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collapsologie - Page 2

  • Désinformation

     

    Hier je suis tombé par hasard sur LCI sur Pascal Perri le journaliste économique bouffon du néoliberalisme qui expliquait que Renault avait toutes ses chances face à Tesla.

    Petit rappel nécronomique

    Tesla dépasse les 234 milliards d'euros de valorisation. Un quintuplement en un an et demi. C'est plus que Toyota, Volkswagen, Daimler ensemble. PSA atteint 12,7 milliards et Renault se retrouve en queue de classement des capitalisations automobiles à 6,2 milliards à peine. Trois fois moins qu'en novembre 2018 avant l'arrestation de Carlos Ghosn !

     

    C’est la batterie qui détermine la performance première du véhicule, l’autonomie, et son prix. Mais aujourd’hui elles sont importées d’Asie. Certes, les producteurs asiatiques chercheront à localiser une part croissante de leur production en Europe, à la fois pour tisser des liens étroits avec les constructeurs locaux, rationaliser leur logistique et couper l’herbe sous le pied d’éventuels nouveaux concurrents européens. Mais ces implantations échapperont à la France. LG Chem a choisi la Pologne, Samsung SDI la Hongrie et CATL, l’Allemagne. Le Coréen SK Group, du fait de ses liens avec les constructeurs allemands, devrait faire un choix similaire. Enfin, l’éventuelle  « gigafactory » européenne de Tesla est attendue en Allemagne ou aux Pays-Bas. 

    Il ne faut pas se bercer d’illusions, la France est loin du compte pour devenir un champion de l’industrie verte. Une véritable stratégie industrielle de rattrapage et un engagement massif de l‘Etat sur des investissements de long terme sont indispensables pour faire de faire des industries écologiques une filière d’entrainement de l’économie française sans creuser le déficit commercial.

  • La chute du minotaure global

    mail.jpgUn petit coucou du Var où je parcours les cercles républicains laïques pour un reportage en compagnie de mon ami François Missen.

    Bon, les zamis nécronomistes, ne croyez plus du tout les fake news de la TV. Il a très peu de temps, on nous vendait la fantastique économie américaine qui était repartie mais la reprise s'est avérée être une reprise des chaussettes. Les chiffres du chômage sont repartis à la hausse, les destruction de petites entreprises sont massives et les plans sociaux démarrent dans les grosses.

    Plus inquiétant encore, pour les gens avisés qui ne regardent pas le taux de chômage mais le taux d'emploi seul véritable indicateur, on s'aperçoit que 50 % des américains en âge de travailler ne travaillent pas...et parmi ces 50 %, figurez vous que 25 % ont totalement disparus des radars sociaux.

    Que font donc ces incivilisés ? On s'en doute bien...

    en attendant republication d'une de mes notes préférées

    http://necronomie.blogspirit.com/archive/2015/11/09/je-ne-veux-pas-vivre-au-musee-1824280.html

     

  • Le Grand Effondrement

      On parle de plus en plus de la perspective d’une stagflation - une situation de croissance économique stagnante accompagnée d’une forte inflation des prix à la consommation, le souvenir emblématique étant les années 1970. L'argument est que le choc économique du côté de la demande via la perte de revenus et de production ainsi qu'un chômage structurellement plus élevé se traduiront par une croissance économique stagnante conduisant à moins de biens et de services. De plus, le niveau sans précédent de création de monnaie signifie qu'il y aura inévitablement un cas classique de «trop d'argent chassant trop peu de biens» et cela conduira à une hausse des prix à la consommation.Dans un article pour Mises.org, le responsable de la recherche chez Goldmoney affirme que: «La distribution de l’argent de l’État se fera de plus en plus sous forme d’aide sociale aux chômeurs, ce qui orientera les dépenses vers les éléments essentiels de la vie. Inévitablement, dans une économie avec une activité modérée qui ne répond pas assez rapidement pour produire les volumes de produits souhaités, les prix, principalement des articles essentiels, augmenteront fortement. » 

    En d'autres termes, les prix des denrées alimentaires et de l'énergie augmenteront. Pour cette raison, selon l'article, les personnes qui examinent les mesures des prix à la consommation qui suppriment la nourriture et l'énergie seront en retard pour comprendre ce qui se passe.

    Cela semble être un argument plausible, mais il repose sur le fait que l'argent de la banque centrale nouvellement crée est entre les mains du public en premier lieu. Ce qui n’est pas du tout le cas et on reparlera dans ce cas là du fameux effet Cantillon du nom de son découvreur.

    C’est le principe de l’effet Cantillon. L’inflation n’est pas l’augmentation générale des prix. Les prix augmentent au point d’entrée de la monnaie. Il se produit une distorsion des prix. L’inflation se diffuse, mais elle ne devient pas forcément générale. Certains prix peuvent ne pas augmenter. Aujourd’hui, ce sont les banques qui créent de la monnaie, par le crédit. La création monétaire est pilotée par les banques centrales. Cette création monétaire provoque de l’inflation, mais qui n’est pas forcément considéré comme telle par la plupart des économistes. En effet, quand il y a une augmentation des prix de l’immobilier, ou des actifs financiers, on parle de bulle : bulle immobilière, bulle boursière, etc. Mais pas d’inflation. Pour l’école autrichienne, c’est un effet de la création monétaire, et donc de l’inflation. Les prix augmentent là où la monnaie est introduite.

     Cet effet Cantillon est bien illustré par la crise de 2008. Les prix de l’immobilier ont considérablement augmenté, et tout le secteur est devenu hypertrophié. Or, c’est dans l’immobilier que s’est déversée la création monétaire, à travers le crédit immobilier. Par contre, l’inflation officielle restait mesurée. Mais elle ne prenait pas en compte la bulle immobilière.

    En clair l’inflation va bénéficier aux plus riches sur les actifs actions et immobiliers mais pour le reste, nous serons et je le maintiens dans la déflation donc une baisse des prix avant que le Grand Effondrement touche à son tour les marchés actions et immobiliers que l’on ne parvient qu’à stabiliser avec ce déversement massif de money. Tout ceci n’est plus qu’une question de moi(s).

    2021...