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  • Chronique de l'hyperghetto

     

     

    ghetto,hyperghetto,antisemitisme,pas d'amalgame,banlieue,quartiers,misere socialeEntendu ce jour sur LCI, un ami de Macron dans une envolée lyrique déclarer « qu’il y a un antisémite au fond de nous tous » Et pourquoi pas un pédophile tapi en chacun d’entre nous ?
    Les politiques sont très mal à l’aise avec l’antisémitisme car ils ne veulent pas « stigmatiser » le fameux Padamalgam…
    Pourtant ce n’est pas à Jerusalem qu’il faut faire de grandes déclarations mais dans les quartiers en réalité.
    Cela fait maintenant bientôt trois ans qu’après avoir été gentrifié (néologisme JPC pour gentrification) et viré de Paris, que je vis dans ce qu’il est convenu d’appeler un Hyper-ghetto.
    Plusieurs constats et évidences :
    Ceux qui restent dans le ghetto ne peuvent pas créer par eux-mêmes des moyens de remplacement économiques ou politiques, substituts des moyens qui leur sont refusés par les Élites. Il en résulte que tandis que le ghetto dans sa forme classique agissait en partie comme bouclier protégeant de l’exclusion raciale brutale, l’hyper-ghetto a perdu ce rôle positif d’État tampon, se transformant en machinerie de mort pour la relégation sociale pure où les tensions ethniques sont quotidiennes.
    En mutant en Hyperghetto, le ghetto s’est transformé purement et simplement en un lieu dont pratiquement l’unique fonction est celle d’un dépotoir. Il est devenu une machinerie unidimensionnelle pour la relégation pure, un entrepôt humain où sont rejetés ces segments de la société urbaine, épaves humaines à la mauvaise réputation et dangereuses. J’en fais partie.
    À l’inverse du ghetto son prédécesseur, l’Hyperghetto sert non pas de réservoir de main-d’œuvre industrielle jetable, mais de simple décharge pour ceux d’entre eux pour lesquels la société environnante n’a aucun usage, économique ou politique. Dans l’Hyperghetto, point de Gilets jaunes ou de syndicalistes.
    Tous ces facteurs convergent pour produire un effet commun : l’identification du crime avec les « classes inférieures » (nécessairement locales) de la société ou bien, ce qui revient d’ailleurs au même, la criminalisation de la pauvreté. Aux yeux de l’opinion publique, les types classiques de criminels sont presque tous issus des «bas-fonds » de la société. Les ghettos urbains et les zones de non-droit sont vus comme les terrains d’élection du crime. Et, inversement, les sources de la criminalité (de la seule criminalité qui compte vraiment, celle qui est perçue comme une menace contre la sécurité des personnes et des biens) sont clairement locales et localisées mais la police n’y intervient plus tant que les habitants de l’Hyperghetto ne sortent pas de leur périmètre pour se rendre par exemple à Paris. Rien de sérieux n’est fait pour combattre l’économie parallèle. En vérité, elle est même tolérée puisque elle évite à l’État de consacrer des moyens.
    La seule chose qui inquiète le pouvoir est l’islamisation radicale qui crée des djihadistes dans les Hyperghettos où l’antisémitisme règne. La république laïque et indivisible a perdu. C’est un fait.

  • CAUSE ET EFFET

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    Macron devrait faire attention de la façon dont il s’adresse aux gens et de ce que cela peut générer :
    Dans Armes et Bagages, journal d’un brigadiste, Enrico Fenzi conte un échange en prison qu’il a eu avec Mario Moretti.

    Mario Moretti , chef historique des brigades rouges, auteur de l’assassinat d’Aldo Moro vivait dans un milieu très pauvre. Il lui arrivait de dormir dans la loge de sa tante qui faisait aussi des ménages chez un couple : le Marquis et la Marquise Casati. Ce couple était richissime et possédait de notoriété publique nombre de palais et de propriétés.
    La Marquise était une femme d’une grande beauté. Son mari, voyeur aimait la regarder faire l’amour avec son amant. La condition étant qu’elle ne tombe pas amoureuse de son amant. Un jour le Marquis eu un doute, il tua l’amant, sa femme et se suicida.

    Moretti, alors  très jeune, livra un jour un gâteau que sa tante avait confectionné pour la Marquise. Ce fût elle-même qui ouvrit la porte.
    Moretti confia à Enrico Fenzi qu'il ne se souvenait pas du visage de la femme que ce dont par contre il se souvenait, c’était de la façon dont elle s’était adressée à lui. Son arrogance, son ton :
    « Tu en veux une tranche mon garçon ? »
    Mario Moretti avait vécu ce moment comme une humiliation. Il jura ce jour-là de « leur faire payer à tous".
    Peut-être était devenu brigadiste à cause de cette phrase lui fit remarquer Enrico Fenzi.
    Certaines personnes ne peuvent pas supporter l’humiliation. Il faut faire très attention à la façon dont on s’adresse aux autres.

    Le respect ! quelles que soient les origines sociales...

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-4424328/Italy-s-orgy-island-Marquis-hoeld-wild-parties.html

  • Instants Damnés de la retraite de Russie

    Pour mémoire le préfet Lallement surnommé le préfet sanglant, lorsqu’il était à la Direction de l’administration pénitentiaire avait proposé de couvrir la violence de tous les gardiens en cas de mutineries. Préconisation que le ministre de la justice de l’époque Perben avait refusé de suivre.

    Que pouvons-nous retenir des derniers évènements ?
    1 Que voter ne sert à rien
    Nous l’avons vu avec le non à la constitution européenne. Nous le constatons tous les jours puique la moitié des français ne sont plus représentés à l’Assemblée.
    2 Que manifester « normalement » en paix ne sert à rien non plus. Manifester est un droit mais un droit qui ne sert à rien. "Manifeste" bon peuple, de toute façon, on ne tiendra pas compte de tes gesticulations".
    Thatcher avait autrefois épuisé les mineurs à l’issue d’une grève qui avait duré plus d’un an.
    Dans ce contexte, les fils de la Raison voudraient en plus que les gens acceptent leur sort sans broncher tels des agneaux attendant de se faire dévorer par le loup.
    La violence les terrifie et ils voient de la violence partout alors que la violence qui crève les écrans de TV est la violence légale des forces de l’ordre.


    Les fils de la Raison confondent l’immédiateté violente des manifestants radicalisés avec la soif de destruction. Et comment pourrait-il en être autrement ? Ceux-ci sont tout à fait incapables de comprendre en faveur de quoi se battent les radicalisés, dont le langage est incompréhensible pour leurs oreilles. Trop infantiles leurs hurlements, trop gratuite leur hardiesse. En face des radicalisés, ils se sentent impuissants comme un adulte aux prises avec des enfants déchaînés. Ce ce que l’on reproche le plus aux non-fédérés, aux balbutiants, est le manque de sérieux, de raisonnement, de maturité. Comme pour les enfants, dont la nature n’est pas encore ou pas tout à fait domestiquée, la liberté ne commence pas avec l’élaboration d’un programme idéal, mais avec le bruit incomparable de tessons brisés. J’aime le son du verre brisé chantait Nick Lowe à l’époque Thatcherienne.
    C’est ici que s’élèvent les protestations de celui qui pense que l’extrémisme n’est qu’une maladie infantile. Contre la maladie sénile de la politique, les radicalisés affirment que la liberté est le besoin le plus urgent et le plus terrifiant de la nature humaine. Cette liberté sans frein dont dispose tous les capitaux du monde à l’ère de la mondialisation.
    Il n’y a plus de nobles Idées en mesure de mettre en mouvement de grandes masses prolétaires, il n’y a plus de douces Utopies prêtes à être fécondées par leurs amants, il n’y a plus de Théories radicales qui attendent seulement d’être mises en pratique. Tout cela a été submergé, éliminé par la boue de l’Empire. Ne reste que le dégoût, la désespérance, la répugnance à traîner sa propre existence dans le sang répandu par le pouvoir et dans la fange soulevée par l’obéissance. Pourtant, c’est au milieu de ce sang et dans la fange que peut naître la volonté – confuse chez certain, plus nette chez d’autres de ne pas vivre comme des zombies obsédés par le pouvoir d’H.A.