La révolte des Gilets Jaunes a permis entre autre de rappeler que dans le cabaret de la mondialisation, l’État se livre à un strip-tease au terme duquel il ne conserve que le minimum indispensable : sa force de répression. Sa base matérielle détruite, sa souveraineté et son indépendance annulées, la classe politique rendue eunuque par la sortie de L’Économie du champ de ses compétences, l’État-nation devient un simple appareil de sécurité au service de la Money Power.
Certains pensent que la pauvreté est le symptôme de la maladie du libéralisme bien au contraire elle est le signe de sa bonne santé.
Avec le passage des sociétés industrielles aux sociétés de consommations le dilemme doit on travailler pour vivre a été remplacé par doit on consommer pour vivre ou vivre pour consommer ?
Le secret de la société actuelle réside dans le développement d’un sentiment d’insatisfaction artificiellement créé puisque ce qui menacerait le plus les principes fondamentaux de cette société comme je le dis souvent serait que les gens se déclarent contents de ce qu’ils ont et ne souhaitent plus consommer plus.
Le principe est que la satisfaction du consommateur doit être instantanée mais que cette satisfaction doit aussi prendre fin instantanément. Le temps nécessaire à la consommation du produit. Temps qui doit être évidemment réduit au minimum.
Le pauvre et le riche doivent partager le même monde qui a été édifié pour le bénéfice de ceux qui ont de l’argent. Ce qui veut dire que les pauvres jouent dans un scénario qui n’est pas le leur. La pauvreté est aggravée par la croissance économique mais elle est aussi aggravée par la récession car si la récession signifie moins de ressource pour les pauvres, la croissance rend envahissante le spectacle des biens de consommation et accroit le désir de consommer.
Comment croire même juste un instant au grand foutage de gueule de ceux qui nous vendu du jetable et qui veulent maintenant nous vendre du durable dans un Marché basé sur le renouvellement des hommes et des produits.
Et toujours, merci aux iroquois qui ont signé et puisqu'il nous faut consommer notre vrai métier faisant en sorte, brisons les chaînes des maîtres du jeu la grande distrib...
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