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futur - Page 41

  • La valeur de RIEN

    valeur.jpgDécidément Macron est obsédé par le RIEN. « Dans les gares on croise des gens qui réussissent et d'autres qui ne sont RIEN" hier c’était il n’y a que ceux qui ne font RIEN qui ne font pas d’erreurs

    Petit rappel philosophique avec mon ami Marcel la feignasse qui a accepté de répondre à mes questions. Une interview confinée puisque Marcel Squatte chez moi. Pour ceux qui prenne le train en marche, Marcel est le Président de l’inaction française, mouvement, je sais pas si on peut appeler ça un mouvement puisqu’il s’agit de ne rien faire. Refus d'être un agent économique, refus d'être marketyrisé.

    JP : Marcel, peux-tu te définir en quelques mots ?

    Marcel : Je ne suis RIEN, je ne possède RIEN, je suis un bon à RIEN et je suis fier de ne RIEN faire.

    JP : Peux-tu expliquer à notre Président les vertus du RIEN ?

    Marcel : Le RIEN, c’est l’absence d’empêchement avec le fait de se soustraire à l’absence d’empêchement. Le RIEN est parfait. . C’est aussi ne pas subir d’oppression. Le RIEN est tout à fait positif et renvoie pour moi à une expansion, un épanouissement et à la liberté à la fois politique, biologique et physique.

    JP : Le RIEN est parfait ?

    Le RIEN est une pure négation que le sujet doit arracher à ce qui le bloque ou le contraint s’il veut vraiment être un sujet, un sujet de sa liberté, d’une liberté qu'il s’approprie et qui se constitue donc comme une propriété subjective. Le RIEN est ainsi entendu comme ce qui rend le sujet propriétaire de lui-même 

    JP : oh la Marcel, c’est du haut niveau de la philosophie ce que tu nous sors là !

    Marcel : Un RIEN au carré : le RIEN multiplié et en même temps englouti par le RIEN. Cela signifie qu’il y a au moins deux signifiés, ou deux niveaux, du RIEN, qui doivent être distingués, malgré — et dans — leur apparente coïncidence. Alors que le premier, comme on l’a vu, est celui de la relation — la lacune, ou l’espacement, qui fait de l’être commun non un être mais un rapport —, le second est au contraire celui de sa dissolution : la dissolution de la relation dans l’absoluité du sans-rapport.

    JP : Euh…Marcel, tu pourrais donner un exemple plus concret pour nos lecteurs ?

    Marcel : Prenons l’exemple d’une cruche dans laquelle on met du liquide. Le Liquide tombe alors dans la cruche vide. Le vide est dans le récipient ce qui contient le vide, ce qui dans la cruche n’est RIEN  voilà ce qu’est la cruche en tant qu’elle est un vase, un « contenant.» L'essence de la chose est donc son néant. Le RIEN magique sans lequel aucune opération n’est pas possible

     

    JP : Honnêtement Marcel je n’ai RIEN compris à ce que tu racontes….

    Marcel : ça veut dire que tu vas mieux, tu es encore quelque chose à cause du conditionnement dont tu as été victime dès ta naissance mais bientôt tu seras mon égal : RIEN.

     

     

  • Grèce la misère absolue

    grèce,misère,bon d achat,rationnement,guerre economique,futur,austérité,couvre feu,covid,effondrement capitalismereçu ce jour cette information d'un ami nécronomiste grec

    Une autre rumeur fausse concerne la pseudo bonne santé de l’économie grecque, au prétexte que l’État est en train de rembourser sa dette au FMI de façon anticipée (en l’occurrence 3,6 milliards de prêts qui devaient expirer en 2021 et 2022). Il lui restera encore à payer 1,2 milliards à l'instance internationale par la suite. Mais, en réalité, l’État grec n’a évidemment pas l’argent pour rembourser ce prêt : il ne fait qu’emprunter simultanément sur les marchés financiers auprès de créanciers moins exigeants que le FMI (qui a tendance à dicter la politique des pays où il intervient). C’est tout ! Idem pour les baisses d’impôts qui sont surtout des cadeaux aux patrons et aux actionnaires. L’essentiel des 1,2 milliards offerts se résume aux baisses des impôts sur les bénéfices des entreprises (de 28 à 24%) et de la taxation des dividendes (de 10 à 5%). Autrement dit, c’est une probable hausse de la TVA (l’impôt qui frappe tout le monde, surtout les pauvres puisqu’ils consomment une proportion plus forte de leur faible revenu) qui devra compenser ce nouveau cadeau aux riches. Mitsotakis, c’est Robin des Bois à l’envers. Pas étonnant qu’il soit copain avec Macron.

    Parmi les autres chaises musicales entre les ministères, le très libéral Kostis Hadjidakis laisse le ministère de l’Environnement et de l’Énergie, au sein duquel il a déverrouillé l’exploitation des territoires sauvages et protégés, pour celui du Travail, avec pour mission d’utiliser le prétexte de la crise actuelle pour en finir avec les ruines du droit du Travail en Grèce. En août 2019, un nouveau projet de loi a déjà été adopté qui supprime la condition obligatoire pour justifier le licenciement d'un employé. Idem concernant la rémunération des heures supplémentaires qui n’est plus impérative. Tout ça à cause du virus, bien sûr ! Ben voyons !

    Même chose pour les étudiants les plus pauvres qui vont voir disparaître 20.000 places dans les universités en 2021, au bénéfice des écoles privées. Les études sont donc réservées à ceux qui ont de l’argent grâce à leur famille. Les autres iront tout simplement au turbin, en bas de l’échelle sociale, comme leurs parents. La lutte des classes, il semble que ça existe encore, contrairement à ce que nous affirment les éditocrates ridicules. Et que dire du budget accordé à la santé qui va baissé de 17% en 2021, en pleine saturation des capacités hospitalières ?

     

    Depuis deux mois, 5000 Grecs sont morts du covid19. Mais combien sont morts de la misère qui frappe de plus en plus fort ? Et combien vont mourir dans les prochains mois, directement ou indirectement, du fait des événements qui se produisent actuellement ? La crise sanitaire est l’arbre qui cache la forêt de la crise sociale qui va suivre et commence déjà. Et tout ça, non pas à cause du virus lui-même et de ses conséquences immédiates, mais du fait des choix politiques qui sont faits au même moment. Le pouvoir aime à profiter de toutes les opportunités, même avec les meilleures prétextes, pour accroître sa domination, nous domestiquer, nous soumettre, nous exploiter, nous presser comme des citrons.

    Ensuite, il nous jette des miettes pour tenter de faire oublier tout ce qu’il nous prend. En Grèce, un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté (3,5 millions d’habitants) et la moitié des sans-abris d’Athènes survivent avec moins de 20 euros par mois. Mais la mairie d’Athènes (dirigée par le neveu du premier ministre) se complait à rendre public que, durant l’année 2019, elle a fait 2606 lavages de vêtements (8 par jour), distribué 5200 médicaments (11 par jour) et transmis 2900 bons d’achats de 50 euros en partenariat avec des supermarchés et le Lions Club de Kifissia. Des chiffres en réalité ridicules pour une immense commune avec un budget important face à une telle misère. Une aide grotesque de la part de dirigeants qui font partie des responsables de ladite misère

  • Société de consumation-La France orange psychiatrique

    covid,coronavirus,biopolitique,technopsychiatrie,biocapitalisme,capital fictif,evolution,revolution,futurPetit rappel sur mon métier :

    En tant que nécronomiste, je me consacre à étudier les dégâts de l’idéologie de l’économie sur les hommes et ses conséquences sociales ou mentales.

     

    LA RÉALITÉ DU PRÉSENT est faite, comme jamais elle ne le fut. Le quotidien voit son lot d’horreurs augmenter sans cesse, accompagnant une apocalypse rampante de l’économie. L’aliénation des esprits et les polluants se disputent la prédominance dans la dialectique de mort qui régit la vie d’une société divisée et gangrenée par le virus et la crise sociale. Bientôt, tout le monde consommera des drogues (antidépresseurs, anxiolytiques) ; qu’elles soient délivrées sur ordonnance ou vendues sous le manteau ne constitue plus qu’une distinction formelle. La thérapie des troubles de l’attention offre un autre exemple de la tendance coercitive à médicaliser l’angoisse et l’agitation généralisées qu’engendre une réalité toujours plus frustrante. L’ordre dominant fera, à l’évidence, tout son possible pour nier la réalité sociale. Sa technopsychiatrie considère la souffrance humaine comme étant de nature biologique et d’origine génétique. De nouvelles pathologies, résistantes à la médecine industrielle, se répandent à l’échelle planétaire, ainsi que le fondamentalisme religieux – symptôme de frustration et de profonde misère psychique.

     Le fossé entre riches et pauvres s’élargit, en particulier ici, en ce pays où les sans-abri comme les détenus se comptent par milliers. La colère monte et les mensonges de la propagande, qui assurent la survie du système, ne rencontrent plus la même crédulité. Ce monde où règne le faux ne trouve plus que l’adhésion qu’il mérite : la méfiance à l’égard des institutions est presque absolue. Mais la vie sociale semble gelée, et la souffrance des jeunes est sans doute la plus profonde. Le taux d’homicides chez les adolescents de quinze à dix-neuf ans a plus que doublé cette année. Le suicide est devenu la réaction que choisissent de plus en plus d’adolescents, qui n’envisagent pas de gaieté de cœur d’atteindre l’âge adulte dans un tel enfer.

    Dans le même temps la guerre biologique a lieu. Toutes les nations sont en guerre. Chacun s’efforçant de produire son vaccin pour assurer sa souveraineté économique.

    Dans ce contexte pré-insurrectionnel, la gouvernance algorithmique appliquant le diviser pour mieux régner n’a d’autre choix que transférer la responsabilité sur le citoyen qui n’aura jamais été aussi mal traité car il n’est plus représenté. Désormais, nous sommes responsables de notre santé et de celle des autres et nous sommes aussi responsables de la santé de notre économie qu’il va falloir reconstruire en travaillant plus pour consommer plus.

    À la scission marxienne entre l’homme et le citoyen succède ainsi celle entre la vie nue, porteuse ultime et opaque de la souveraineté, et les multiples formes de vie abstraitement recodifiées en entité juridico-médico-sociale : le vacciné, le non-vacciné. Plus de question de sexe, de races, de travailleur ou de d’assistés. Le chapeau suprême a été déployé. La démocratie représentative qui ne représentait plus grand monde laisse sa place à la non-relation promut par la distanciation sociale dont l’usage doit correspondre une politique non-représentative. C’est ce que nous vivons.

    Le vacciné a le droit de voter Macron, de travailler, d’aller au resto et au musée, de prendre l’avion. Quant à ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, le discours ambiant est « qu’ils aillent vivre ailleurs… ». Discours autrefois réservé aux immigrés qui ne voulaient pas s’assimiler, maintenant valable pour les travailleurs délocalisés dans leur propre pays condamnés de fait à s’appauvrir sur le lieu même de leur richesse.

    Le consommateur ne doit et ne peut être contaminé. Suprême paradoxe quand on sait que l’on a tout fait pour le transformer en consommateur zombie.

    Le vaccin n’est pas obligatoire, même si scoop nécronomique, les passeports santé à puce ont été commandés, il y a plus de six mois !

    Ce que l’on attend du citoyen consommActeur, c’est son consentement libre et éclairé (Comment pourrions-nous être libres et éclairés en pareil contexte ou le vrai n’est plus qu’un moment du faux !).

    Il s’agit en fait de rationaliser une servitude libérale et une totale soumission librement consentie à participer à une logique consumériste individuellement assumée par l’intériorisation à l’intérieur du corps des normes capitalistes. Le capitalisme entre dans le corps humain pour lui permettre d’être plus performant pour produire mais aussi consommer. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’ai théorisé cela sous le nom du châtiment des neufs orifices. Vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé. Il s’agit dans le pouvoir souverain biopolitique de soumettre. L’état d’exception, le couvre-feu ne sont que des outils. Quant à ceux qui ne veulent pas se soumettre, on les laissera toutefois participer à la reconstruction et au décollage de la bulle verte en les laissant manger dans des poubelles et en achetant de vêtements d’occasions. Ils préserveront par leur pauvreté et leur non productivité la planète et dont ils seront en final les plus ardents défenseurs. La productivité garantissant la croissance étant incompatible avec l’écologie.

     

     

     « Si l’exception est le dispositif original grâce auquel le droit se réfère à la vie et l’inclut en lui du fait même de sa propre suspension, une théorie de l’état d’exception est alors la condition préliminaire pour définir la relation qui lie et, en même temps, abandonne le vivant au droit »

    Giorgio Agamben

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