouvoir politique et l’économique, le pouvoir scientifique et le militaire, en un unique appareil. Mais comment peut-il se passer de l’action politique spécifique indispensable pour maintenir son propre équilibre – la médiation qui est avant tout modération – sans se lancer à bride abattue dans la recherche effrénée du profit maximum ? . Ainsi, au moment de son triomphe, l’Empire excite les fondamentalismes religieux. Nous nous trouvons face à une situation paradoxale. D’un côté, le royaume du capital a réussi à conquérir une domination absolue, à unir l’ Occident et l’ Orient sous un unique drapeau, à annuler chaque vision de l’existence humaine qui ne soit pas fondée sur les lois de l’ é c o n o m i e ; d’un autre côté, malgré tout le pouvoir acquis, malgré ses prétoriens disséminés dans chaque coin pour protéger les bénéfices, L'effondrement est là entraînant de fortes tensions sociales et religieuses.

    Ainsi, au moment de son triomphe, le néo-ordo libéralisme déchaîne de fortes tensions sociales. Pour s’enraciner, La Money Power a imposé en tout lieu la religion de l’argent. Mais comment penser que la transcendance des traditions et rites millénaires, après avoir imprégné à fond tous les domaines de la vie sociale et donné un sens à l’existence de millions de dévots, puisse laisser la place à l’immanence des marchandises sans soulever des rebellions ?

    Nous nous trouvons face à une situation paradoxale. D’un côté, le royaume du capital a réussi à conquérir une domination absolue, à unir l’ Occident et l’ Orient sous un unique drapeau, à annuler chaque vision de l’existence humaine qui ne soit pas fondée sur les lois de l’ é c o n o m i e ; d’un autre côté, malgré tout le pouvoir acquis, malgré ses prétoriens disséminés dans chaque coin pour protéger les bénéfices, le capitalisme démontre qu’il n’est pas en mesure de contrôler quoi que ce soit. L'unique solution pour stopper l'immigration nous dit-il :

    ALLEZ TRAVAILLER BANDE DE FEIGNASSES

    Et surtout faites des enfants qui acceptent dêtre payés comme des chinois.

  • Les décombres et le festin nu

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    Macron l'a avoué la réforme des retraites est pour rassurer les Marchés. Il aurait aussi pu associer la Banque centrale qui maîtrise la planche à billet...

    Désormais, le gouvernement va faire preuve de pédagogie dont je peux par avance vous dire les principaux éléments de langage. Toute critique radicale de la logique Néo-Ordo-libéral conduira inéluctablement à la misère généralisée conduira vers des extrêmes et à la catastrophe financière.

    Tous les députés Renaissance sont maintenant sous protection policière. C'est la légion d'honneur de la Macronie..

     

    Le citoyen a été en plus vidé de tout contenu puisque la moitié ne vote plus et il apparait maintenant que manifester dans le calme ne sert à rien.

     

    Le consommateur zombie non plus n'a pas été épargné en est venu à définir ses buts dans la vie dans les termes les plus restrictifs possibles en terme de survie pure et simple, de survie quotidienne. Comme si la vie de tous les jours était si problématique et le monde si menaçant qu on pouvait espérer aux mieux que de s'en sortir au jour le jour avec le panier percé inflation constitué des marques de distributeurs les plus pourris.

    Dézombification accélérée...Lidlisation...

    Il y plusieurs décennies de cela, les gens de gauche vous parlaient du grand soir. Les gens de droite vous parlaient du progrès infini. Aujourd'hui personne n ose exprimer un projet ambitieux ni même à peu près raisonnable qui aille au delà du budget ou des prochaines élections sachant qu'en final sera élu un Président boutiquier gérant minoritaire qui devra se plier aux règles de la Money Power et aux banquiers centraux.

    Keynes le plus grand économiste de tous les temps disait » les gens ne se rendent pas compte mais leurs vies ne sont que le fruit de scénarios d'économistes défunts ».

    J'ajoute aujourd'hui c'est pire nos vies ne sont que le fruit de banquiers centraux non élus.

     

    En attendant le début de semaine va être rythmé par la suite du Crédit Suisse et se fusion avec USB l'autre banque systémique qui n'est pas très rassurée et qui demande des garanties d’état. Cela sera le moment du festin nu. Cet instant glacé où l'on s'aperçoit réellement ce qu'on a dans l'assiette (fiscale).

     

    Heureusement qu'en France, on ne se drogue pas...

  • C'est le temps des décombres

    Un poème visionnaire de Gaston Criel auteur culte de « La Grande foutaise » qui aurait en son temps mérité le Goncourt à mon humble avis.

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    C'est le temps du plastique

    c'est le temps de l'informatique

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire chanter

    les guitares électriques

    de la productivité

     

    C'est le temps des copains

    c'est le temps des putains

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire danser

    les billards électriques

    de la communauté

     

    C'est le temps du pognon...

     

    C'est toujours par une confusion subsistance, existence, consistance de la vie qu'adviennent les décombres. Le centre est devenu un extrême centre sous la volonté de ceux qui tentent de radicaliser la révolution conservatrice. La révolution conservatrice étant une critique du réformisme social-démocrate et du compromis Fordo-Keynésien.

     

    Bref nous sommes coincés entre le nationalisme judéo-chrétien réactionnaire qui vante un paradis perdu qui n'a jamais existé et un libéralisme autoritaire phase ultime de l'Ordo-libéralisme adapté au capitalisme du 21ème siècle.

     

    Il faut donc célébrer à outrance une valeur travail que le capital lui même ne reconnaît plus. Tout en désengageant l’Etat par l'austérité et l'autorité. La stratégie du choc...

    C'est vraiment le cocu qui paye la chambre...

     

    Hum, j'aime les décombres et le festin nu.