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revolution conservatrice

  • C'est le temps des décombres

    Un poème visionnaire de Gaston Criel auteur culte de « La Grande foutaise » qui aurait en son temps mérité le Goncourt à mon humble avis.

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    C'est le temps du plastique

    c'est le temps de l'informatique

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire chanter

    les guitares électriques

    de la productivité

     

    C'est le temps des copains

    c'est le temps des putains

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire danser

    les billards électriques

    de la communauté

     

    C'est le temps du pognon...

     

    C'est toujours par une confusion subsistance, existence, consistance de la vie qu'adviennent les décombres. Le centre est devenu un extrême centre sous la volonté de ceux qui tentent de radicaliser la révolution conservatrice. La révolution conservatrice étant une critique du réformisme social-démocrate et du compromis Fordo-Keynésien.

     

    Bref nous sommes coincés entre le nationalisme judéo-chrétien réactionnaire qui vante un paradis perdu qui n'a jamais existé et un libéralisme autoritaire phase ultime de l'Ordo-libéralisme adapté au capitalisme du 21ème siècle.

     

    Il faut donc célébrer à outrance une valeur travail que le capital lui même ne reconnaît plus. Tout en désengageant l’Etat par l'austérité et l'autorité. La stratégie du choc...

    C'est vraiment le cocu qui paye la chambre...

     

    Hum, j'aime les décombres et le festin nu.

     

  • Résumé nécro

    revolte des elites,revolution conservatrice,anarchie,pour la souverainete du peuple,ukraine,guerre,covid,anrnaque,money powerDepuis environ 1980, nous avons assisté à une répartition inégale croissante aux États-Unis, mais aussi dans de nombreux autres pays industrialisés. L’écart entre les riches et les pauvres, plus précisément, entre les riches et la classe moyenne ou les tranches de revenu inférieures s’est creusé. C’était aussi politiquement tout à fait intentionnel. La devise de la « révolution conservatrice » qui a commencé aux États-Unis et en Grande-Bretagne en 1980 était : Rendre les riches riches plus riches, alléger le fardeau des entreprises fiscalement, puis investir davantage et la croissance augmente. Cela a également fonctionné, mais avec l’acceptation de l’inégalité croissante, c’est-à-dire qu’une grande partie de la richesse matérielle croissante a coulé vers le haut, vers les déjà riches.Cependant, la production de masse n’est possible qu’avec une demande de masse et cela nécessite à son tour un pouvoir d’achat de masse. Mais c’est précisément le pouvoir d’achat de masse qui a très peu augmenté, car les salaires ont pris du retard. Alors, comment la forte croissance économique a-t-elle été possible? Qui a acheté tous les produits et services supplémentaires avec quel argent? Cela n’a fonctionné qu’en augmentant la dette. La dette mondiale s’élève actuellement à 296 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de 353 % de la puissance économique mondiale, soit plus que jamais, et il est impossible de la rembourser.Que s’est-il donc passé de 1980 à nos jours ? L’argent et le capital supplémentaires sont devenus de plus en plus concentrés dans une petite classe supérieure. À partir de là, il a de nouveau été investi dans de nouveaux investissements afin de maximiser les rendements, pour lesquels la demande de masse manquait en fait. La demande de masse a ensuite été créée par des prêts supplémentaires. Il y a donc eu une croissance cancéreuse non organique, pas saine, mais malade.En 2007, un état insoutenable de ces développements a été atteint. La dette était devenue trop élevée et les marchés immobiliers en particulier – mais pas seulement – s’étaient développés de manière cancéreuse. Cela a conduit à la crise financière de 2007 à 2009, qui a amené le monde au bord de l’effondrement du système financier mondial. Le problème de la dette a été « résolu » en s’endettant de nouvelles dettes. Cela a été possible parce que les banques centrales de presque tous les pays industrialisés ont fixé des taux d’intérêt égaux ou proches de zéro et imprimé de l’argent frais à une échelle sans précédent – le terme technique pour cela est l’assouplissement quantitatif, l’assouplissement quantitatif ou l’expansion de la masse monétaire. Les États-Unis ont à peu près quintuplé la masse monétaire de la banque centrale depuis 2007, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) a été multipliée par environ neuf. Ainsi, aujourd’hui, nous sommes confrontés non seulement à un problème de dette insoluble, mais aussi à une énorme bulle monétaire, qui sont tous deux le reflet financier du problème économique sous-jacent. La demande de masse est trop faible, les capacités de production sont beaucoup trop élevées par rapport aux revenus de masse, car la répartition inégale n’a cessé d’augmenter. Une grande partie de la croissance économique des 40 dernières années a été cancéreuse, malsaine, financée par la dette et donc insoutenable.

    La solution aux problèmes économiques

    Il devient déjà évident que le conflit ukrainien est un très bon moyen de détourner l’attention de ses propres problèmes et que Poutine peut facilement devenir le bouc émissaire de nombreux types de problèmes économiques et financiers dans l’économie mondiale. Il est déjà blâmé pour une inflation ou une stagflation à venir et non pour l’impression monétaire des banques centrales ou les excès de dette lucratifs des dernières décennies pour l’industrie financière ou la croissance explosive de la fortune des milliardaires.En temps de guerre, les lois d’urgence peuvent être utilisées pour intervenir sur les marchés et les prix administrativement relativement facilement et sans résistance significative de la population, de sorte que, par exemple, une décote de la dette pourrait en fait être provoquée relativement facilement par des processus d’inflation.La tolérance des gens à l’égard des interventions graves de l’État, de l’inflation ou des empiètements sur les actifs est beaucoup plus élevée en temps de guerre et compte tenu des images quotidiennes horribles de la guerre qu’en temps de paix. Si de grandes parties des installations de production en Europe centrale et orientale devaient être détruites par une guerre, même le problème sous-jacent initial de la surcapacité serait résolu – en faveur des pays sur les territoires desquels il n’y a pas de combats. Après cela, vous pouvez gagner de l’argent grâce à la reconstruction.

  • Rien n'est vrai rien n'est permis tout est possible

     

     JPC s'autoconsumant

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                                                                           Les lunettes de soleil                                                                         mais pas la plage

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    Parcourant le long chemin qui menait du " tout est permis mais rien n'est possible" de Michel Clouscard* gourou marxiste devenu icône de l extrême droite et de la révolution conservatrice au Rien n'est vrai tout est permis de Hassan ibn al Sabbah  grand maître des assassins dont la pensée fondée sur l'exaltation du libre arbitre était désormais réduite à un produit de consommation sous forme de jeu vidéo 'Assassin 's creed Quel mépris pour le vieux de la montagne !!!

    JPC s interrogeait en se consumant au soleil devant le lycée français de Galatasaray.

    Nous dirigions nous vers une société plus permissive ?

    Allait on autoriser plus de transgressions puisqu'en période de stagnation séculaire marquée par l'austérité il n'y avait plus grand chose à offrir ?

    Une permissivité accrue est une monnaie d échange gratuite.

    Cela n'en prenait pas le chemin. Les allemands toujours soucieux de leur vie privée passaient leur carte d'identité au micro onde pour faire cramer la puce rfid.

    Les dizaines de touristes saoudiennes en burka qui déambulaient le long de l'Istiklal (l'avenue des champs élysées d'Istanbul) et qui se mêlaient aux centaines d'autres occidentales qui comme elles se filmaient avec un téléphone fixé sur un bras téléscopique apportèrent une réponse claire et limpide à JPC :

    Rien n'était vrai donc rien n'était permis et par voie de conséquence tout était possible

    Nous étions conviés à un holocauste cannibale de notre image et de notre représentation.

    Une sorte d'autoconsommation d'un bonheur sans cesse simulé et totalement virtuel.

    PS Il est à noter que le bonheur simulé en burka est d'autant plus impressionnant que l'on ne filme que ses yeux.

     

     

    *Soral se dit son heritier et Zemmour le cite en conclusion du suicide français

    Il doit se retourner dans sa tombe !