Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

zelensky

  • En direct de l'ONU

    thumbnail.jpgHall d’exposition ONU, Dubaï ou Genève, peu importe. Nécro-Expo 2026. Les néons bourdonnent, l’air est saturé de café hors de prix et de désinfectant chimique. Les écrans géants balancent des slogans : « Green is Dead — Invest in War », « Security is the New Energy ».

    Trump, VRP numéro un, bedonnant prophète orange, harangue la foule comme un camelot de cirque.
    Il tape sur le pupitre, distribue des bons de réduction pour la faillite écologique.
    « J’ai tué la bulle verte, mec ! Plus de vent, plus de soleil, ça ne rapporte pas. Maintenant : pétrole, armes, dettes, c’est ça l’avenir. »
    La foule d’investisseurs ricane, prend des notes, calcule déjà les marges.

    À côté, stand numéro 23, Zelensky par des nuits sans sommeil, exhibe ses drones sur socle tournant comme des bijoux Cartier. Vidéo promo en boucle : explosions nettes, villages réduits à l’état de statistique, commentaires en anglais corporate.
    « Vous achetez un drone, vous achetez aussi une part d’Histoire. Chaque machine est testée sur le terrain — garantie sang frais. »
    Les délégués de l’ONU hochent la tête, comme hypnotisés. On signe des protocoles à l’encre invisible, deals gravés sur la peau du monde.

    Trump et Zelensky se serrent la main dans une zone VIP.
    Deux VRP du désastre, l’un vend le futur englouti, l’autre vend le présent en miettes.
    À l’arrière, un gamin en t-shirt fluo colle une affiche : « Coming soon: Bulle Kaki ».
    Applaudissements. Rideau.

  • Parlez d'avenir à des verts de terre...

    La Russie de Vladimir Poutine est-elle le meilleur des mondes et des modèles possibles ? Mais nos sanctions l’ont renforcée. Et nous a affaiblis, nous Européens, comme jamais auparavant. Ce qui peut être désagréable, je l’avoue. Parce que cela certifie que nous sommes des larbins. Et que ce que nous sommes sur le point de payer, représenté de manière flagrante par les chiffres allemands de ces dernières semaines, n’est que le résultat d’une politique à courte vue d’asservissement aux intérêts américains.

    Je vous l'avais écrit au début du conflit : ceux qui pensent que l'Ukraine va gagner la guerre peuvent éteindre la playstation. Zelensky le petit homme vert de guerre aura détruit les verts de terre. Il n'est pas responsable nous l'avons galvanisé avec des promesses que nous ne tiendrons jamais OTAN et intégration européenne. Il va désormais vivre une violente descente de coke. J'en veux pour preuve que Orban a anticipé certains des enjeux du prochain Conseil européen, annonçant un tournant imminent auquel l’Occident devra faire face à court terme, notamment avec un Trump qui exprime sa volonté de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible : « en ce qui concerne la paix à Kiev", conclut Orban en disant qu’il n’a pas le droit de représenter une position univoque, il faudra faire évoluer les mesures dès que possible. Surtout, il faut rediscuter à court terme du prêt de 50 milliards d’euros qu’Orban lui-même avait tenté à plusieurs reprises de bloquer ces derniers mois : « nous avons quelques doutes sur la façon dont il est organisé, c’est une question ouverte, surtout après les élections américaines ».

  • Mensonges et trahisons



    Ne croyez plus les chaînes infos et les belles ukrainiennes qui hantent les plateaux TV. Cela dit si vous lisez ce blog, vous ne les croyez plus depuis très longtemps...

    Aux USA, il se dit qu'à heure des élections de mi-mandat que Biden commence à être énervé par Zelensky. Certains disent même que dopé par la bonne coke et gavé par les milliards de dollars, Zelensky se prend réellement pour le défenseur du monde libre. NBC News a découvert l’explosion de Joe Biden lors d’un appel téléphonique avec Volodymir Zelensky, défini comme ingrat pour ses demandes continues.

    Pour le reste, en Turquie qui a des rapports privilégiés avec l'Allemagne en raison de la présence d'une forte immigration turque dans le pays, Il se dit que Olaf Schloz lors de son voyage éclair controversé en Chine, a honoré ses deux priorités. Évitez les incidents diplomatiques au-dessus de Taïwan, ce qui se traduira par une performance diplomatique de trapéziste. Et faire comprendre à tous sa demande principale et officielle à Xi Jinping : être le porte-parole auprès de Vladimir Poutine de la nécessité de parvenir à un accord qui évite une escalade. En bref, Berlin demande la médiation de la persuasion morale chinoise. Mais avant de s’embarquer pour la Chine, la chancellerie allemande aurait dit autre chose au Président turc en toute confidentialité.. Depuis le contenu de sa discussion avec le Président turc, Recep Erdogan, n’a été rapporté que par la chaîne turque A Haberet - et sans surprise - par l’agence russeTass., la diplomatie des dirigeants est cruciale pour résoudre les problèmes. Le même chancelier allemand il y a seulement un mois avait une position complètement différente sur Vladimir Poutine, mais maintenant il l’a changée et défend maintenant la nécessité de rechercher une langue commune avec la Russie.

    Berlin négocierait tranquillement un rapprochement progressif avec Moscou. Ce qui n'est pas étonnant, les chiffres parlent :

    Le gouvernement allemand s’attend à ce que la substitution du gaz russe puisse coûter au pays quelque 46 milliards d’euros...

    Après avoir été contraint de nationaliser la principale compagnie d’électricité et avoir budgétisé jusqu’à 60 milliards pour sa recapitalisation potentielle, l’idée d’arriver à des réquisitions et expropriations de terrains pour construire à la hâte des usines de regazéification a dû pousser une partie du gouvernement allemand à des conseils plus modérés en vue du véritable test. C’est-à-dire la récession de 2023.